William Somerset Maugham
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Moune
kenavo
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Books en Stock :: Hey Billie Y'a quoi dans ta bibliothèque ? :: Littérature de culture anglaise et gaëlique
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William Somerset Maugham
William Somerset Maugham dans la Villa Mauresque
William Somerset Maugham, (Paris, 25 janvier 1874 - Saint-Jean-Cap-Ferrat, 16 décembre 1965) est un romancier, nouvelliste et dramaturge britannique.
source et suite
Dernière édition par Kenavo le Lun 23 Jan - 7:42, édité 1 fois
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Life is a lot like Jazz
Best when you improvise
George Gershwin
Re: William Somerset Maugham
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Up at the Villa / Il suffit d’une nuit
Je dirais que ce roman est un livre tout à fait idéal pour trouver une « entrée » dans l’œuvre de Maugham.
Il dépeint ses compatriotes à l’étranger, ce qu’il fait toujours avec un bon grain de cynisme, il y a l’américain qui va venir en aide à notre jeune héroïne britannique et peut être qu’il va se laisser tenter pour trouver un happy end…
Un très bon moment de lecture.
Comme tant d'autres de ses livres, porté à l’écran. Une belle adaptation avec Kristin Scott Thomas et Sean Penn.
Up at the Villa / Il suffit d’une nuit
J’en ai lu tellement de livres de cet auteur qu’il m’est difficile de choisir quelques-uns pour présenter sur ce fil. Surtout que je réalise qu’il y en a beaucoup qui ne sont pas traduits ou plus en impression.Quatrième de couverture
Une veuve, douce, jeune, belle, pauvre, des soupirants : un futur vice-roi des Indes, un vraiment mauvais sujet, un beau musicien famélique ; Florence, un suicide - l'auteur du Fil du rasoir ne lésine pas sur les poncifs du roman mondain 1930.
Tout son art est d'entremêler avec un métier exemplaire de tels ingrédients et d'entraîner sans souffler le lecteur jusqu'à la dernière page. Du beau travail !
Je dirais que ce roman est un livre tout à fait idéal pour trouver une « entrée » dans l’œuvre de Maugham.
Il dépeint ses compatriotes à l’étranger, ce qu’il fait toujours avec un bon grain de cynisme, il y a l’américain qui va venir en aide à notre jeune héroïne britannique et peut être qu’il va se laisser tenter pour trouver un happy end…
Un très bon moment de lecture.
Comme tant d'autres de ses livres, porté à l’écran. Une belle adaptation avec Kristin Scott Thomas et Sean Penn.
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George Gershwin
Re: William Somerset Maugham
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Theatre / La comédienne
Mais Maugham sait guider son lecteur à la scène finale qui est le vrai clou du livre et qui change les ressentiments qu’on a pu avoir envers Julia.
Et c’est tellement délicieux que je me régale à chaque fois que je regarde le film avec Annette Benning et Jeremy Irons de voir cette scène finale au moins deux fois !
Theatre / La comédienne
En effet – cette Julia reste pendant longtemps un personnage que le lecteur ne sait pas saisir – vivant la vie de comédienne avec laquelle pas tous les lecteurs vont pouvoir s’identifier, elle est si concentrée sur soi et son bien-être qu’on arrive à se demander si on ne lui souhaite pas le malheur dont elle se voit encombrée.Présentation de l'éditeur
De La Comédienne, portrait de la plus grande artiste des années 20, on tira une pièce à grand succès : Adorable Julia. Peu importe au lecteur d'aujourd'hui l'identité de cette Julie Lambert, mais il est touché par le mystère romanesque de cette vie : monstre d'égoïsme ou femme moderne qui, cinquante ans avant la libération des femmes, joue seule sa partie pour gagner ? L'auteur du Fil du rasoir, peintre incomparable des travers de la société internationale de l'époque, nous laisse maîtres de la réponse.
Mais Maugham sait guider son lecteur à la scène finale qui est le vrai clou du livre et qui change les ressentiments qu’on a pu avoir envers Julia.
