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Yōko Ogawa

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Message par kenavo Ven 10 Aoû - 7:29

merci à toi pour ton commentaire, toujours contente quand Yoko Ogawa trouve de nouveaux fans Wink

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Message par Aeriale Ven 10 Aoû - 7:57

Merci Liseron, il a l'air bien, en effet...

Une occasion de relire Ogawa!
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Message par Nightingale Mer 13 Fév - 10:36

Je ne connaissais pas du tout, donc j'ai choisi de la découvrir par quelques nouvelles, publiées dans ce recueil :

La Mer.

Yōko Ogawa - Page 3 La_mer10

Un enfant révèle l'existence d'un instrument de musique unique au monde. Dans un bureau de dactylographie, une employée s'attache à la portée symbolique des caractères de plomb de sa machine. Dans un autocar, un vieux monsieur très élégant, autrefois poète, s'intéresse à un un jeune garçon discret. Une petite fille devenue muette retrouve sa voix devant la féerie d'une envolée de poussins multicolores...
Sept nouvelles poétiques et tendres dans lesquelles le lecteur découvre l'univers rêveur de Yôko Ogawa, cette proximité entre les différentes générations, ces héritages spirituels soudainement transmis à un inconnu et ces êtres délicats qui libèrent les souvenirs effacés en offrant un coquillage, une aile de libellule, une mue de papillon...

***

J'ai adoré ces nouvelles, souvent placées sous le signe de rencontres entre des personnages, rencontres parfois improbables, mais ô combien sensibles et touchantes.
Comme déjà évoqué ici, on est par moment transporté à la lisière de la réalité et du rêve.

Et quelle originalité dans les thèmes abordées et les histoires racontées.
J'ai particulièrement aimé La guide, et le Bureau de dactylographie, une histoire délicieusement coquine. Very Happy

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Message par Liseron Mer 13 Fév - 17:18

Je ne suis pas très "nouvelle" mais c'est bien tentant et la couverture me fait de l’œil, j'adore !

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Message par kenavo Jeu 14 Fév - 4:03

Nightingale a écrit:Et quelle originalité dans les thèmes abordées et les histoires racontées.
puisque j'aime les nouvelles, pas étonnant que j'adore celles de Yoko Ogawa...
La mer rien que le titre drunken mais aussi Jeune fille à l'ouvrage sont les deux recueils d'elle que je relis de temps en temps

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Message par Aeriale Jeu 14 Fév - 16:26

Noté @Nightingale, cela fait longtemps que je ne l'ai plus lue, ce serait une bonne manière de le faire.
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Message par eXPie Jeu 14 Fév - 23:41

Par contre, j'ai été un peu déçu par son dernier livre traduit, "Instantanés d'Ambre", comme si elle arrivait au bout de son style actuel (son style "doux").
De toute manière, je préfère ses livres plus denses et tordus, comme Les Abeilles, La Piscine, l'Annulaire... Mais je comprends que son style ait évolué, qu'elle ait tenté d'autres choses, exploré d'autres voies.

Il faudra que j'écrive quelques mots sur "Instantanés d'Ambre"...
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Message par kenavo Jeu 10 Fév - 3:25

Yōko Ogawa - Page 3 A5254
Petites boîtes
Présentation de l’éditeur
La narratrice de ce livre vit dans une ancienne école maternelle. Tout y est petit, au format de ceux qui autrefois la fréquentaient. Cette femme accorde en ces lieux fossiles une attention très particulière à l’une des pièces, un endroit de mémoire où sont déposées d’étranges petites boîtes.
Parfois cette dame marche dans la nuit en compa­gnie d’un certain M. Baryton, un homme charmant pour lequel elle déchiffre des messages. M. Baryton voit clair pourtant mais ce sont les mots de son aimée qui semblent s’amenuiser sur le papier en même temps qu’elle.
Certains soirs sur la colline, aux abords de la ville, des inconnus attendent le passage d’un souffle, d’un brin de vent. La dame de l’école maternelle sait qu’ils écoutent en pleine nature une musique inaudible pour tout autre qu’eux-mêmes, un chant issu du lointain. Une présence absente.
Ne lisez pas les livres de Yôko Ogawa sans écouter chaque phrase, sans entendre ses mots et l’écho qu’ils produisent. Si vous leur accordez une réelle attention, leur sens se dépliera littéralement sous vos yeux.
Ceux qui connaissent l’œuvre de Yoko Ogawa, savent qu’on trouve de l’« étrange » chez elle… et du tout à fait « normal ».
Ce roman fait partie de ceux qui sont un peu à part. Son imagination sait créer des mondes vraiment hors norme.

Cela faisait déjà un bout de temps que je n’avais rien lu d’elle et puisque j’aimais toujours la retrouver dans ses écrits, n’importe le genre, j’ai profité de l’occasion de cette nouveauté et j’ai renoué avec elle.

