Aki Shimazaki

Trop forte, Kena! Elle l'a déjà lu

S'agit-il de la suite de Suzuran? (Je suis perdue avec tous ces cycles successifs)

Aeriale a écrit:Trop forte, Kena! Elle l'a déjà lu

non, non, rien de fort, Aki Shimazaki n'écrit pas de pavés, ainsi 150 pages sont une lecture qui peut facilement se faire dans une journée

Aeriale a écrit:S'agit-il de la suite de Suzuran? (Je suis perdue avec tous ces cycles successifs)

tout à fait, deuxième volet d'une nouvelle pentalogie, dont on ne connaît pas encore le titre
en cas de doute, dans le premier message de ce fil, je tiens sa bibliographie à jour

kenavo a écrit:

Aeriale a écrit:Trop forte, Kena! Elle l'a déjà lu

non, non, rien de fort, Aki Shimazaki n'écrit pas de pavés, ainsi 150 pages sont une lecture qui peut facilement se faire dans une journée

C'est sûr, mais il n'empêche...tu es très réactive toujours!!

kenavo a écrit:tout à fait, deuxième volet d'une nouvelle pentalogie, dont on ne connaît pas encore le titre
en cas de doute, dans le premier message de ce fil, je tiens sa bibliographie à jour

Merci, c'est au poil

Bravo pour cette réactivité, tu fais envie ! Je me demande si cette fois-ci je ne vais pas attendre que les cinq livres soient sortis mais vais-je arriver à patienter  

Liseron a écrit:Je me demande si cette fois-ci je ne vais pas attendre que les cinq livres soient sortis mais vais-je arriver à patienter  

Je me rappelle ma première rencontre, c'était au moment que le tome 4 de la première pentalogie est sortie... ainsi je pouvais lire les 4 livres d'affilé et le 5ème ne faisait pas si longtemps d'attendre...
pour le prochain cycle je me suis dit d'attendre... mais je ne suis jamais arrivée et maintenant je la suis dans chaque nouvel épisode, c'est toujours un bon "exercise de mémoire" pour essayer de retrouver les liens avec le volet d'avant

-Sémi-



Dans ce volet, on retrouve les parents des deux soeurs de Suzuran, Tetsuo et Fujiko Niré. Celle ci ayant donné les premiers signes d'Alzheimer, le couple de septuagénaires s'est installé dans une paisible maison de retraite. Un matin, ne trouvant pas son épouse dans la chambre, Tetsuo part à sa recherche et apprend de l'infirmière que Fujiko, ne le reconnaissant plus comme son mari, s'est enfui apeurée, occultant plus de 40 ans de vie commune. Désemparé, Tetsuo va devoir reconquérir sa "belle effarouchée".

Encore un merveilleux texte de cette auteure qui n'en finit pas de sonder les fragilités de l'âme, sa complexité et ses non dits, dans une société fortement imprégnée par le respect des traditions où l'intime est trop souvent étouffé. Telle la cigale, prise en symbole, dont la vie éphémère cache de longues années sous terre, Fujiko, qui s'est consacrée à sa famille, taisant les manques et les souffrances, revit lors d'un concerto de Chopin une expérience bouleversante. Ebranlé, Tetsuo se met alors en tête de mener sa petite enquête, retracer le parcours de sa femme et faire ressortir tout ce qu'il n'a pas su voir pour peut-être réparer les erreurs du passé.

Tout comme @Kenavo, j'ai de nouveau été complètement sous le charme de cette histoire, pleine de finesse, de justesse. Revoir le film d'une vie suite à un fait marquant, une émotion fugitive, et en partant de la perte de mémoire due à la vieillesse, sans tomber dans le cliché ou le sordide, tout ça en quelques pages, c'est tout l'art d'Aki Shimazaki. Pas de fausse note, aucun mot de trop. Tout est léger, profond et drôle à la fois. Vraiment un délicieux moment, ne ratez pas ce cycle, les amateurs (@Moinette, je pense à toi) ce serait dommage!

