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Joseph Mitchell

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Message par kenavo Mer 29 Nov - 5:21

Joseph Mitchell A171

Mitchell devant le Sloppy Louie’s Restuarant. Il a écrit un portrait du propriétaire, Louis Morino, en 1952.
C’est le premier récit du livre Le font du port.



Joseph Quincy Mitchell, né le 27 juillet 1908 à Fairmont et mort le 24 mai 1996 à New York, est un écrivain et journaliste américain.


source et suite

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Message par kenavo Mer 29 Nov - 5:22

Joseph Mitchell A23
Le Secret de Joe Gould
Présentation de l’éditeur
«Avec son pardessus trop grand, sa tête nue et sa figure sale, l'homme, malgré sa barbe, avait un air enfantin, égaré : un enfant qui se serait amusé avec des petits camarades à essayer des vêtements d'adulte au grenier.»

Devenu une sorte de légende urbaine, Joe Gould a hanté les cafés, les diners, les bars, les trous à rats de Greenwich Village. Il se vantait d'écrire une oeuvre totale, fruit de vingt mille conversations, dont les rares fragments publiés ont inspiré l'avant-garde littéraire des années 1920. Quatre décennies plus tard, Joseph Mitchell, lui-même portraitiste de génie au New Yorker, se lance à la poursuite de ce manuscrit mythique et en tire son propre roman, Le Secret de Joe Gould, un livre culte, que l'on brûle encore de faire découvrir.
Lecture qui date de quelques années...

Joe Gould était un personnage tout à fait à part et Joseph Mitchell en a fait un portrait sublime.

« En hiver, par les jours de grand froid, il glisse une couche de journaux entre sa chemise et son maillot de corps. « Je suis snob, dit-il. Je n’utilise que le Times »

Ce livre se constitue en fait de deux textes. Le premier « Le professeur Mouette » a été écrit en 1942 et puis « Le secret de Joe Gould », écrit en 1964 qui est un vrai jeu de piste pour retrouver les traces que Joe Gould a laissé dans la ville de New York.


Le film de Stanley Tucci

Joseph Mitchell A25

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Message par kenavo Mer 29 Nov - 5:22

Joseph Mitchell A170 / Joseph Mitchell Aa107
The Bottom of the Harbor / Le fond du Port
Présentation de l’éditeur
Dedalus du Lower East Side, Joseph Mitchell a su peindre les rues du vieux Manhattan comme retranscrire la drôlerie désespérée de sublimes anonymes bringuebalant l'Histoire dont ils sont les héritiers. Chacun de ses caractères entonne tour à tour son aria : le patron d'un restaurant, le marin-pêcheur, l'ostréiculteur, le prêcheur composent l'oratorio d'une cité en perpétuel mouvement. La déambulation hasardeuse de l'arpenteur urbain est à l'image de ses digressions fulgurantes : imbriquées les unes dans les autres comme les blocks aux quartiers. Quand en 1960 paraît Le Fond du port, Joseph Mitchell a cinquante et un ans. Soutier du journalisme, il est devenu un auteur littéraire à part entière. L'attention au détail, le sens de la construction, la minutie obsessionnelle, il avait élevé le reportage au rang d'art et mêlé fiction et réalité avec une maestria inégalée. Inoubliable volume, Le Fond du port, tient autant de la chronique d'un temps révolu que de la collection littéraire, au sens d'un inventaire cabossé par la poésie des rues et des noms, Fulton Street, Louie Morino, M. Hunter comme autant de notes d'un blues du macadam.
J’avais bien aimé ma lecture de Le Secret de Joe Gould, mais par après j’ai oublié un peu l’auteur.

Toute contente de voir son nom pour cette nouvelle parution en français, j’étais partante de faire un tour dans un New York en noir et blanc avec lui.

Et oui, les années 50… il y a tout plein de photos en noir et blanc dans ma tête et c’est fascinant comment Joseph Mitchell a pu ajouter quelques impressions pour cette ville lors de ces années.

