Joyce Carol Oates
+8
Aeriale
kenavo
Luciole
darkanny
Epi
Odrey
domreader
Merlette
12 participants
Books en Stock :: Hey Billie Y'a quoi dans ta bibliothèque ? :: Littérature nord-américaine :: Auteurs nés avant 1941
Page 3 sur 5
Page 3 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
Re: Joyce Carol Oates
oui... heu... c'est ça
à ton ton, ça risque d'aller loin dans la perversité, c'est ça ?!
à ton ton, ça risque d'aller loin dans la perversité, c'est ça ?!
_________________
“Il n’y a point de génie sans un grain de folie.” Aristote
Luciole- Messages : 1047
Date d'inscription : 04/12/2016
Age : 49
Localisation : France - Pays de la Loire
Re: Joyce Carol Oates
Non, pas si loin Luciole. Si mes souvenirs sont bons, c'est assez prévisible mais il se laisse lire, je crois que je l'avais bien aimé quand même.
_________________
Let It Be
Epi- Messages : 1943
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Joyce Carol Oates
(J'espère qu'on en saura plus de vos ptêtre futures lectures Oatessiennes.)
_________________
Misunderstood, yeah She's good I can tell
Though everyone tells me I'm under her spell
But I'll never leave her they don't know our deal
Mordicus- Messages : 403
Date d'inscription : 03/12/2016
Re: Joyce Carol Oates
Luciole a écrit:oui... heu... c'est ça
à ton ton, ça risque d'aller loin dans la perversité, c'est ça ?!
C'est le seul JCO qui ne m'ait pas plu, je l'ai trouvé trop outré justement, presque ridicule (elle sait se montrer tellement plus subtile ailleurs).
_________________
“With freedom, books, flowers, and the moon, who could not be happy?” Oscar Wilde
Merlette- Messages : 2334
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Joyce Carol Oates
Céline a écrit:Luciole a écrit:oui... heu... c'est ça
à ton ton, ça risque d'aller loin dans la perversité, c'est ça ?!
C'est le seul JCO qui ne m'ait pas plu, je l'ai trouvé trop outré justement, presque ridicule (elle sait se montrer tellement plus subtile ailleurs).
D'acc, cela me donne la tendance à venir !
Là, j'en suis à la moitié environ. C'est assez prévisible pour l'instant...
_________________
“Il n’y a point de génie sans un grain de folie.” Aristote
Luciole- Messages : 1047
Date d'inscription : 04/12/2016
Age : 49
Localisation : France - Pays de la Loire
Re: Joyce Carol Oates
- Délicieuses pourritures -
Lu en janvier 2017
Assurément ce roman montre une grande perversité. A chaque instant, Joyce Carol Oates est maître dans l'art de suggérer une suitedont on n'ose pas se dire que c'est possible... mais si !
Malgré tout, je trouve que l'histoire de ce livre n'est pas très profonde en réalité. Il s'agit d'un récit, certes extrêmement bien écrit, d'un fait divers sordide.
Mais... je recommande malgré tout ! Si comme moi vous aimer savoir jusqu'où l'être humain est capable d'aller, que ce soir au delà des règles morales, sociétales et même de ses propres limites psychologique, alors foncez ! C'est cette description de la transgression que j'ai aimé !
Lu en janvier 2017
Assurément ce roman montre une grande perversité. A chaque instant, Joyce Carol Oates est maître dans l'art de suggérer une suitedont on n'ose pas se dire que c'est possible... mais si !
Malgré tout, je trouve que l'histoire de ce livre n'est pas très profonde en réalité. Il s'agit d'un récit, certes extrêmement bien écrit, d'un fait divers sordide.
Mais... je recommande malgré tout ! Si comme moi vous aimer savoir jusqu'où l'être humain est capable d'aller, que ce soir au delà des règles morales, sociétales et même de ses propres limites psychologique, alors foncez ! C'est cette description de la transgression que j'ai aimé !
_________________
“Il n’y a point de génie sans un grain de folie.” Aristote
Luciole- Messages : 1047
Date d'inscription : 04/12/2016
Age : 49
Localisation : France - Pays de la Loire
Re: Joyce Carol Oates
-Le valet de pique-
Je ne ferai pas le résumé, @Céline en a fait un très bon commentaire et on gardera le suspense! Mais l'histoire de ce bon père de famille, mari attentionné, écrivain reconnu et très respectueux de son prochain, qui écrit de nuit et sous pseudo des thrillers glauques complètement immoraux est une vraie bombe à retardement! JCO nous y entraîne tranquillement, en prenant le temps de distiller tout de même quelques indications à mesure que l'on avance dans l'intrigue.
