A l'affiche
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Re: A l'affiche
Bresson c'est une autre dimension. Mouret c'est du divertissement, il ne vise ni le chef d'oeuvre ni l'indispensable, mais il remplit son contrat de film pour vaste public plutôt bien fait. Donc on peut le trouver vain, cela va sans doute sembler daté rapidement, cela n'a rien d'incontournable, mais je trouve que cela marche pas mal. Sauf Baer.
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Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4791
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: A l'affiche
Pas faux, pour le but visé (le divertissement). Mais j'aurais coupé un bon quart d'heure, j'ai eu l'impression que ça bouclait un peu, à un moment, j'ai eu envie de regarder la montre que je n'ai pas.
C'est amusant, finalement, qu'un film en costume (donc : censément temporellement non lié à la date de réalisation du film) va moins bien vieillir qu'un film ancré dans l'époque où le film a été réalisé, mais c'est sans doute ce qui va se passer.
À noter que les auditeurs du Masque et la Plume ont placé ce film en deuxième position des meilleurs films de 2018 (cf https://www.franceinter.fr/emissions/le-masque-et-la-plume/le-masque-et-la-plume-17-fevrier-2019 ).
C'est amusant, finalement, qu'un film en costume (donc : censément temporellement non lié à la date de réalisation du film) va moins bien vieillir qu'un film ancré dans l'époque où le film a été réalisé, mais c'est sans doute ce qui va se passer.
À noter que les auditeurs du Masque et la Plume ont placé ce film en deuxième position des meilleurs films de 2018 (cf https://www.franceinter.fr/emissions/le-masque-et-la-plume/le-masque-et-la-plume-17-fevrier-2019 ).
eXPie- Messages : 776
Date d'inscription : 04/12/2016
Re: A l'affiche
Ah bon ? Dans les meilleurs films 2018 ??!
Je suis comme @Arabella, c'est un divertissement, et que ce soit mise en scène, jeu des acteurs, ça ne sort pas des sentiers battus confortables, rassurants et jolis.
Je n'ai même pas compris l'emphase autour des paysages... Ils sont beaux oui, mais ce n'est pas le film qui les rend beaux.
en fait, on ne sent pas de "patte" personnelle.
Je l'ai regardé en deux fois donc ça va, il ne m'a pas semblé trop long. Ahahah.
ça m'intrigue pour le Bresson.
Je suis comme @Arabella, c'est un divertissement, et que ce soit mise en scène, jeu des acteurs, ça ne sort pas des sentiers battus confortables, rassurants et jolis.
Je n'ai même pas compris l'emphase autour des paysages... Ils sont beaux oui, mais ce n'est pas le film qui les rend beaux.
en fait, on ne sent pas de "patte" personnelle.
Je l'ai regardé en deux fois donc ça va, il ne m'a pas semblé trop long. Ahahah.
ça m'intrigue pour le Bresson.
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 6985
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
Re: A l'affiche
-Celle que vous croyez-
Claire, taraudée par la cinquantaine approchant, et doutant de son jeune amant, prend un faux profil facebook afin de l'épier. Devenue Clara, une belle jeune fille de 24ans, elle rentre en contact avec le colocataire de ce dernier. Peu à peu une relation toute virtuelle et très poussée se noue entre eux où réalité et fantasme vont se confondre. Mais jusqu'où?
J'avais lu le roman de Camille Laurens qui se concentrait plus sur le besoin de séduction, cette perte de contrôle, la place d'une femme mûre dans une société régie par l'image. Ici tout passe dans le jeu de Juliette Binoche et le réalisateur, Safy Nebbou, subjugué par sa présence (comme nous d'ailleurs) en oublie un peu le reste. Les plans m'ont parfois semblé un peu trop longs, le rythme du coup plus plat, et le scénario un tantinet faiblard.
Un petit bémol donc malgré un sujet passionnant, sur les apparences, les doubles que l'on peut se faire et s'y retrouver piégé. Sur le besoin de séduire et d'aimer jusqu'à s'y perdre aussi. Binoche y est carrément hallucinante, une véritable performance!!
