Zidrou

Zidrou, de son vrai nom Benoît Drousie, est un scénariste belge de bandes dessinées, né le 12 avril 1962 à Anderlecht.


source et suite

Dessin: Benoît Springer


Le beau voyage

Présentation de l’éditeur
Le beau boyage, un one-shot imaginé par Zidrou et mis en images par Springer, est le récit bouleversant d'une vie qui commence... enfin. Un beau voyage, c'est ce qui attend Léa. Depuis toujours Léa cherche sa vie. Elle en bricole une, entre rébellion et provocation. Mais un jour, son père meurt. Alors Léa part sur les traces de son passé. Elle y trouvera une raison de vivre. Le récit d'une histoire dramatique.

Ma première rencontre avec Zidrou (grâce à @Queenie) et un grand coup de cœur.

Malheureusement je n’ai jamais fait de commentaire, mais même après quelques années j’en garde un si bon souvenir… et je ne voudrais pas ouvrir ce fil sans au moins mentionner cet album qui est si extra pour moi.

Dans le temps, j’avais « résumé » mes impressions dans cette chanson de Ben Howard… et en l’écoutant aujourd'hui, je réalise que toutes mes sensations lors de cette lecture resurgissent… cela ne va aider personne pour en savoir plus sur cette BD, mais Promise est trop belle pour ne pas figurer ici

Dessin: Benoît Springer


L’indivision

Présentation de l'éditeur
Une falaise au bout du chemin des douaniers, quelque part dans le Pas-de-Calais. Le printemps, impatient, se donne parfois des airs d’été. Un homme attend une femme, sa voiture à l’arrêt. Quand, enfin, elle arrive, c’est pour lui annoncer que leur relation est terminée. Terminée. Que la dernière fois, elle n’aurait pas dû. Que les enfants… que son mari… Que… La culpabilité et les regrets qui mettent fin à toute relation adultère. Elle repart. Il reste là. Sur cette falaise. "La falaise aux baisers volés", comme il l’appelle. Lui, c’est Martin. La trentaine. Il travaille dans une compagnie maritime. Elle, c’est Virginie. Bientôt quarante ans. Elle est vétérinaire. Ils sont frère et sœur. Et ils s’aiment. Tout a commencé alors que Virginie avait 18 ans et Martin 16. Un jeu d’adolescent curieux. Puis chacun d’eux a cherché à fuir cet amour interdit. Elle, dans un mariage confortable. Lui, en acceptant des années durant un poste lointain, à Abu Dhabi. Mais, depuis son retour voici quatre ans, leur relation a repris. Plus forte, plus passionnelle encore… Aujourd’hui, elle veut tout arrêter, elle parle de leur relation comme d’une drogue qui les détruit peu à peu…

Le duo Springer/Zidrou est de retour. Après Le beau voyage les voilà pour un autre OneShot.

Et tout comme pour Le beau voyage, le scénario est tout à fait à part et ne se retrouve pas dans une veine ‘confortable’.

Voici un album dont le sujet ne m’a pas tout de suite interpellé, mais en voyant les noms Springer et Zidrou, je ne pouvais tout simplement pas faire autrement que d’y jeter un œil… ou deux !

La qualité du travail de ces deux se confirme et j’adore leur façon de raconter une histoire. N’importe si on se sent concerné ou pas, après quelques pages on y est au centre des événements.

J’ai beaucoup aimé et j’espère que ces deux vont se rencontrer encore pour d’autres livres!

Dessin : Jordi Lafebre


Les beaux étés – tome 1 – Cap au sud !

Présentation de l’éditeur
Août 1973. Zidrou et Lafebre nous font une place dans la 4L rouge Esterel de la famille Faldérault : entre les parents et les 4 enfants, nous voici en route vers le Midi pour de "beaux étés" !
Chaque année, les mêmes rituels : Pierre, le père, rend ses planches de B.D. en retard, les chansons de vacances, l'étape pique-nique...
Un mois pour oublier le quotidien, le couple qui bat de l'aile, Tante Lili malade.
Des souvenirs à engranger qui font que la vie est plus belle, des moments précieux pour se rappeler l'essentiel. Cap au sud !

1973, quand « La maladie d’amour » était numéro 1 sur toutes les radios…

En 1973 j’étais née, mes parents ont eu moins d’enfants et une voiture plus grande… mais tout comme les Faldérault, on a pris en août la route, cap au sud !

Cet album était donc pour moi un peu le voyage nostalgique dans mon passé.

L’atmosphère du voyage est bien rendue, la vie de couple, les relations des enfants entre eux et leur envies d’avoir du plaisir lors de ce périple, tout y est.