Des petites phrases jetées au hasard sur son passé, qui nous semblent au premier abord peu compréhensibles, des questions en suspens qui peuvent éventuellement nous entraîner sur des fausses pistes, bref un climat de plus en plus opaque qui s'intensifie lorsque le basculement survient. Lorsque cette petite voix intérieure qui accompagne les pensées de Andrew se réveille et finit par prendre le dessus: ce fameux Valet de pique. Son double, son côté Mr Hyde, cette partie sombre qu'il tente peut être d'étouffer en lui...Qui est donc Andrew J Rush?
Encore une démonstration brillante de l'incroyable talent de l'auteure qui n'en finit pas de jouer avec les aspects noirs et complexes que peuvent revêtir certaines personnalités, pour ici atteindre une forme de paroxysme. Les références à Poe, Stephen King et d'autres sont nombreuses, mais j'ai aussi pensé à Hubert Selby Junior dans Démon, et retrouvé le même mécanisme terrifiant de précision sur cette forme de folie que représente la schizophrénie.
Faites vous délicieusement peur et courez le lire! Excellent roman
« Il y avait sur notre propriété, dans un champ voisin de la Mill Brook, une zone marécageuse où flottait une odeur prononcée de pourriture, de fumier. C’était très probablement une fosse, recueillant jadis les excréments animaux de la ferme. Irina et moi avions découvert le “marais” – comme nous le dénommions (par euphémisme) – et envisagé de le faire combler. […]Le Valet de pique était ce marais mouvant et dangereux. Vous pouviez y jeter une terre compacte… elle serait engloutie. Vous pouviez poser des planches à sa surface… elles seraient englouties.
Je ne ferai pas le résumé, @Céline en a fait un très bon commentaire et on gardera le suspense! Mais l'histoire de ce bon père de famille, mari attentionné, écrivain reconnu et très respectueux de son prochain, qui écrit de nuit et sous pseudo des thrillers glauques complètement immoraux est une vraie bombe à retardement! JCO nous y entraîne tranquillement, en prenant le temps de distiller tout de même quelques indications à mesure que l'on avance dans l'intrigue.
Des petites phrases jetées au hasard sur son passé, qui nous semblent au premier abord peu compréhensibles, des questions en suspens qui peuvent éventuellement nous entraîner sur des fausses pistes, bref un climat de plus en plus opaque qui s'intensifie lorsque le basculement survient. Lorsque cette petite voix intérieure qui accompagne les pensées de Andrew se réveille et finit par prendre le dessus: ce fameux Valet de pique. Son double, son côté Mr Hyde, cette partie sombre qu'il tente peut être d'étouffer en lui...Qui est donc Andrew J Rush?
Encore une démonstration brillante de l'incroyable talent de l'auteure qui n'en finit pas de jouer avec les aspects noirs et complexes que peuvent revêtir certaines personnalités, pour ici atteindre une forme de paroxysme. Les références à Poe, Stephen King et d'autres sont nombreuses, mais j'ai aussi pensé à Hubert Selby Junior dans Démon, et retrouvé le même mécanisme terrifiant de précision sur cette forme de folie que représente la schizophrénie.
Faites vous délicieusement peur et courez le lire! Excellent roman
Aeriale- Messages : 11937
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Joyce Carol Oates
Aeriale a écrit:
Des petites phrases jetées au hasard sur son passé, qui nous semblent au premier abord peu compréhensibles, des questions en suspens qui peuvent éventuellement nous entraîner sur des fausses pistes, bref un climat de plus en plus opaque qui s'intensifie lorsque le basculement survient.
C'est tout à fait ça, merci pour tes impressions @Aeriale! Et quand les révélations surviennent, elles ne font qu'ouvrir des portes sur d'autres mystères! Délire schizophrénique ? Fantastique ? A nous de trancher, si on y arrive...
Très sombre et angoissant donc, avec comme le ricanement en arrière-plan du valais de pique!
_________________
“With freedom, books, flowers, and the moon, who could not be happy?” Oscar Wilde
Merlette- Messages : 2334
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Joyce Carol Oates
Merci Céline, c'est grâce à ton topo que je l'ai pris!Céline a écrit:C'est tout à fait ça, merci pour tes impressions @Aeriale! Et quand les révélations surviennent, elles ne font qu'ouvrir des portes sur d'autres mystères! Délire schizophrénique ? Fantastique ? A nous de trancher, si on y arrive...
Très sombre et angoissant donc, avec comme le ricanement en arrière-plan du valais de pique!
