Paolo Barbaro
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Paolo Barbaro
Paolo Barbaro (1922 – 2014) - alias Ennio Gallo - était un écrivain et ingénieur italien.
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Re: Paolo Barbaro
Lunaisons vénitiennes
Ces lunaisons vénitiennes sont un recueil de 24 courts textes, deux pour chaque mois.Présentation de l’éditeur
Infatigable piéton de Venise, Paolo Barbaro a l'œil d'un peintre. Il note les plus infimes nuances de la couleur de l'eau et du ciel, les reflets, les miroitements, les chatoiements de la lumière sur la pierre d'Istra, les variations de saisons.
Sous la plume de l'auteur émerge, pour notre bonheur, la face cachée d'une Venise insoupçonnée, âpre, inhospitalière. Tantôt requiem pour une ville morte, tantôt prière pour la guérison d'une maladie, Lunaisons vénitiennes est d'abord un poème, d'un lyrisme discret, à la gloire menacée d'une ville sans laquelle la beauté du monde ne serait pas ce qu'elle est.
Ainsi on parcourt pendant une année la Sérénissime aux côtés de Paolo Barbaro.
Il ne faut certainement pas s’imaginer qu’on va avoir une vue touristique, même pas des visites traditionnelles.
Je croyais que j’avais déjà lu à peu près tout ce qui peut se dire sur cette ville. Et voilà que j’ai fait des tours tout à fait nouveaux et extraordinaires.
Paolo Barbaro est non seulement un fin connaisseur, mais il est aussi éperdument amoureux de sa ville.
Et en grand amoureux il est aussi prêt à défendre sa bien-aimée contre les grands paquebots qui risquent de perturber la balance fragile des maisons sur leurs piloris… ou l’apparition de plus en plus d’algues, signe de la pollution des canaux (dans lesquels, il se souvient, on pouvait nager dans le temps…)
Une belle visite de ma ville de prédilection.
Olivier Barrot présente ce livre ici
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Re: Paolo Barbaro
Les deux saisons
Dans la première partie, Le premier été, on retrouve une histoire d’adultère, déjà si souvent rencontré dans d’autres livres… mais le tout change à cause de la toile du fond : Venise. La ville devient presque personnage principal et on se laisse guider par Paolo Barbara à travers les différentes rues… c’est délicieux.Présentation de l’éditeur
Les saisons qui donnent son titre au roman de Paolo Barbaro ne sont pas seulement celles du temps, mais aussi — et surtout — celles de l’âme, du corps, de la vie.
Dans la première partie de ce diptyque, Dario, assureur dans la quarantaine avec femme et enfants, poursuit le désir et l'ardeur perdu auprès de Bruna, qui, deux après-midi par semaine, après le travail, l’attend chez elle sur l'île de Sant’Elena, à Venise. Dans la succession de la douce monotonie amoureuse, il suffira pourtant d'un tout petit changement pour rompre l’enchantement de l’idylle.
Dans la seconde saison, le protagoniste, que la maladie condamne désormais à une immobilité définitive, observe le monde de son appartement vénitien. C’est une chronique de la fin, un congé serein et conscient donné à la réalité qui l’entoure, tandis que sa vie se réduit à une pièce, à la voix de sa femme, à la visite d’un ami, aux images d’un passé lointain. Dans l’entrelacs de ces vagues de récits et de souvenirs, Venise se manifeste comme le véritable acteur à la vie profonde, avec ses ponts, ses canaux, ses places, ses jardins secrets et ses terrasses sur la mer. L’acqua alta devient allégorie de la fin qui menace, même si une autre métaphore s’impose peu à peu, celle de l’espoir. Car dans son vieillissement, l’homme ressemble à ce quartier de Sant’Elena où Dario poursuivait une passion qu’il croyait perdue : comme l’île où il se rendait, il voit changer sa forme extérieure, mais il sait aussi que restera toujours en lui un être inquiet, fasciné par la beauté et reconnaissant au monde de tout ce qu’il offre.
Les deux saisons, ouvrage posthume de l’auteur, est une élégie à l’immuable et poignante brièveté du temps humain, célébrée dans le décor d’une ville sans égale.
La deuxième partie Journal d’Hiver ne m’a pas autant emporté.
Tout d’abord il s’agit d’un texte, présenté comme journal, ainsi il y a des petits bouts de texte qui se veulent bien en cohérence avec le personnage qui les note, mais qui décrivent mille et une chose.
Cela peut être tout à fait intéressant, j’ai beaucoup aimé p.ex. les moments quand le personnage revient vers son passé.
Mais cela m’était un peu trop décousu, il me manquait un petit bout qui m’a enthousiasmé à fond.
Mais il va toujours rester la première partie et celle-là est mon grand coup de cœur pour cet auteur.
un commentaire par René de Ceccatty
Gravure de Pierre-Yves Gabioud pour l’édition de tête (40 exemplaires)
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