Je connais Zidrou en tant que scénariste et j’aime bien sa façon de raconter des histoires. Cet album ne fait pas exception.

Les planches de Jordi Lafebre sont sublimes, dès la première page on fait partie de cette famille et c’est réjouissant du début à la fin !

Dessin : Jordi Lafebre


Les beaux étés – tome 2 – La Calanque

Présentation de l’éditeur
Dans ce deuxième tome des Beaux Étés, Zidrou et Lafebre remontent le temps : les Faldérault et leur 4L rouge ont quatre ans de moins.
1969, cap au Sud ! Le Sud, certes, mais le voyage sur les petites routes a aussi toute son importance : le dernier café avec Pépé Buelo avant le départ, le champagne pour les 100 000 km de Mam'zelle Estérel, les pauses pipi, les pique-niques, le camping... avant de rejoindre les calanques paradisiaques de la Méditerranée !
Des moments précieux pour lesquels il est bon de prendre son temps...

Zidrou et Jordi Lafebre ont quand même trouvé la formule de le montrer…

Cette BD, tout comme le premier tome, est une bulle de bonheur.

Zidrou a le talent d’écrire des scénarios qui donnent même aux petits détails quotidiens un flair d’aventure et les images de Jordi Lafebre sont en alternance gaies, touchantes ou tout simplement belles à regarder.

Voilà une série qui devrait se trouver sur la liste des prescriptions contre les jours maussades !

Et inutile de dire que j’attends avec impatience la suite…

Dessin : Arno Monin


L’Adoption, Qinaya

Présentation de l’éditeur
Lorsque Qinaya, une orpheline péruvienne de 4 ans, est adoptée par une famille française, c'est la vie de tous qui est chamboulée.
Les parents essaient de lui faire oublier le drame qu'elle a vécu, Lynette se découvre un caractère de mamie gâteau et les amis du couple apprivoisent doucement cette petite qui s'adapte à sa nouvelle vie.
Mais pour Gabriel, ce sera bien plus compliqué : il lui faudra apprendre à devenir grand-père, lui qui n'a jamais pris le temps d'être père.
Des premiers contacts distants aux moments partagés, Gabriel et Qinaya vont peu à peu nouer des liens que même le vieux bourru était loin d'imaginer.

Dès que je vois le nom de Zidrou, je suis partante.

Voilà qu’il nous embarque dans cette nouvelle aventure et une fois de plus je sors enthousiaste d’un de ses albums.

La relation entre Qinaya et Gabriel est tout à fait sublime et le changement du ‘vieux grincheux’ fait plaisir à découvrir.

J’aime aussi les planches d’Arno Monin, première rencontre avec ce dessinateur

Je suis déjà impatiente de voir la suite de cette série… terrible de laisser le lecteur avec une fin à ronger les ongles

Il était temps que je revienne un peu sur ce fil

kenavo a écrit:Dessin: Benoît Springer


Le beau voyage

Présentation de l’éditeur
Le beau boyage, un one-shot imaginé par Zidrou et mis en images par Springer, est le récit bouleversant d'une vie qui commence... enfin. Un beau voyage, c'est ce qui attend Léa. Depuis toujours Léa cherche sa vie. Elle en bricole une, entre rébellion et provocation. Mais un jour, son père meurt. Alors Léa part sur les traces de son passé. Elle y trouvera une raison de vivre. Le récit d'une histoire dramatique.

Ma première rencontre avec Zidrou (grâce à @Queenie) et un grand coup de cœur.

Malheureusement je n’ai jamais fait de commentaire, mais même après quelques années j’en garde un si bon souvenir… et je ne voudrais pas ouvrir ce fil sans au moins mentionner cet album qui est si extra pour moi.

Dans le temps, j’avais « résumé » mes impressions dans cette chanson de Ben Howard… et en l’écoutant aujourd'hui, je réalise que toutes mes sensations lors de cette lecture resurgissent… cela ne va aider personne pour en savoir plus sur cette BD, mais Promise est trop belle pour ne pas figurer ici

Le beau voyage.
(Ou pour une fois que je fais découvrir une BD à @kenavo)
(J'écoute la chanson Promise de Ben Howard du coup. ça colle bien)


Je n'ai pas tellement envie de raconter le résumé, car même en donnant l'idée de départ, ça gâcherait du plaisir de la lecture de ce petit bijou de sensibilité et de justesse.

Dès les toutes premières cases, j'étais dedans, émue, tenue. A coller au plus près le personnage principal, Léa. A vouloir lui tenir la main, la suivre, l'aider à aller jusqu'au bout.

C'est Terriblement triste et juste dans la façon d'amener le tragique dans l'intime.
Le regard sur la famille est parfaitement maîtrisé.
C'est une douce mélancolie solitaire.