Claire, taraudée par la cinquantaine approchant, et doutant de son jeune amant, prend un faux profil facebook afin de l'épier. Devenue Clara, une belle jeune fille de 24ans, elle rentre en contact avec le colocataire de ce dernier. Peu à peu une relation toute virtuelle et très poussée se noue entre eux où réalité et fantasme vont se confondre. Mais jusqu'où?
J'avais lu le roman de Camille Laurens qui se concentrait plus sur le besoin de séduction, cette perte de contrôle, la place d'une femme mûre dans une société régie par l'image. Ici tout passe dans le jeu de Juliette Binoche et le réalisateur, Safy Nebbou, subjugué par sa présence (comme nous d'ailleurs) en oublie un peu le reste. Les plans m'ont parfois semblé un peu trop longs, le rythme du coup plus plat, et le scénario un tantinet faiblard.
Un petit bémol donc malgré un sujet passionnant, sur les apparences, les doubles que l'on peut se faire et s'y retrouver piégé. Sur le besoin de séduire et d'aimer jusqu'à s'y perdre aussi. Binoche y est carrément hallucinante, une véritable performance!!
Aeriale- Messages : 11426
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: A l'affiche
J'ai failli aller le voir hier soir. Puis au final ça a été resto plutôt.
ça me disait bien (pour Juliette aussi !), je le garde dans un coin
ça me disait bien (pour Juliette aussi !), je le garde dans un coin
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Queenie- Messages : 6985
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
Re: A l'affiche
Queenie a écrit:
ça me disait bien (pour Juliette aussi !), je le garde dans un coin
Oui, tu vas aimer, elle est fascinante dans ce film!
Aeriale- Messages : 11426
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: A l'affiche
-Le mystère Henri Pick-
Dans un coin de Bretagne perdue, une jeune éditrice met la main sur un écrit oublié dans une bibliothéque réservée aux romans refusés et y dénote d'emblée un chef d'oeuvre. Signé par un inconnu disparu deux ans plus tôt, il fait un tabac aussitôt publié. Mais un célèbre critique littéraire, persuadé qu'il s'agit d'un faux, décide de mener son enquête.
Sans être renversante, c'est une comédie sympathique et plutôt drôle où Luchini trouve un rôle sur mesure. Pour une fois il n'en fait pas trop, le duo avec Camille Cottin fonctionne et l'idée du suspense est pas mal amenée (Même si il y a quelques invraisemblances, mais ça fait partie du jeu)
Le réalisateur nous laisse interpréter la chute, c'est peut-être le seul moment où on s'interroge un peu, mais on ne s'ennuie pas. Dans la veine des films tirés des romans de Foenkinos, quoi: Agréable et léger, il en faut aussi ;-)
Dans un coin de Bretagne perdue, une jeune éditrice met la main sur un écrit oublié dans une bibliothéque réservée aux romans refusés et y dénote d'emblée un chef d'oeuvre. Signé par un inconnu disparu deux ans plus tôt, il fait un tabac aussitôt publié. Mais un célèbre critique littéraire, persuadé qu'il s'agit d'un faux, décide de mener son enquête.
Sans être renversante, c'est une comédie sympathique et plutôt drôle où Luchini trouve un rôle sur mesure. Pour une fois il n'en fait pas trop, le duo avec Camille Cottin fonctionne et l'idée du suspense est pas mal amenée (Même si il y a quelques invraisemblances, mais ça fait partie du jeu)
Le réalisateur nous laisse interpréter la chute, c'est peut-être le seul moment où on s'interroge un peu, mais on ne s'ennuie pas. Dans la veine des films tirés des romans de Foenkinos, quoi: Agréable et léger, il en faut aussi ;-)
Aeriale- Messages : 11426
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: A l'affiche
-Edmond-
Oublié de vous parler d'Edmond, la pièce écrite et mise en scène par Alexis Michalik il y a 2 ans au Palais Royal, et qui se joue encore sans discontinuer. Je l'avais ratée au TNN, j'ai donc voulu me rattraper avec cette adaptation ciné, tout en me doutant qu'on n'y retrouverait pas le même rythme, et bien sûr l'authenticité d'une réelle pièce de théâtre.