Et c’est tellement délicieux que je me régale à chaque fois que je regarde le film avec Annette Benning et Jeremy Irons de voir cette scène finale au moins deux fois !
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George Gershwin
Re: William Somerset Maugham
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The painted Veil / La passe dangereuse
Mais cela ne se limite pas à ces dialogues et ce mariage. C’est aussi le périple de ce jeune couple et surtout de la jeune femme qui va changer lors de ces pages..
Un vrai régal de lecture.
Et encore une fois porté à l’écran avec Naomi Watts et Edward Norton
The painted Veil / La passe dangereuse
Somerset Maugham est aussi l’auteur de 24 pièces de théâtres – et jamais je ne l’ai autant ressenti que dans ce roman. Mon roman fétiche de lui. Mari et femme qui se livrent dans des dialogues judicieux et tranchants. Ils reflètent la haine qui ne peut ressortir d’un mariage malheureux. Il est ici à mon avis à la hauteur de son art.Quatrième de couverture
Peu de mondes semblent aussi éloignés l'un de l'autre que ceux de Somerset Maugham et de George Orwell. On découvre pourtant avec surprise dans un essai de l'auteur de 1984, qu'il admirait « immensément ». Maugham, pour son « talent à raconter une histoire sans la moindre fioriture ». Au lecteur de se laisser séduire par une invraisemblable histoire d'amour dans le Hong Kong de la grande époque coloniale anglaise avec adultère, épidémie, général chinois, bonnes sœurs...
Tous ingrédients que Maugham mélange avec un art consommé du récit et une maîtrise raffinée du « bel ouvrage ».
Mais cela ne se limite pas à ces dialogues et ce mariage. C’est aussi le périple de ce jeune couple et surtout de la jeune femme qui va changer lors de ces pages..
Un vrai régal de lecture.
Et encore une fois porté à l’écran avec Naomi Watts et Edward Norton
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George Gershwin
Re: William Somerset Maugham
Ah oui, j'ai vu (et même revu) le film à la télé. Ça m'a énormément plu. J'y ai découvert Edward Norton et depuis, je regarde des films rien que pour lui !
Moune- Messages : 611
Date d'inscription : 16/12/2016
Re: William Somerset Maugham
je te comprends à 100%
ses moments les plus forts sont pour moi American History X et 25th Hour
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George Gershwin
Re: William Somerset Maugham
Le Fil du Rasoir
The Razor’s Edge (1944)
Somerset Maugham
Dans ce roman de Maugham, l’auteur narrateur à peine voilé nous raconte les trajectoires de vie de plusieurs personnes de son entourage : celle de Larry Darrell qui revient très marqué de la guerre et celle d’Elliott Templeton, un mondain marchant d’art, expatrié à Paris et oncle d’une certaine Isabel. Elliott est plus préoccupé par les réceptions qu’il donne et celles où il est reçu chez des personnes en vue.
Lors de son retour à Chicago, Larry décide de ne pas travailler et de repousser son mariage avec Isabel qui, même si elle est très surprise et déçue, accepte. Elle pense qu’il va manquer mille opportunités de se faire une situation surtout qu’un poste en or lui était offert par son meilleur ami Gray. De son côté Larry pense voyager, parcourir le monde et apprendre. Il semble surtout partir à la recherche de sens. Isabel se résigne à l’attendre et fait en sorte d’accepter sagement les attentions plus que délicates de Gray qui est fou amoureux d’elle et qui n’attend qu’un signe pour l’épouser.
A partir de ce moment l’auteur va s’attacher à suivre le destin de ces deux personnages diamétralement opposés. D’un côté Elliott Templeton qui ne vit que d’apparat, de luxe, de relations superficielles avec des gens très titrés ou très à la mode dans le grand monde et de l’autre Larry qui partira dans une longue quête d’un sens à donner à sa vie et qui privilégiera toute sa vie le spirituel et non le matériel. Maugham examine aussi de près tout leur entourage direct dont la vie sera largement influencée par les décisions de Larry.