J'ai adoré la petite voix en off...Il me semble qu'elle a déjà eu recours à ce procédé! Efficace en tour cas
- Spoiler:
- C'est vrai que l'on n'en saura pas plus sur le fameux plagiat, mais c'est pas plus mal, ça nous permet d'inventer une autre version, comme tu dis. Par exemple qu'il ait pu déjà venir chez la folle dans ses moments d'absence. Mais c'est impossible, on imagine pas King faire de même
Aeriale- Messages : 11937
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Joyce Carol Oates
Aeriale a écrit:
J'ai adoré la petite voix en off...Il me semble qu'elle a déjà eu recours à ce procédé! Efficace en tour cas
- Spoiler:
C'est vrai que l'on n'en saura pas plus sur le fameux plagiat, mais c'est pas plus mal, ça nous permet d'inventer une autre version, comme tu dis. Par exemple qu'il ait pu déjà venir chez la folle dans ses moments d'absence. Mais c'est impossible, on imagine pas King faire de même
- Spoiler:
- Oui, ça fait douter! Il reste aussi de grandes zones d'ombres sur la tragédie avec son frère...
_________________
“With freedom, books, flowers, and the moon, who could not be happy?” Oscar Wilde
Merlette- Messages : 2334
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Joyce Carol Oates
Noté dans le carnet !!
_________________
'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3627
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Ile de France
Re: Joyce Carol Oates
Merci, je note également !
_________________
“Il n’y a point de génie sans un grain de folie.” Aristote
Luciole- Messages : 1047
Date d'inscription : 04/12/2016
Age : 49
Localisation : France - Pays de la Loire
Re: Joyce Carol Oates
Blonde
Ce passage est terrible en ce qu’il résume parfaitement ce qu’a été Marilyn pour Hollywood, machine à rêves qui fait les stars tout en les déglinguant. Marilyn était un pur produit, exploitée sans que son talent ne soit jamais vraiment reconnu. Hollywood avait décidé d’en faire un sex-symbol, la personnalité de l’actrice, son désir d’interpréter des rôles sérieux, sa recherche obstinée de la perfection n’intéressaient personne.
Bien sûr, la vie de Marilyn, on la connaît et on n'apprend rien de nouveau mais le portrait intime de cette jeune femme fragile, à la poursuite d'un bonheur insaisissable, et dont JCO s’est prise de passion, émeut. Née de père inconnu, malmenée par une mère dépressive, placée en orphelinat, elle ira de foyer en foyer, et sera mariée dès l'âge légal atteint. Un petit moment de bonheur qui ne durera pas. Le jeune époux part à la guerre et Norma Jeane qui se retrouve seule doit subvenir à ses besoins du mieux qu'elle peut. Mais elle est jolie et sexy et pas très farouche, un photographe la remarque et alors commence la lente et pénible ascension qui transformera Norma Jeane en Marilyn, une des icônes d'Hollywood les plus adulées des années 50.
JCO s'attache plus à Norma Jeane qu'à la star Marilyn et nous offre parfois très en détails des pans de vie entiers de cette jeune femme trop souvent incomprise. Même si JCO prévient le lecteur en introduction qu'il s'agit bien d'une fiction et qu'il ne doit pas chercher la vérité biographique dans son livre, il n'en reste pas moins que cette bio-fiction est assez fidèle à ce que fut sa vie.
Mais ce qui frappe, c'est la tendresse que semble avoir JCO pour son héroïne, ce qui est assez rare dans son œuvre même si elle fait preuve en général de beaucoup d'empathie pour ses personnages, elle garde toujours une certaine distance et je ne crois pas l'avoir vue aussi sentimentale, occultant bien souvent les côtés négatifs de l'actrice pour mettre en avant une personnalité instable certes mais touchante de naïveté et d’innocence, sa soif d’amour et de connaissance qu’elle ne parviendra jamais à satisfaire parce que, avec un physique pareil, pourquoi chercherait-on à savoir si elle a aussi un cerveau ? On ne lui demande pas d’être intelligente mais de jouer les dumb blondes et on la confond souvent avec ses rôles.
Ce qui est fort c’est la façon dont le roman est construit. D’un côté, il y a une narration réaliste, les faits vérifiables. De l’autre côté, en se mettant dans la tête de Norma Jeane (et JCO est très forte pour entrer dans la tête de ses personnages, réels ou pas), en nous livrant ses pensées intimes, ses désirs secrets, ses doutes, ses peurs, JCO nous donne l’illusion d’explorer le monde intérieur de Norma Jeane et c’est là qu’elle est la plus touchante. Elle est décrite comme un être sensible, intelligent, mais qui manque d’assurance, qui a peur de devenir folle, à la recherche du grand amour et de la perfection dans son travail. JCO use de différents procédés pour y parvenir, les voix sont multiples (dieu, poésie, témoignages, lettres, hallucinations, …) ce qui donne parfois quelque chose d’un peu confus mais absolument passionnant et le millier de pages qui pourrait faire un peu peur au début se lit sans ennui et je dois dire que j’ai eu du mal à me séparer de Norma Jeane, elle m’a manqué longtemps après la fin de ma lecture.