Le scénario raconte donc l'épopée d' Edmond Rostand, boudé par la critique et la société de l'époque, qui se voit offrir sa dernière chance de rachat par Sarah Bernhardt (Célarié toujours délicieusement en surchauffe) en lui présentant l'acteur fétiche du Tout Paris d'alors, Coquelin (Olivier Gourmet, très bien) afin de lui offrir un rôle dans sa prochaine comédie, dont il n'a bien sûr pas écrit une ligne.
C'est enlevé, il n' a pas de temps mort et si la reconstitution de Paris fait un peu carton pâte (forcément puisque images de synthèse) les décors sont soignés et la verve de Rostand préservée. On a droit à de belles joutes verbales signées du grand écrivain et le plaisir de savourer ses mots. C'est déjà beaucoup. Pour le reste, pas de surprise excessive, c'est parfois un peu trop surligné, très bon enfant, mais ça se voit agréablement et sans passion non plus. La prochaine fois, j'irai au théâtre!
Oublié de vous parler d'Edmond, la pièce écrite et mise en scène par Alexis Michalik il y a 2 ans au Palais Royal, et qui se joue encore sans discontinuer. Je l'avais ratée au TNN, j'ai donc voulu me rattraper avec cette adaptation ciné, tout en me doutant qu'on n'y retrouverait pas le même rythme, et bien sûr l'authenticité d'une réelle pièce de théâtre.
Le scénario raconte donc l'épopée d' Edmond Rostand, boudé par la critique et la société de l'époque, qui se voit offrir sa dernière chance de rachat par Sarah Bernhardt (Célarié toujours délicieusement en surchauffe) en lui présentant l'acteur fétiche du Tout Paris d'alors, Coquelin (Olivier Gourmet, très bien) afin de lui offrir un rôle dans sa prochaine comédie, dont il n'a bien sûr pas écrit une ligne.
C'est enlevé, il n' a pas de temps mort et si la reconstitution de Paris fait un peu carton pâte (forcément puisque images de synthèse) les décors sont soignés et la verve de Rostand préservée. On a droit à de belles joutes verbales signées du grand écrivain et le plaisir de savourer ses mots. C'est déjà beaucoup. Pour le reste, pas de surprise excessive, c'est parfois un peu trop surligné, très bon enfant, mais ça se voit agréablement et sans passion non plus. La prochaine fois, j'irai au théâtre!
Aeriale- Messages : 11426
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: A l'affiche
Aeriale a écrit:-Grâce à Dieu-
Beaucoup doivent connaître le thème, l'affaire de pédophilie concernant un prêtre du diocèse de Lyon, l'abbé Preynat, étouffée par la hiérarchie et ressortie plus de vingt ans plus tard, suite à des plaintes et témoignages d'anciennes victimes, le plus souvent après prescription, malheureusement.
Ozon s'attaque à un sujet fortement délicat et sulfureux: Outre celui de la déviance sexuelle d'un représentant de l'église, celui plus générale de la responsabilité de toute une institution, qui pourtant alertée, ne prit pas à l'époque de réelles mesures et se contenta de déplacer ce prêtre. Prisonnier du principe de préserver à tout prix la respectabilité de son diocèse et éviter le scandale, l' évèque Barbarin dont dépendait Preynat, et le corps clérical dans son entier, étouffèrent les faits, s'en rendant complices par la même.