Malheureusement le sujet m’était dès le début trop lourd. Elle parle d’enfants morts… et même si je n’en ai pas, je ne recherche pas ce contenu dans me lectures.

En fait le titre « petites boîtes » fait référence à des boîtes que les parents de ces enfants peuvent remplir de souvenirs, mais surtout avec des nouveaux objets, tout comme si leurs enfants étaient encore en vie.

À la fin Yoko Ogawa fait référence à Joseph Cornell, artiste que j’aime beaucoup, et même si je comprends la façon dont elle a intégré ces petites boîtes dans sa narration… en voici un roman qui n’était pas pour moi.

Yōko Ogawa - Page 3 Aa558

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Message par Liseron Jeu 10 Fév - 14:06

Triste en effet mais quelle jolie couverture !

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Message par kenavo Ven 11 Fév - 7:06

Liseron a écrit:quelle jolie couverture !
oui, elle est e-x-t-r-a
malheureusement Actes Sud ne donne comme nom d'artiste que "D.R." Yōko Ogawa - Page 3 Jypeur21

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Message par eXPie Mar 8 Mar - 9:02

Merci pour ton commentaire, Kenavo ! J'avais moyennement accroché à son précédent livre traduit (quand même pas mal, mais un peu "vain", quelque chose comme ça)... J'ai Petites boîtes dans ma PAL, je ne devrais pas trop tarder à m'y mettre...
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Message par kenavo Mer 9 Mar - 3:52

je serais curieuse de ton avis...

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Message par eXPie Lun 14 Mar - 19:59

Yōko Ogawa - Page 3 Ogawa-11

Petites boîtes (Kobako, 小 箱, 2019). Roman traduit du japonais  par Sophie Rèfle, 202 pages. Actes Sud.

Le roman commence ainsi :
"La maison où j’habite était autrefois une école maternelle, et tout y est petit. Tout a une taille adaptée aux petits enfants, les portes, les fenêtres, l’escalier, mais aussi les casiers à chaussures, les pendules murales, les robinets, les tables et chaises, les étagères, les abat-jour des lampes. [...] Je me suis rendu compte que les dimensions de mon corps s’étaient faites à tous les espaces de la maison. Il se peut qu’il rétrécisse petit à petit, de manière à s’y adapter. Je me rappelle un film que j’ai vu enfant, un recueil d’événements cruels survenus dans le monde. Une fillette pauvre était séquestrée dans une petite cage ; devenue difforme, elle était vendue tel un phénomène de foire." (page 7).

Tout cela est étrange... Un peu plus tard, on assiste à une autre bizarrerie, le concert de "soi à soi", au cours duquel chacun peut écouter de façon privée, mais quand même en groupe, de la musique faite par des instruments macabres. Lorsque le vent est bon, les solistes marchent, en haut d'une colline, avec leurs petits instruments accrochés aux oreilles, qu'eux seuls peuvent donc entendre :
"Il y a quelqu’un qui n’a cessé de marcher, sans manifester aucune hâte, depuis le début du concert, un homme à la carrure puissante, aux oreilles duquel pendent deux petites bouteilles contenant des fragments d’ongles. C’est bien plus rare qu’une dent de lait ou un cordon ombilical. Leur son doit être infime. Il déambule parce que le vent seul ne suffit pas, il doit leur transmettre les vibrations de ses pas. Les bouts d’ongles sont aussi fins que le croissant de lune que j’ai vu l’autre jour avec M. Baryton." (page 25).
On trouve bien sûr d'autres instruments : mini harpes avec des cheveux d'enfants morts qui vibrent dans le vent...
M. Baryton, lui, ne peut plus parler, il ne s'exprime qu'en chantant. Ça tombe bien, il a une belle voix. Un autre personnage ne peut s'éloigner d'une zone précise, celle où son enfant avait été, de son vivant. Chacun a sa bizarrerie, conséquence du deuil de son enfant.

La narratrice est une sorte de gardienne de cette ancienne école, dans laquelle se trouvent des boîtes en verre.
"Solides et sûres, les boîtes en verre qui ont protégé de précieux documents pendant de nombreuses années exposent leur contenu tel qu’il est, sans le déformer. De plus, elles ont exactement la bonne taille pour qu’une âme d’enfant grandisse dans l’au-delà. Elles ne sont ni trop étroites ni vastes au point qu’une âme s’y sentirait seule. Les gens apportent toutes sortes de choses. Pour un petit enfant qui ne parle pas encore, une tétine, les premières chaussures, le lapin en peluche dont il a besoin de tenir l’oreille pour s’endormir. Pour un garçon qui n’a pas encore mué, des jeux de société, des tables de multiplication, des snacks. Pour une petite fille, un coffret de perles, des coloriages de princesse, du galon tyrolien. Pour des lycéens, des photos d’acteurs, une balle de base-ball signée, de la pommade contre l’acné…" (page 33)
Mais ce ne sont pas des autels figés, tournés vers le passé :
"Ces boîtes en verre qui renfermaient autrefois le passé au musée d’histoire locale sont à présent au service de l’avenir des enfants morts. Ce qu’elles contiennent n’est en aucun cas des souvenirs. Les enfants morts continuent à grandir dans le petit jardin à l’intérieur de la boîte. Ils mettent leurs chaussures pour faire leurs premiers pas, ils apprennent les tables de multiplication, et colorient à leur guise les robes des princesses." (page 35).