Un bon roman qui va au cœur des personnages et les sonde jusque dans leurs retranchements les plus sombres ou les plus lumineux. On sent que Maugham est préoccupé par la question de la vie spirituelle, de la foi, des croyances, qu’il a exploré nombre de textes sur le sujet et s’est intéressé de très près au bouddhisme. Dans ce roman, le spirituel est pour lui une question essentielle qu’il pose au centre du récit sans pour cela le rendre trop cérébral. Je suis contente de retrouver l’excellent Somerset Maugham dont j’avais dévoré toutes les nouvelles, mais peu de romans jusqu’ici ; je continuerai sûrement dans la découverte de ses romans qui viennent d’être réédités chez Vintage.
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'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3627
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Ile de France
Re: William Somerset Maugham
Un auteur jamais lu...encore une lacune à combler, semble-t-il
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"Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux" Jules Renard
Liseron- Messages : 4308
Date d'inscription : 02/01/2017
Localisation : Toulouse
Re: William Somerset Maugham
L'envoûté
Le narrateur, écrivain de son état, nous détaille ses rencontres avec un personnage hors norme, Charles Strickland, agent de change qui du jour au lendemain a tout abandonné, sa vie professionnelle, sa famille, le confort d'un intérieur cossu, pour tenter sa chance en tant que peintre, à Paris d'abord, en Polynésie ensuite. Sans aucun succès, mais après sa mort ses tableaux sont devenus recherchés et hors de prix. le narrateur a eu l'occasion de l'approcher dans des moments de crise, comme lorsqu'il est allé tenter de le convaincre de revenir à son foyer, mandaté par l'épouse abandonnée. A travers le personnage de Strickland, qui semble brutal et égoïste, dans sa recherche d'un je-ne-sais quoi qui lui fait piétiner toutes les normes sociales et tout ce que l'on considère comme les relations humaines acceptables, le narrateur semble vouloir cerner le sens du choix d'être artiste, la nécessité de créer, de rechercher un absolu de l'art, à n'importe quel prix et par n'importe quel moyen. Comme une nécessité absolu, plus forte que n'importe quel impératif d'un autre ordre.
Il y a sans aucun doute des moments très justes et très convaincants dans ce roman, mais je dirais plus dans la description de certains personnages secondaires. Par exemple Rose, la femme de Strickland, est impitoyablement dépeinte, petite bourgeoise rêvant à l'art, mais un art policé, tenu dans les limites de dîners mondains feutrés, et à qui son mari, une fois mort, offre un sujet de délectation, pouvant être gentiment accroché aux murs en reproduction, en passant à côté de toute la force brutale contenu dans ses toiles.
J'ai en revanche été moins convaincue par le personnage du grand peintre, dont Gaugain semble avoir été la source d'inspiration. Déjà son passage du personnage falot philistin, à celui du sauvage à la barbe rousse, du jour au lendemain, ne me semble pas suffisamment explicitée. Ensuite l'outrance permanente du personnage, de même que le regard que le narrateur porte sur lui, critique mais amusé, tient parfois un peu de l'anecdote croustillante, un grand artiste est forcément un sauvage sans foi ni loi. Il y a aussi une misogynie permanente, aussi bien dans les propos de Strickland, que dans le regard du narrateur, bien que cette dernière soit un peu plus policée, un peu plus caché derrière des phrases moins brutales à première vue. On aurait du mal à écrire cela aujourd'hui de cette façon.
Cela dit, la deuxième partie du roman m'a semblé plus convaincante, avec des pages sur le saisissement de l'art, sur sa force d'entraînement, sur l'absolu nécessité du geste créateur, en dehors de toute forme de reconnaissance, des avantages matériels. Une forme de mystère aussi, pourquoi certains sont poussés par une impulsion irrésistible à se réaliser dans la création, à dynamiter les représentations antérieures au nom d'une autre vision des choses qui apparaît ensuite comme évidente.