J'ai été impressionnée par la maîtrise de Ozon qu'on n'attendait pas dans ce régistre! C'est très fort, il y a des scènes bouleversantes. Celles des témoignages bien sûr, mais aussi celles suggérant les retombées psychologiques ou physiques sur ces hommes devenus pères de famille ou cas sociaux selon le traumatisme ressenti. C'est filmé sobrement, sans effusions ou charge excessive, il nous donne les faits tels qu'ils sont, jusqu'au procès qui n'est pas passé, mais ne tombe jamais dans la revendication, le voyeurisme ou tout autre dérive, et l'impact en est que plus puissant.
Un film coup de poing qui soulève des questions fortes sur la foi, le besoin de vérité, et cette omerta à laquelle on se butte dès que l'on touche au sacré. J'espère qu'il réveillera les consciences et fera avancer les choses, le Vatican restant pour l'instant statique et intouchable. Dur mais incontournable, à voir absolument!
PS: Mentions à tous les acteurs, Melvil Poupaud, Denis Ménochet, Swan Arlaud, jusqu'à Bernard Verley dans le rôle de l'aumonier pervers.
Comme @Aeriale, j"ai été agréablement surprise par la sobriété, la pudeur, la finesse psychologique du film, et un côté académique maîtrisé où le réalisateur s'efface pour laisser place aux acteurs et à l'histoire.
Beaucoup aimé les différents portraits de ces hommes blessés dans leur chair et leur âme. De traiter plusieurs histoires, parcours, permet réellement de ne pas tomber dans un film qui aurait pu être long, lourd, pathos.
Les acteurs sont excellents !
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 6985
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
Re: A l'affiche
-Mon inconnue-
un auteur très en vogue de romans SF, Raphaël, se retrouve subitement plongé dans un univers parallèle dans lequel Olivia, son amour de jeunesse, ne le connait plus. Il va devoir repartir à zéro pour la reconquérir
Une petite comédie fraîche et romantique, jouée par de jeunes acteurs qui ont le vent en poupe, dont le sympathique François Civil (vu dans Celle que vous croyez et la série Dix pour cent sur Netflix) et un nouveau pour moi, Benjamin Lavernhe, dans le rôle du copain dévoué et un peu allumé, qui nous offre quelques passages très drôles.
Bien sûr, c'est déjà vu, mais le duo fonctionne bien et l'ensemble est plutôt enlevé. On ne s'ennuie pas une seconde, en tout cas c'était mon cas. Un bon moment, ça ne se boude pas!
un auteur très en vogue de romans SF, Raphaël, se retrouve subitement plongé dans un univers parallèle dans lequel Olivia, son amour de jeunesse, ne le connait plus. Il va devoir repartir à zéro pour la reconquérir
Une petite comédie fraîche et romantique, jouée par de jeunes acteurs qui ont le vent en poupe, dont le sympathique François Civil (vu dans Celle que vous croyez et la série Dix pour cent sur Netflix) et un nouveau pour moi, Benjamin Lavernhe, dans le rôle du copain dévoué et un peu allumé, qui nous offre quelques passages très drôles.
Bien sûr, c'est déjà vu, mais le duo fonctionne bien et l'ensemble est plutôt enlevé. On ne s'ennuie pas une seconde, en tout cas c'était mon cas. Un bon moment, ça ne se boude pas!
Aeriale- Messages : 11426
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: A l'affiche
-Blanche comme neige-
Blanche neige revisité en un conte des temps modernes, avec la belle mère hautaine et jalouse à en crever (Isabelle Huppert presque trop parfaite pour ce rôle) et la jeune orpheline pure et fragile qui découvre la liberté en même temps que sa sensualité.
Anne Fontaine s'amuse avec le conte en le rendant un rien subversif, par moments limite ridicule, mais le duo Huppert/Lou de Laage nous vaut quelques scènes marquantes dont la finale autour d'une danse enfiévrée très réussie. Les 7 nains sont autant de déclinaisons autour de certains caractères masculins qui peuvent sembler lourdes ou trop caricaturales mais l'ensemble tient grâce à la photographie impeccable et le fort charisme de Lou de Laage, mi ange, mi démon (sans le vouloir) qui n'en finit pas de chavirer les coeurs de ces pauvres hères.