Oui @Aeriale, je pense que je reviendrai vers cette auteure à un moment ou à un autre. 

très beau commentaire, merci Aériale

Je déguste actuellement la pentalogie L'ombre du chardon 
En fait, j'ai commencé par celle-ci car la couverture d'Azami... j'adore !


Je me suis tout de suite installée dans les ambiances, la délicatesse, la poésie et dans cette sensualité entre Mitsuko et Mitsuo. J'aime beaucoup la personnalité de Mitsuko. Cette jeune femme est quelqu'un d'énigmatique et de secrète (cela raisonne en moi. Elle me plaît beaucoup aussi, bien sûr, à la fois par ses connaissances si étendues et sa finesse.
Mitsuo est aussi mon chouchou !!! Comment vivre en réalité qu'un seul Amour dans une vie ? (Souvent d'ailleurs, on l'apprend vers la trentaine je trouve). Mais cet Amour, est très très fort car il émerge d'un Amour pur entre enfants qui "par hasard" peut se poursuivre à un âge plus "mâture".
J'aime beaucoup le thème de l'Amour profond qui englobe la sensualité.
Donc, bref, gros gros coup de cœur !!! 

Je reviens demain pour Hôzuki dont la couverture me renverse également....

Oooooh oui Azami et Hôzuki sont super !

Un petit passage pour vous dire que j'ai adoré la pentalogie "L'ombre du chardon" 
Mes chouchous sont restés : Mitsuo, Mitsuko, Tarô et Hanako...

No-no-yuri

Présentation de l’éditeur
Originaire d’une petite ville de la région du San’in, Kyôko est une femme célibataire d’une grande beauté. Tout l’oppose à sa sœur cadette Anzu, divorcée, mère d’un garçon, céramiste reconnue. Kyôko, elle, poursuit depuis treize ans une carrière de secrétaire de direction dans une société de cosmétiques à Tokyo. Elle profite ainsi, avec légèreté, du magnétisme qu’elle exerce sur les hommes et s’épanouit au gré de ses voyages d’affaires. Mais le départ soudain de son patron et l’arrivée du nouveau, plus jeune, plus charmant, vont ébranler en elle bien des certitudes.

Déjà après seulement quelques pages j’avais percé le personnage du nouveau roman de Aki Shimazaki.

On va rester toujours dans la même famille. Cette fois-ci ce sera la sœur de la céramiste, rencontrée au premier, fille des parents qui figurent dans le deuxième volet.

Au départ, Kyôko ne m’était pas trop sympa. Très superficielle, intéressée que par des valeurs « extérieurs » : sa beauté, ses vêtements…

En plus elle se moque de sa sœur dont elle ne comprend pas l’envie d’être « seulement » artiste et pas faire de carrière comme elle, en plus sa soeur préfère vivre dans la ‘pampa’ tandis qu’elle ne peut pas s’imaginer une vie en dehors de Tokyo.

Mais peu à peu Aki Shimazaki emmène son lecteur tout près de cette jeune femme et on découvre d’autres facettes.

En tout, une très belle (trop courte) lecture et la cuvée 2022 est réussie, j’attends déjà celle de 2023

Ça ne traine pas, les Shimazaki, avec @kenavo !

L'avantage, c'est que le dernier volet de L'ombre du chardon vient enfin de paraitre en Babel. Je vais compléter la pentalogie, et les relire les cinq dans la foulée, car il y a trop longtemps que j'ai lu les deux premiers. Et je ne me ferai plus avoir en les achetant petit à petit.

Nightingale a écrit:Ça ne traine pas, les Shimazaki, avec @kenavo !

L'avantage, c'est que le dernier volet de L'ombre du chardon vient enfin de paraitre en Babel. Je vais compléter la pentalogie, et les relire les cinq dans la foulée, car il y a trop longtemps que j'ai lu les deux premiers. Et je ne me ferai plus avoir en les achetant petit à petit.

Merci pour l’info, il m’en manque deux…Et comme toi, je vais maintenant les acheter une fois qu’ils seront tous sortis !