Voilà, c'est à peu près tout. La situation n'évolue pas entre le début et la fin du livre : un an passe, quelques personnages défilent, qui n'existent pour ainsi dire pas, et pourtant on n'est pas dans un conte, on n'est pas dans un monde "différent", comme celui de Cristallisation secrète, où le lecteur cherche à comprendre les lois, percevoir des menaces, à faire des parallèles avec notre monde à nous. Pour la plupart, les personnages, à l'image de la narratrice, n'ont pas de complexité et se caractérisent par le travail qu'ils faisaient avant la mort des enfants. Depuis, ils ne travaillent d'ailleurs pas vraiment (ceci dit, si les personnages "vivaient" vraiment, la douleur de tous ces gens serait insupportable, donc finalement : tant mieux).

Mais pourquoi les enfants sont-ils tous morts ? Pourquoi semble-t-il ne plus y avoir de bébés ? On ne le saura pas.

Y a-t-il une parabole, quelque chose sur quoi réfléchir, à part que le deuil, c'est pas gai ? Il ne me semble pas, ou alors je n'ai pas compris. Bref, on ne sait rien, même pas qui est l'auteur de la couverture du livre (DR). Les boîtes, les classements, les pièces calmes, la petite once de masochisme, tout ça est connu et archi-connu chez Ogawa.
Aligner les bizarreries, ça ne fait pas forcément un bon livre. Il faut qu'on s'intéresse à quelque chose, les personnages, la situation, qu'on cherche à comprendre, à creuser, qu'il y ait une attente, une évolution. Là, rien. Il y a des livres où l'on ne nous explique pas tout, voire qui sont limite incompréhensibles, un peu bancal, mais qui sont néanmoins mystérieusement accrocheurs (des nouvelles d'Henry James, par exemple). Ça n'est pas le cas ici. Et c'est vraiment long.

Pour finir, il semble que personne n'ait relu le livre correctement (problème dans le livre en japonais ? coquille dans la traduction ?). Page 18, on nous dit que les visites de M.Baryton sont précieuses "d'autant plus que c'était ici qu'il lisait les lettres de sa bien-aimée." (qui, comme de bien entendu, a une bizarrerie - sans compter, tant que j'y suis, encore quelque chose d'étrange : elle est à l'hôpital, gravement malade, et son mari, qui pourtant l'aime énormément, et qui semble ne rien avoir à faire, ne va pas la voir... pourquoi ?... eh bien - surprise ! - , on ne le saura pas). Dès la page suivante, on sait que c'est faux, puisque la narratrice se demande : "Se met-il à lire la lettre sitôt rentré chez lu, sans même s'asseoir sur son canapé ?". Etonnant, non ? Encore une bizarrerie ? Un truc profond ?

Ah, pour vraiment finir, tel un personnage de La Marche de Mina, je note qu'il y a une faute, page 175 : "ma cousine avait pleuré en disait que..."

Pour vraiment vraiment finir et relativiser, il faut noter que Petites boîtes a remporté le Prix Noma 2020 (ce qui aurait pu être mentionné quelque part...), attribué par des gens qui connaissent la littérature mieux que moi.
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Message par Aeriale Lun 14 Mar - 21:34

eXPie a écrit:
Pour vraiment vraiment finir et relativiser, il faut noter que Petites boîtes a remporté le Prix Noma 2020 (ce qui aurait pu être mentionné quelque part...), attribué par des gens qui connaissent la littérature mieux que moi.
  
C’est encore ça le plus bizarre :p 

Vu ce que tu résumes et à lire Kenavo qui n’a pas accroché non plus, il a l’air assez incompréhensible pour la plupart d’entre nous. En tout cas, tout ça ne donne pas envie. Car comme tu dis, aligner des bizarreries ne rend pas forcément un livre bon. 

Donc je passerai aussi!
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Message par eXPie Lun 14 Mar - 23:16

Parfois, ça n'est simplement pas le "bon" moment pour lire un livre...
J'ai un peu regardé sur le Net, de ce que j'ai lu, des gens qui habituellement accrochaient bien à Ogawa ont paru déçus par ce dernier ouvrage, se sont barbés. Je me demande si le surplace du livre n'est pas fait exprès, quelque chose lié à la mort, le deuil... C'est peut-être profond, ça, mais ça ne rend pas le livre intéressant pour autant.
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