Le narrateur, écrivain de son état, nous détaille ses rencontres avec un personnage hors norme, Charles Strickland, agent de change qui du jour au lendemain a tout abandonné, sa vie professionnelle, sa famille, le confort d'un intérieur cossu, pour tenter sa chance en tant que peintre, à Paris d'abord, en Polynésie ensuite. Sans aucun succès, mais après sa mort ses tableaux sont devenus recherchés et hors de prix. le narrateur a eu l'occasion de l'approcher dans des moments de crise, comme lorsqu'il est allé tenter de le convaincre de revenir à son foyer, mandaté par l'épouse abandonnée. A travers le personnage de Strickland, qui semble brutal et égoïste, dans sa recherche d'un je-ne-sais quoi qui lui fait piétiner toutes les normes sociales et tout ce que l'on considère comme les relations humaines acceptables, le narrateur semble vouloir cerner le sens du choix d'être artiste, la nécessité de créer, de rechercher un absolu de l'art, à n'importe quel prix et par n'importe quel moyen. Comme une nécessité absolu, plus forte que n'importe quel impératif d'un autre ordre.
Il y a sans aucun doute des moments très justes et très convaincants dans ce roman, mais je dirais plus dans la description de certains personnages secondaires. Par exemple Rose, la femme de Strickland, est impitoyablement dépeinte, petite bourgeoise rêvant à l'art, mais un art policé, tenu dans les limites de dîners mondains feutrés, et à qui son mari, une fois mort, offre un sujet de délectation, pouvant être gentiment accroché aux murs en reproduction, en passant à côté de toute la force brutale contenu dans ses toiles.
J'ai en revanche été moins convaincue par le personnage du grand peintre, dont Gaugain semble avoir été la source d'inspiration. Déjà son passage du personnage falot philistin, à celui du sauvage à la barbe rousse, du jour au lendemain, ne me semble pas suffisamment explicitée. Ensuite l'outrance permanente du personnage, de même que le regard que le narrateur porte sur lui, critique mais amusé, tient parfois un peu de l'anecdote croustillante, un grand artiste est forcément un sauvage sans foi ni loi. Il y a aussi une misogynie permanente, aussi bien dans les propos de Strickland, que dans le regard du narrateur, bien que cette dernière soit un peu plus policée, un peu plus caché derrière des phrases moins brutales à première vue. On aurait du mal à écrire cela aujourd'hui de cette façon.
Cela dit, la deuxième partie du roman m'a semblé plus convaincante, avec des pages sur le saisissement de l'art, sur sa force d'entraînement, sur l'absolu nécessité du geste créateur, en dehors de toute forme de reconnaissance, des avantages matériels. Une forme de mystère aussi, pourquoi certains sont poussés par une impulsion irrésistible à se réaliser dans la création, à dynamiter les représentations antérieures au nom d'une autre vision des choses qui apparaît ensuite comme évidente.
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Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4820
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: William Somerset Maugham
Merci pour vos commentaires.
Tout comme @Liseron je n'ai jamais l'un de ses romans ou nouvelles, mais Le fil du rasoir semble plus tentant ;-)
Tout comme @Liseron je n'ai jamais l'un de ses romans ou nouvelles, mais Le fil du rasoir semble plus tentant ;-)
Aeriale- Messages : 11937
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: William Somerset Maugham
Aeriale a écrit:Merci pour vos commentaires.
Tout comme @Liseron je n'ai jamais l'un de ses romans ou nouvelles, mais Le fil du rasoir semble plus tentant ;-)
Les destins des deux personnages principaux des deux romans semblent similaires, Larry Darrell et Charles Strickland puisqu'ils vont chercher une forme de sens à leur vie. Le thème semble commun aux deux romans, peut-être est-il plus abouti et plus vraisemblable dans dans Le Fil du Rasoir.
Je dois dire que j'ai eu très envie de relire les nouvelles de Somerset Maugham qui m'avaient laissé un très bon souvenir. C'est peut-être la forme littéraire que réussit le mieux Maugham ? Il faut cependant que j'explore mieux ses romans pour le vérifier.
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'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3627
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Ile de France
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