Pas incontournable, mais ça se regarde plutôt bien :-)
PS: Et le petit plus de retrouver Vincent Macaigne en violoncelliste lunaire et maladroit, affublé d'un chien très encombrant semi dépressif, rôle qui lui colle aux basques :-)
Blanche neige revisité en un conte des temps modernes, avec la belle mère hautaine et jalouse à en crever (Isabelle Huppert presque trop parfaite pour ce rôle) et la jeune orpheline pure et fragile qui découvre la liberté en même temps que sa sensualité.
Anne Fontaine s'amuse avec le conte en le rendant un rien subversif, par moments limite ridicule, mais le duo Huppert/Lou de Laage nous vaut quelques scènes marquantes dont la finale autour d'une danse enfiévrée très réussie. Les 7 nains sont autant de déclinaisons autour de certains caractères masculins qui peuvent sembler lourdes ou trop caricaturales mais l'ensemble tient grâce à la photographie impeccable et le fort charisme de Lou de Laage, mi ange, mi démon (sans le vouloir) qui n'en finit pas de chavirer les coeurs de ces pauvres hères.
Pas incontournable, mais ça se regarde plutôt bien :-)
PS: Et le petit plus de retrouver Vincent Macaigne en violoncelliste lunaire et maladroit, affublé d'un chien très encombrant semi dépressif, rôle qui lui colle aux basques :-)
Aeriale- Messages : 11426
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: A l'affiche
-Mais vous êtes fous -
J'ai lu que la réalisatrice avait eu l'idée de ce film en rencontrant dans un jardin d'enfant une femme qui avait connu cette même histoire. Un jeune couple, aimant et sans problème apparent, bascule du jour au lendemain lorsque suite à des convulsions de la plus jeune des filles, on décèle de la cocaïne dans ses urines. Enquête, suspicion, prise en charge de leurs enfants. Le couple est obligé de se séparer, mais reste uni malgré tout, même lorsque le père avoue son addiction
C'est très bien joué, Pio Marmaï est excellent et le couple qu'il forme avec Céline Sallette, fonctionne: on y croit. (Bien que le mode de communication de la drogue, par sudation, paraisse improbable) Pas de scènes gratuites, pas de violence, on est pris par le suspense et le doute finit par nous tenailler aussi. Un film finalement centrée sur la confiance et la difficulté de la reconstruire lorsque la faille entrave un rapport, même fusionnel.
Il y a quelques égarements, on ne sait plus trop où veut aller le scénario mais pour un premier essai, ça tient quand même la route ;-)
J'ai lu que la réalisatrice avait eu l'idée de ce film en rencontrant dans un jardin d'enfant une femme qui avait connu cette même histoire. Un jeune couple, aimant et sans problème apparent, bascule du jour au lendemain lorsque suite à des convulsions de la plus jeune des filles, on décèle de la cocaïne dans ses urines. Enquête, suspicion, prise en charge de leurs enfants. Le couple est obligé de se séparer, mais reste uni malgré tout, même lorsque le père avoue son addiction
C'est très bien joué, Pio Marmaï est excellent et le couple qu'il forme avec Céline Sallette, fonctionne: on y croit. (Bien que le mode de communication de la drogue, par sudation, paraisse improbable) Pas de scènes gratuites, pas de violence, on est pris par le suspense et le doute finit par nous tenailler aussi. Un film finalement centrée sur la confiance et la difficulté de la reconstruire lorsque la faille entrave un rapport, même fusionnel.
Il y a quelques égarements, on ne sait plus trop où veut aller le scénario mais pour un premier essai, ça tient quand même la route ;-)
Aeriale- Messages : 11426
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: A l'affiche
Foncez voir Green Book s'il passe encore près de chez vous ! De très bons acteurs, une bonne musique et une histoire qui vous met à la fois en joie et en colère ! Un super bon moment de ciné...
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"Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux" Jules Renard
Liseron- Messages : 4116
Date d'inscription : 02/01/2017
Localisation : Toulouse
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