Les dessins sont simples, s'attardent sur un réalisme de couleurs et situations qui permettent au lecteur d'y croire instantanément. L'impression que Léa pourrait être une amie, une cousine, soi.
Rien de révolutionnaire dans l'agencement des cases, dans la mise en scène des textes, mais c'est ce qui permet d'y plonger. De s'immerger.

Springer & Zidrou n'en font pas trop, en quelques mots la situation est posée, claire. Les sentiments sont révélés dans une immédiateté qui provoque l'empathie immédiate. C'est ahurissant d'avoir si bien réussie à être concis et précis à la fois. Court et dense.

De toute cette histoire se dégage une véritable humanité, une sincérité et une tristesse qui tourneboulent.

N'hésitez vraiment pas à la découvrir !
Foi de Queenie toute sensible, c'est une pépite cette BD ![/quote]

kenavo a écrit:Dessin : Jordi Lafebre


Les beaux étés – tome 1 – Cap au sud !

Présentation de l’éditeur
Août 1973. Zidrou et Lafebre nous font une place dans la 4L rouge Esterel de la famille Faldérault : entre les parents et les 4 enfants, nous voici en route vers le Midi pour de "beaux étés" !
Chaque année, les mêmes rituels : Pierre, le père, rend ses planches de B.D. en retard, les chansons de vacances, l'étape pique-nique...
Un mois pour oublier le quotidien, le couple qui bat de l'aile, Tante Lili malade.
Des souvenirs à engranger qui font que la vie est plus belle, des moments précieux pour se rappeler l'essentiel. Cap au sud !

1973, quand « La maladie d’amour » était numéro 1 sur toutes les radios…

En 1973 j’étais née, mes parents ont eu moins d’enfants et une voiture plus grande… mais tout comme les Faldérault, on a pris en août la route, cap au sud !

Cet album était donc pour moi un peu le voyage nostalgique dans mon passé.

L’atmosphère du voyage est bien rendue, la vie de couple, les relations des enfants entre eux et leur envies d’avoir du plaisir lors de ce périple, tout y est.

Je connais Zidrou en tant que scénariste et j’aime bien sa façon de raconter des histoires. Cet album ne fait pas exception.

Les planches de Jordi Lafebre sont sublimes, dès la première page on fait partie de cette famille et c’est réjouissant du début à la fin !

C’est frais, drôle, plein de tendresse et d’humanité. Et derrière la famille pleine d’amour et de folie, se dissimule quelques blessures, des soucis. Mais il faut tenir bon. Il faut s’accrocher à l’important.
Et l’important, Zidrou et Jordi Lafebre l’illustrent parfaitement : de la douceur, de la légèreté, de la solidarité. Être ensemble, et l’être entièrement. Se soutenir.

Cette famille n’est pas parfaite, mais elle est belle.
On sourit avec eux, on tremble de s’imaginer que ça puisse cesser, et comme les tendres dessins de Lafebre, on les caresse doucement d’un regard protecteur.

Une très belle bd. Pleine de nostalgie (on se rappelle les départs en vacances familiales, à prendre les routes, sans vraiment savoir quand est-ce qu’on va arriver) et de pétillements. De folie et de douceur. On s’attache d’emblée à ces personnages aux traits réalistes.

Une histoire qui ne tombe pas dans le mielleux mais qui fait la part belle à la bonne humeur et au positivisme. Ça fait du bien !

Je m'aperçois que je n'ai nulle part mes impressions pour le tome 2 des Beaux Etés...

Ni pour le 1er tome de L'adoption, qui est une pépite !
Un scénario pourtant classique avec ce vieux grand-père ronchon qui va petit à petit s'attendrir devant les charmes de cette petite fille adoptée, mais ça fonctionne à merveille, et je me rappelle d'une vive émotion sur la fin.

Le tome 2 vient de sortir, l'occasion de s'y replonger !

merci à toi d'avoir ajouté tes commentaires... Zidrou fait de si bels albums, on ne peut que lui souhaiter tout plein de lecteur...

Queenie a écrit:Je m'aperçois que je n'ai nulle part mes impressions pour le tome 2 des Beaux Etés...

le tome 3 sort demain... très contente

et le tome 2 de L'adoption est sur ma PAL... j'ai hâte de le dévorercouvrir

Dessin : Arno Monin


L’Adoption, La Gaūa

Présentation de l’éditeur
On chercher parfois à porter son amour plus loin qu'on le devrait.
Gabriel, le grand-père de cœur de Qinaya en France, part à Lima pour rechercher la petite-fille, qui a regagné le Pérou après que ses parents adoptifs ont été arrêtés pour enlèvement. Il se heurte à de nombreuses difficultés

Première phrase de ce deuxième tome… qui met tout de suite le lecteur en vigilance.