Pour moi, un des meilleurs de JCO que j’aie lu.
MARILYN MONROE was a robot designed by The Studio. Too fucking bad we couldn’t patent it.
Ce passage est terrible en ce qu’il résume parfaitement ce qu’a été Marilyn pour Hollywood, machine à rêves qui fait les stars tout en les déglinguant. Marilyn était un pur produit, exploitée sans que son talent ne soit jamais vraiment reconnu. Hollywood avait décidé d’en faire un sex-symbol, la personnalité de l’actrice, son désir d’interpréter des rôles sérieux, sa recherche obstinée de la perfection n’intéressaient personne.
Bien sûr, la vie de Marilyn, on la connaît et on n'apprend rien de nouveau mais le portrait intime de cette jeune femme fragile, à la poursuite d'un bonheur insaisissable, et dont JCO s’est prise de passion, émeut. Née de père inconnu, malmenée par une mère dépressive, placée en orphelinat, elle ira de foyer en foyer, et sera mariée dès l'âge légal atteint. Un petit moment de bonheur qui ne durera pas. Le jeune époux part à la guerre et Norma Jeane qui se retrouve seule doit subvenir à ses besoins du mieux qu'elle peut. Mais elle est jolie et sexy et pas très farouche, un photographe la remarque et alors commence la lente et pénible ascension qui transformera Norma Jeane en Marilyn, une des icônes d'Hollywood les plus adulées des années 50.
JCO s'attache plus à Norma Jeane qu'à la star Marilyn et nous offre parfois très en détails des pans de vie entiers de cette jeune femme trop souvent incomprise. Même si JCO prévient le lecteur en introduction qu'il s'agit bien d'une fiction et qu'il ne doit pas chercher la vérité biographique dans son livre, il n'en reste pas moins que cette bio-fiction est assez fidèle à ce que fut sa vie.
Mais ce qui frappe, c'est la tendresse que semble avoir JCO pour son héroïne, ce qui est assez rare dans son œuvre même si elle fait preuve en général de beaucoup d'empathie pour ses personnages, elle garde toujours une certaine distance et je ne crois pas l'avoir vue aussi sentimentale, occultant bien souvent les côtés négatifs de l'actrice pour mettre en avant une personnalité instable certes mais touchante de naïveté et d’innocence, sa soif d’amour et de connaissance qu’elle ne parviendra jamais à satisfaire parce que, avec un physique pareil, pourquoi chercherait-on à savoir si elle a aussi un cerveau ? On ne lui demande pas d’être intelligente mais de jouer les dumb blondes et on la confond souvent avec ses rôles.
Ce qui est fort c’est la façon dont le roman est construit. D’un côté, il y a une narration réaliste, les faits vérifiables. De l’autre côté, en se mettant dans la tête de Norma Jeane (et JCO est très forte pour entrer dans la tête de ses personnages, réels ou pas), en nous livrant ses pensées intimes, ses désirs secrets, ses doutes, ses peurs, JCO nous donne l’illusion d’explorer le monde intérieur de Norma Jeane et c’est là qu’elle est la plus touchante. Elle est décrite comme un être sensible, intelligent, mais qui manque d’assurance, qui a peur de devenir folle, à la recherche du grand amour et de la perfection dans son travail. JCO use de différents procédés pour y parvenir, les voix sont multiples (dieu, poésie, témoignages, lettres, hallucinations, …) ce qui donne parfois quelque chose d’un peu confus mais absolument passionnant et le millier de pages qui pourrait faire un peu peur au début se lit sans ennui et je dois dire que j’ai eu du mal à me séparer de Norma Jeane, elle m’a manqué longtemps après la fin de ma lecture.
Pour moi, un des meilleurs de JCO que j’aie lu.
_________________
Let It Be
Epi- Messages : 1943
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Joyce Carol Oates
wow... quel commentaire... merci, cela donne sacrément envie!!
_________________
Life is a lot like Jazz
Best when you improvise
George Gershwin
Re: Joyce Carol Oates
Merci pour ce beau commentaire @Epi, il fait très bien ressortir tout ce que ce livre a d'exceptionnel.
_________________
“With freedom, books, flowers, and the moon, who could not be happy?” Oscar Wilde
Merlette- Messages : 2334
Date d'inscription : 29/11/2016
Page 3 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
Books en Stock :: Hey Billie Y'a quoi dans ta bibliothèque ? :: Littérature nord-américaine :: Auteurs nés avant 1941
Page 3 sur 5
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum