Pascal Mercier
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Pascal Mercier
Peter Bieri, né le 23 juin 1944 à Berne, de son nom de plume Pascal Mercier, est un philosophe et écrivain suisse de langue allemande.
source et suite
Bibliographie
2008 Train de nuit pour Lisbonne
2010 L'Accordeur de pianos
2012 Léa
2013 Le Silence de Perlmann
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George Gershwin
Re: Pascal Mercier
Nachtzug nach Lissabon / Train de nuit pour Lisbonne
Sa bibliographie se présente en allemand toute à fait différente. Son premier livre paru était Le silence de Perlmann en 1995, qui a fait la une dans le monde germanophone. On ne pouvait tout simplement pas éviter cet auteur et son livre. Dans tous les feuilletons, toutes les magazines, toutes les émissions littéraires… et même si on me l’a recommandé plus d’une fois, je n’ai pas franchi le pas jusqu’au moment où Train de nuit pour Lisbonne est paru (2004). Je me sentais plus proche du sujet, j’aime bien cette ville et j’avais envie de faire ce voyage.Présentation de l’éditeur
Une femme penchée sur le parapet d’un pont, un matin à Berne, sous une pluie battante. Le livre, découvert par hasard, d’un poète portugais, Amadeu de Prado. Ces deux rencontres bouleversent la vie du sage et très érudit professeur Raimond Gregorius. Au milieu d’un cours de latin, soudain il se lève et s’en va. Il prend le premier train de nuit pour Lisbonne, tournant le dos à son existence anti-poétique et sans savoir ce que vont lui révéler la beauté étrangère de Lisbonne et le livre d’Amadeu. Fasciné par les profondeurs que ce texte lui ouvre sur l’amour, l’amitié, le courage et la mort, il veut savoir qui était Amadeu de Prado : un médecin de génie, poète, militant engagé dans la Résistance contre la dictature de Salazar – un orfèvre des mots, un maître à penser, un explorateur de la vie à la manière des anciens navigateurs portugais. L’enquête menée par Gregorius l’entraîne dans une ronde de personnages fortement dessinés qui ont connu Amadeu. Leurs témoignages convergent vers cet homme et cernent en même temps la personnalité de Gregorius : « coupable » d’avoir trop peu osé.
J’ai lu par la suite tous ses livres mais le voyage de Raimond Gregorius va à tout jamais rester mon coup de cœur de cet auteur.
Je n’ai jamais fait de commentaire pour ce livre… et la lecture date depuis plus de dix ans… mais il m’en reste encore des images, des scènes à Lisbonne, des sensations de cette lecture.
Je me rappelle d’avoir été totalement immergé dans ce monde crée par Pascal Mercier et c’était un des plus forts moments de ma vie de lectrice.
Magique !
Et jusqu’aujourd’hui je n’ai pas réussi de voir l’adaptation avec Jeremy Irons… bien que le DVD ce trouve sur mes étagères… tellement peur que ce film ne correspond pas aux images que je me suis faites lors de la lecture…
je voudrais garder que du bon pour ce livre
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George Gershwin
Re: Pascal Mercier
Depuis le temps que je le guette ce livre....
darkanny- Messages : 826
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Pascal Mercier
Train de nuit pour Lisbonne a été un de mes premiers achats lors de mon arrivée sur le forum. Je l'ai commencé et puis je l'ai laissé. je suis certaine que c'est un très bon livre mais je n'ai pas encore trouvé le bon moment pour le lire.
Chrisdusud- Messages : 428
Date d'inscription : 04/12/2016
Re: Pascal Mercier
C'est un livre que j'ai beaucoup aimé par certains côtés et pas du tout par d'autres. Vraiment dommage car certaines de ses idées me plaisaient beaucoup.
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Epi- Messages : 1943
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Pascal Mercier
laisse-toi tenterdarkanny a écrit:Depuis le temps que je le guette ce livre....
en effet, le début prend un peu de temps pour vraiment mettre le lecteur 'dans le bain'... mais à partir du moment que Raimond Gregorius est en route vers Lisbonne c'est un pur déliceChrisdusud a écrit:Train de nuit pour Lisbonne a été un de mes premiers achats lors de mon arrivée sur le forum. Je l'ai commencé et puis je l'ai laissé. je suis certaine que c'est un très bon livre mais je n'ai pas encore trouvé le bon moment pour le lire.
on ne peut pas adhérer tous aux mêmes livres... pour celui-ci je le trouve quand même dommageEpi a écrit:C'est un livre que j'ai beaucoup aimé par certains côtés et pas du tout par d'autres. Vraiment dommage car certaines de ses idées me plaisaient beaucoup.
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Re: Pascal Mercier
Globalement, je trouve ce livre quand même très bon, il y a juste certains procédés que je n'ai pas apprécié mais ça reste un livre à lire je penseKenavo a écrit:on ne peut pas adhérer tous aux mêmes livres... pour celui-ci je le trouve quand même dommageEpi a écrit:C'est un livre que j'ai beaucoup aimé par certains côtés et pas du tout par d'autres. Vraiment dommage car certaines de ses idées me plaisaient beaucoup.
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Epi- Messages : 1943
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Pascal Mercier
J'ai aussi peiné à le lire parfois, je me suis sentie trop loin du personnage principal et j'ai fini par me détacher de son histoire. Par contre Prado m'a plu. J'aurais aimé en savoir plus sur lui en fait, qu'il me soit plus charnel, plus vivant et pas qu'un esprit.Epi a écrit:C'est un livre que j'ai beaucoup aimé par certains côtés et pas du tout par d'autres. Vraiment dommage car certaines de ses idées me plaisaient beaucoup.
-Train de nuit pour Lisbonne-
Un livre très dense et très lent et que je n'aurais pas choisi de moi-même sans l'engouement qu'il a suscité. Cela va surprendre quelques uns mais ce que j'ai préféré ce sont justement les textes en italiques, l'histoire dans l'histoire qui se recoupe au fur et à mesure de l'enquête menée par Grégorius. Des écrits riches et denses, d'une sobriété imposante, et qui forcent à l'introspection. Qui vont très loin et qui démontrent de façon évidente que tout est relié, que chaque acte que nous faisons engendre et est engendré par autre chose. Mais l'histoire de Prado est tellement imposante, que celle de Grégorius, du coup, je l'ai laissée parfois en suspens. Elle m'a lassée, sur la fin.
Disons que j'ai besoin de me fondre dans le mental du personnage principal pour apprécier vraiment son but et son histoire. Ce type est passé à côté de sa vie, et le malaise qu'il s'en ressent m'a au bout du compte, détachée de son parcours. Sans doute est-ce pour cette raison que j'en ai eu une lecture irrégulière, parfois palpitante, d'autres fois moins intense.
En relisant les commentaires, @Queenie parlait d'une sensation d'inachevé, je la rejoins. On ne saura pas vraiment qui est Grégorius et cette non-proximité me dérange un peu. Elle est surement nécessaire mais disons qu'elle correspond moins à mes attentes de lectrice.
J'aurais aimé connaître Prado moi aussi en fait, lui m'a passionnée. Comment exister à côté d'un tel personnage d'ailleurs? Un peu frustrant finalement ce jeu de renvois au héros à partir de bribes de textes!
Aeriale- Messages : 11937
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Pascal Mercier
Train de nuit pour Lisbonne
Et voici en détails ce que j'en avais pensé à l'époque
Il y a dans ce livre quelque chose qui m'a gênée. J'ai vraiment peiné à le lire, il m'a ennuyée souvent. Je n'ai pas réussi à m'attacher à aucun des deux personnages principaux, ni même, à aucun autre secondaire, même de loin. Gregorius est d'un terne ! Il ne se sent pas vivre, exister... Quant à Prado, non vraiment, c'est l'exact opposé de Gregorius... Un peu trop facile non ? L'insipide professeur qui part à la recherche d'un inconnu, cet inconnu se trouvant en fait être celui qu'il aurait aimé être... L'illusion d'un double en quelque sorte qui lui permettrait de se révéler à lui-même... Je voudrais donc les éliminer. Qu'il n'y ait pas de personnage, pas d'histoire. Juste ces pensées, certaines magnifiques, très profondes qui donnent à réfléchir, laissent rêveur parfois, ou encore permettent d'apporter un début de réponse à certaines questions toujours en suspens. Pas un roman donc mais un essai serait mieux passé à mes yeux.
Ceci dit, je ne nie pas la qualité d'écriture de l'auteur ni la profondeur de sa pensée que j'ai vraiment appréciées. C'est juste que ces 2 histoires, absolument pas plausibles d'ailleurs mais peu importe, ont parasité mon plaisir, c'était superflu et finalement pas adapté.
Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé donc et en fait, si je n'avais pas emprunté ce livre à la bibliothèque, je crois que j'aurais souligné énormément de passages qui m'ont touchée par l'acuité, la finesse et en même temps la puissance de la réflexion offerte. Voilà, j'aurais souligné toutes ces phrases, j'aurais pu les relire pour elles seules et oublier Gregorius et Prado.
Et voici en détails ce que j'en avais pensé à l'époque
Il y a dans ce livre quelque chose qui m'a gênée. J'ai vraiment peiné à le lire, il m'a ennuyée souvent. Je n'ai pas réussi à m'attacher à aucun des deux personnages principaux, ni même, à aucun autre secondaire, même de loin. Gregorius est d'un terne ! Il ne se sent pas vivre, exister... Quant à Prado, non vraiment, c'est l'exact opposé de Gregorius... Un peu trop facile non ? L'insipide professeur qui part à la recherche d'un inconnu, cet inconnu se trouvant en fait être celui qu'il aurait aimé être... L'illusion d'un double en quelque sorte qui lui permettrait de se révéler à lui-même... Je voudrais donc les éliminer. Qu'il n'y ait pas de personnage, pas d'histoire. Juste ces pensées, certaines magnifiques, très profondes qui donnent à réfléchir, laissent rêveur parfois, ou encore permettent d'apporter un début de réponse à certaines questions toujours en suspens. Pas un roman donc mais un essai serait mieux passé à mes yeux.
Ceci dit, je ne nie pas la qualité d'écriture de l'auteur ni la profondeur de sa pensée que j'ai vraiment appréciées. C'est juste que ces 2 histoires, absolument pas plausibles d'ailleurs mais peu importe, ont parasité mon plaisir, c'était superflu et finalement pas adapté.
Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé donc et en fait, si je n'avais pas emprunté ce livre à la bibliothèque, je crois que j'aurais souligné énormément de passages qui m'ont touchée par l'acuité, la finesse et en même temps la puissance de la réflexion offerte. Voilà, j'aurais souligné toutes ces phrases, j'aurais pu les relire pour elles seules et oublier Gregorius et Prado.
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Epi- Messages : 1943
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Pascal Mercier
je comprends vos réticences... bien que je ne vais jamais les comprendre
tellement amoureuse de Gregorius, Prado, de ce voyage, de Lisbonne, de ce livre... oui, quand on aime, on perd toute objectivité
tellement amoureuse de Gregorius, Prado, de ce voyage, de Lisbonne, de ce livre... oui, quand on aime, on perd toute objectivité
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George Gershwin
Re: Pascal Mercier
et tu as bien raison de ne fonctionner à l'amour!!Kenavo a écrit:je comprends vos réticences... bien que je ne vais jamais les comprendre
tellement amoureuse de Gregorius, Prado, de ce voyage, de Lisbonne, de ce livre... oui, quand on aime, on perd toute objectivité
Chrisdusud- Messages : 428
Date d'inscription : 04/12/2016
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