Je dois l’avouer, je faisais aussi partie de ceux qui s’attendaient à un happy-end les plus convenus. Mais il fallait compter sur ce duo de transformer la donne.

Après le premier choc de me retrouver dans une suite qui n’était pas du tout à ce que je m’attendais, je me suis laissée emporter par le flot de l’histoire.

Gabriel est en fin de compte le personnage principal de ces albums et il se transforme de façon qu’on ne peut que souhaiter d’avoir un grand-père pareil… je l’adore !

Impossible d’en dire plus sinon cela dévoile trop. Mais je dois dire que j’ai beaucoup aimé, même si je n’en étais pas certaine après les premières pages.

Dessin : Jordi Lafebre


Les beaux étés – tome 3 – Mam’zelle Estérel

Présentation de l’éditeur
1992, les années ont passé, le jeune couple est maintenant à la retraite, la petite Pépète est devenue une jeune fille et la 4L est à vendre...
L'occasion de se remémorer l'année 1962, leurs toutes premières vacances à son bord en compagnie... des beaux-parents. Les vacances avec Yvette-la-parfaite et Gros-Papy seront plus gastronomiques que bucoliques... en direction de Saint-Étienne !

Depuis le premier tome c’est une joie de partager les vacances de Madeleine et Pierre… et ce troisième opus ne fait pas exception.

Un bonbon tout délicieux, jamais un été ne m’a procuré autant de sourires et bons sentiments.

Je l’ai dit et le redis, Zidrou est un magicien pour inventer des scénarios de rêve.

Et depuis le début de cette aventure j’accroche aux planches de Jordi Lafebre qui sait croquer tout ce petit monde à pure merveille.

Une réussite… vive le tome 4 !

Je suis bien d'accord !
Cette série est un vrai régal de tendresse, d'humour, de petits drames, comme la vie mais en plus jolie grâce aux dessins de Lafebre et au piquant de Zidrou.

Dessins : Edith


Emma G. Wildford

Présentation de l’éditeur
Zidrou et Edith proposent un voyage dans le temps (années 1920) et dans l’espace (Angleterre et Laponie), à travers l’histoire d’Emma G. Wildford qui mêle mystère, aventure et amour.

Il y a quatorze mois, son fiancé, Roald Hodges, membre de la National Geographic Society, a embarqué à bord du Kinship en direction de la Norvège, et depuis... elle est sans nouvelles de lui. Elle questionne régulièrement les autres membres, en vain. Avant de partir, Roald a confié à Emma une mystérieuse enveloppe à n'ouvrir que dans le cas où il lui arriverait malheur. Réfutant cette éventualité, elle décide de tout quitter, sa vie, son confort, l'Angleterre, pour se rendre en Laponie. Et en chemin, elle va peu à peu perdre ses certitudes... Plus qu'une quête à la recherche de son fiancé, Emma va vivre une véritable quête personnelle.

Rien qu’en suivant mes scénaristes préférés du monde de la BD, il y a déjà quoi faire
Après Lupano et Hautière, voilà donc Zidrou qui sort un nouvel album et c’est un moment exquis qu’on vit.

« Mystère, aventure et amour » comme dit la maison de l’édition. Tout à fait, on y trouve de tout cela… et il arrive à insuffler la vie dans tous ces personnages, surtout Emma qu’on va suivre dans son exploit.

Les images d’Edith son époustouflantes, j’adore…

Dessin : Jordi Lafebre


Les beaux étés – tome 4 – Le repos du guerrier

Présentation de l’éditeur
Dans ce 4e tome, nous retrouvons les Faldérault au complet : Pierre, Madeleine et leurs quatre enfants, auxquels s'est joint Jean-Manu, le petit ami de Nicole. Cet été sera celui du grand changement : Pierre est devenu copropriétaire d'une villa toute neuve, clé sur porte, dans la campagne provençale ! En route ! La clé, ils l'ont - mais où diable se trouvent la porte et la villa ?...
Plus que jamais, l'aventure est au programme, et c'est avec bonne humeur que la famille se serre les coudes. L'été des Faldérault, c'est sacré ! Et celui-là va drôlement marquer les mémoires...

L’été approche, il est temps de faire les bagages pour partir en vacances avec la famille la plus sympa du monde de la BD.

Je ne vois comment on ne pourrait pas aimer les aventures qu’on peut vivre aux côtés de cette bande.

Après trois tomes je me suis tellement attachée à ces personnages, je ne peux pas m’imaginer un été sans eux.

Et la cerise sur le gâteau – en novembre il va y avoir un album où on les retrouve pour la fête de Noël… trop bon

On peut voir les premières pages ici