Ce livre est constitué de six récits. Comme pour tout autre recueil de plusieurs textes, il y a du bon et du moins bon. Celui qui parle des rats de New York (étonnant qu’ils fassent déjà dans le passé part entier avec cette ville) n’avait pas tout pour m’enthousiasmer Wink

J’ai surtout succombé au charme de deux portraits qu’il fait dans les récits Là-haut dans le vieil hôtel et La tombe de M. Hunter. Il amène son lecteur tout près de ces gens et de leur histoire. Fascinant. New York perd son anonymat et devient « des gens ». Tout plein de gens… dans ce livre il en a croqué quelques-uns qui vont rester en ma mémoire…

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Message par kenavo Mar 16 Fév - 3:37

Joseph Mitchell A3292
Arrêtez de me casser les oreilles
Présentation de l’éditeur
" De temps en temps, quelqu'un lâche quelque chose de tellement inattendu que ça en devient magnifique ", écrit Joseph Mitchell en préambule de ce recueil au titre teinté d'ironie. Récit choral des bas-fonds de New-York, publié à l'origine en 1938, Arrêtez de me casser les oreilles peint en une série d'articles et de portraits un panorama miniature de la Grande Dépression. On repère dans ces premiers textes – la jeunesse, son enthousiasme, sa gueule de bois et ses imprudences – tout ce qu'il s'est ensuite efforcé de dissimuler. On relève une maturité évidente dans le choix des sujets et un humour désabusé omniprésent, et on décèle d'emblée la marque de fabrique propre aux portraits de Joseph Mitchell – cette empathie pour son prochain, même quand celui-ci est fou à lier, une appréciation anthropologique de ce qui est décalé et raffiné. Des strip-teaseuses du burlesque aux prédicateurs de Harlem, d'un éditeur anarchiste à la tenancière d'un cinéma du Bowery, de la description des antiquités de l'un de ses bars fétiches de Manhattan à l'inventaire des speakeasy de la prohibition, sans oublier des joueurs de baseball en sous-vêtements d'hiver, des prestidigitateurs vaudou, ou une boxeuse qui fut comtesse, toute une galerie de personnages hauts en couleurs.

N'allez pas croire cependant que j'en veuille à tous ces gens qui me rabattent les oreilles du matin au soir. Les seuls que je ne prends aucun plaisir à écouter sont les femmes de la haute société, les capitaines d'industrie, les écrivains célèbres, les ministres de culte, les explorateurs, les acteurs de cinéma ainsi que toutes les actrices de moins de trente-cinq ans. Je pense que pour ce qui est de la conversation, les représentants les plus intéressants de l'espèce humaine sont les anthropologues, les paysans, les prostituées, les psychiatres, et aussi quelques barmen.
Comme souvent avec les recueils, les éditeurs changent l’assortiment et ainsi on ne peut que très rarement dire qu’on a lu « le même » livre dans différentes langues.

Je suis surtout contente de voir qu’on continue de publier cet auteur/journaliste et belle coïncidence – le moment que j’ai voulu retrouver sa plume pour lire son portrait de Mazie – en voilà une version française.

En anglais, j’ai retrouvé Mazie dans ce livre que j’ai de lui
Joseph Mitchell Aaa1536

Up in the Old Hotel


In 1940, a New Yorker journalist, Joseph Mitchell, wrote a profile of Gordon-Phillips and coined the name "Saint Mazie".
source

J’aime bien ses écrits, mais cette fois-ci j’ai seulement lu ses impressions pour Mazie.

Je l’ai rencontré dans le livre de Jami Attenberg mais avec Joseph Mitchell, on va la connaître encore plus personnellement, il était un contemporain d’elle.

C’est un très beau texte qui complète le portrait de cette femme extraordinaire.

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Message par kenavo Jeu 23 Sep - 1:51

Pete Hamill mentionne cette nouvelle
Joseph Mitchell A704

The Old House at Home


on peut la lire en version anglaise en ligne ou retrouver dans ce recueil

Joseph Mitchell Aa2931

Le merveilleux saloon de McSorley
Récits New-Yorkais

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