Fanny Dreyer

Fanny Dreyer est née à Fribourg en Suisse Romande.

Elle a notamment suivi des études au collège Saint-Michel de Fribourg où elle a passé son baccalauréat, option art visuel.
Durant ses études, elle est intervenue plusieurs fois en tant que stagiaire décoratrice sur des courts-métrages d’animation. Son envie d’illustration s’est confirmée à la fin de son parcours scolaire. Elle entre alors aux Beaux-arts de Bruxelles et passe son Master en juin 2011.

Elle travaille actuellement sur de nouveaux projets, aussi bien en illustration qu’en graphisme et en décoration.
Elle revient régulièrement en Suisse où réside toute sa famille, et parce que ses montagnes lui manquent…


Source : Editeur


son site

Texte : Ramona Badescu


moi, canard

Présentation de l'éditeur
Un monologue en 7 tableaux qui retraverse l’histoire sensible et universelle de la transformation d’un être de « vilain canard » à « grand cygne ». Un chemin vers la grâce semé d’embûches, de contrariétés, de découragements, de bienveillance, de découvertes et d’éblouissements, de choix, qui permettent de trouver sa place.
Ramona Badescu revisite le célèbre conte du Vilain petit canard et en livre une adaptation contemporaine et touchante, qui invite à la tolérance.

Ramona Badescu a écrit un livre audacieux autour du sujet du petit canard.

Même pour les jeunes lecteurs qui connaissent ce conte, je pense qu’il sera utile de les accompagner lors de leur découverte.

J’étais éblouie lors de ma lecture par la force imaginaire de l’auteur.

Et surtout subjuguée par les dessins de Fanny Dreyer. Découverte d’un monde tout à fait à part.

Extra.

La Poya

Présentation de l’éditeur
Un petit garçon accompagne pour la première fois un troupeau de vaches lors de sa fameuse montée en alpages. Pour sa vache Lise, c’est également un baptême. Ensemble ils se préparent à cette ascension si particulière.
Un événement important dans la tradition alpine, mis en image par Fanny Dreyer dans un leporello qui représente avec talent le cheminement des animaux à la montée, et à la descente.

La poya (qui signifie en arpitan « montée », «  côte », en français puy, du latin podium1) ou montée en alpage est le nom de la transhumance dans les Alpes suisses. Ce terme est aussi utilisé en France en particulier dans la vallée de Chamonix, dans les Alpes et dans le sud du Jura. Elle fait partie des traditions vivantes de Suisse.
En Suisse, dans le village d'Estavannens (en Gruyère), la Poya est une tradition séculaire qui dure encore, où art et fête populaire se joignent à l'agriculture. Cette région est spécialisée dans l'élevage et la fabrication de fromage.

source et suite

Avant la découverte de cet album, je savais à peu près ce que c’était, la Poya. Quelques recherches et la lecture de ce beau livre de Fanny Dreyer m’en a appris plus.

Après mon enthousiasme pour le travail de cette illustratrice dans moi, canard, je voulais poursuivre avec elle. Et c’est une belle tradition qu’elle a joliment mise en image.

Curieuse de voir la suite de cette artiste.

Avec le prénom de cette vache, je ne pouvais qu'aller voir de plus près ce livre !! J'ai beaucoup aimé l'histoire, première expérience de transhumance pour ce petit garçon, et les illustrations de Fanny Dreyer sont d'une évidente simplicité, à la fois très lisibles et pleines de petits détails, un album accordéon sur la montagne qu'on s'imagine tout à fait regarder avec un petit...

Histoire: Stéphanie Corinna Bille


Le mystère du monstre

Présentation de l’éditeur
En 1946 quand plusieurs moutons sont tués par une bête non identifiée, les habitants du Valais en Suisse commencent à avoir peur…
Personne ne sait de quoi il s’agit. Le Grand-Gendarme et les experts enquêtent mais ne réussissent pas à se mettre d’accord. Pour l’oncle René-Pierre c’est un lynx, tandis que pour Grand-oncle Maurice c’est un chien vorace…
Le monstre parcourt de grandes distances en peu de temps et tout le monde croit le voir ! Des battues sont organisées avec des chasseurs célèbres. Un piège est même construit avec comme appât un bon morceau d’agneau. On creuse une fosse mais rien n’y fait. Seul un gendarme se retrouve dans le trou.
La traque prend finalement fin deux ans plus tard, en 1948…

On me dit toujours qu’il faut y avoir aussi une sensation de peur dans certaines histoires pour les enfants. Dans celle-ci elle y est définitivement.

Voilà un moment à partager autour d’un feu de bois, idéalement dans une cabane en pleine forêt avec beaucoup de sons étrangers autour

J’ai eu peur… et je me suis réjouie de découvrir cette histoire.

Côté illustrations j’en ressors moins emballée. Fanny Dreyer m’a plus convaincu dans d’autres albums.

La colonie de vacances

Présentation de l’éditeur
Une semaine de colonie de vacances, racontée à travers les regards croisés de cinq enfants aux âges et aux tempéraments différents : Louise, Marco, Jeanne, Nina et Ali.
Des préparatifs à l'anxiété du voyage en bus, des premières rencontres aux joies de la vie collective, Fanny Dreyer évoque le cheminement vers l'autonomie et l'épanouissement, ainsi que la capacité enfantine à se recréer un équilibre en dehors des repères familiaux.
En réinscrivant chaque individualité au sein du groupe, l'autrice-illustratrice pose un regard à la fois attentif et enchanté sur ces petites sociétés qui s'inventent le temps des vacances. C'est également la relation des enfants à la nature, au cœur des événements de la colonie, que Fanny Dreyer célèbre en autant de tableaux qui exhalent une douceur et une grâce magnétiques.

Je ne sais pas pour vous, mais moi j’ai été en colonie de vacances… et c’était l’horreur pour moi

Mais cela ne m’a pas empêché d’aimer cette aventure aux côtés de Fanny Dreyer.

Cet album sent le vécu… ou elle a rencontré beaucoup d’enfants qui lui ont raconté leurs expériences lors de cette façon à part pour partir en vacances.

Ainsi j’ai retrouvé tout ce que je m’avais imaginé qu’on ferait en colonie de vacances et je comprends que les enfants qu’elle a choisi de mettre au centre pour témoigner de leurs semaine, ont adoré leur séjour.
Si mes trois semaines en Suisse auraient eu cet aspect, je serais revenue satisfaite

« Revivre » ainsi cette expérience (même la maison sur la couverture ressemble à l’auberge de jeunesse dans laquelle on séjournait) m’a fait un effet positif.

Comme toujours côté images, Fanny Dreyer sait convaincre. On passe un très bon moment avec cette histoire.

À mettre en toutes les mains…