Paolo Cognetti

Paolo Cognetti, né le 27 janvier 1978 à Milan, est un écrivain italien.


source et suite

Carnets de New York

Présentation de l’éditeur
« Qu’allais-tu faire là-bas ? Tes amis te le demandaient souvent : pourquoi encore cette ville ? Pourquoi tout ce temps ? Qu’y a-t-il à New York que tu ne connais pas déjà ? Parfois tu te le demandais aussi. Tu l’avais arpentée en long, en large et en travers, si bien que tu la connaissais mieux que ta ville natale. “Pour écrire” était la réponse qui coupait court à toute question. Mais il y avait quelque chose d’autre de trop difficile à expliquer. »

En 2003, Paolo Cognetti, âgé de 25 ans, se rend à New York pour réaliser une série de films documentaires sur la littérature américaine. Le jeune écrivain tombe sous le charme de la ville qui ne dort jamais et, pendant dix ans, il n’aura de cesse d’y retourner. Ces Carnets de New York sont le récit de ses multiples allers-retours dans la ville « des chasseurs de fortune, des souffleurs de bulles de savon et des rêves brisés ».

Dans cette langue qui n’appartient qu’à lui – divin mélange de simplicité et de poésie –, il nous entraîne sur les pas de ses héros littéraires, Melville, Whitman, Ginsberg, Capote ou encore Paley, Salinger et Kerouac. Il déambule dans Brooklyn, « la ville des écrivains », erre entre les gratte-ciel de Manhattan, traîne sa solitude le long de l’Hudson ou de l’East River, fait une pause chez Ozzie’s pour noircir les pages de son carnet. Comme toujours avec Paolo Cognetti, il n’est de voyage sans rencontres et nouvelles amitiés : à chaque retour à New York, le voilà qui retrouve ses amis italo-américains, Bob, son « oncle de Brooklyn » qui doit ses rudiments d’italien à lecture de Moravia et Jimmy, qui nourrit une passion pour Mussolini et n’a jamais mis les pieds en Italie.

Illustré de neuf cartes dessinées par l’auteur, ces carnets sont une ode à New York, « ses ponts, ses îles, ses automnes, ses habitants mi-réels, mi-fantastiques ».

Il y a quelques années, les secousses du séisme Cognetti m’avaient naturellement aussi atteints lors de ses premières parutions. Dans de tels cas, je suis la vague ou je la fuis. Dans son cas, j’ai pris la poudre d’escampette. Je ne saurais pas dire pourquoi. Je ne le sentais pas pour moi.

Tout cela change naturellement quand un auteur parle de New York

Et n’importe si les textes datent d'il y a des années… c’est plus fort que moi, je dois y jeter un œil.

C’est bien de l’avoir fait pour ce livre, il s’agit d’un petit coup de cœur.

Même après toutes ces lectures que j’ai déjà fait de cette ville, il m'a surpris avec sa façon de faire.

Il a visité tous les quartiers, le plus souvent avec des auteurs qui y vivaient / ont écrit là-dessus (ce qui a fait agrandir ma liste de romans à lire autour de cette ville).

Ce n’est peut-être pas innovateur comme méthode, mais cela m’a rendu la ville encore un peu plus proche. Et surtout il l'a écrit il y a bien longtemps, au moment qu’il était lui-même en train de se chercher comme auteur. Se « mettre dans les pas » d’autres auteurs n’est pas si mal si on veut soi-même trouver une voix.

Mais il y a aussi des amis qu’il s’est fait lors de ses séjours, des rencontres, des balades à travers cette ville « qui ne dort jamais ».

En ce qui me concerne un livre qui va figurer parmi mes préférés autour de New York… et qui va m’emporter vers d’autres auteurs/lectures qu’il a cité.

Très tentant, en effet :-)

Merci @Kenavo!

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Les Huit montagnes

Une très, très belle plongée au cœur du Val d’Aoste !
Un livre pour tous les amoureux de la montagne, ses sentiers, ses refuges, sa rudesse, sa beauté mais aussi un magnifique roman qui parle de filiation, d’amitié, d’éloignement, de retrouvailles et de construction de soi.
L’histoire est racontée par Pietro, un jeune citadin qui va découvrir la montagne en compagnie de son père, l’été de ses 11 ans. Ses parents vont louer pour la première fois une petite maison dans le village de Grana et y retourneront ensuite tous les ans. 
C’est aussi l’occasion pour Pietro de découvrir une facette de son père qu’il ne connaissait pas et de se lier d’amitié avec Bruno, un garçon du village. Paolo Cognetti raconte merveilleusement bien les liens qui se créent, la complicité qui s’installe, les bons moments partagés sur les sentiers, dans les refuges, à l’assaut des sommets et des glaciers. 
Puis vient le temps de l’adolescence, de la rébellion et de la distance qui s’établit entre Pietro et son père, entre Pietro et son ami. Les années passent, le fossé se creuse…
A la mort de son père, Pietro apprend qu’il a hérité d’une propriété à Grana, sa mère n’est pas au courant, il va devoir y retourner pour en savoir plus. La deuxième partie du livre est encore plus belle, l’auteur nous raconte, toujours par la voix de Pietro (son double ?), les retrouvailles de celui-ci avec Bruno, son frère de cœur, avec la montagne et avec son père, dont il sent la présence partout. Nous assistons alors à sa spectaculaire métamorphose.
Ce livre m’a beaucoup touchée, non seulement parce que j’aime la montagne et que j’y ai retrouvé beaucoup de sensations vécues mais aussi parce qu’il offre de de très belles pages sur l’amitié et sur la relation entre un père et son fils. Paolo Cognetti est décidément un conteur hors pair qui, avec ses personnages profondément humains (la mère aussi est extraordinaire !) nous touche au plus profond.
@domreader, c’est un livre qui plaira sûrement à @ovalire, s’il ne l’a pas déjà lu !

Ah oui, je confirme, il me tente bien celui-là aussi, montagne, amitié, liens familiaux...un secret, il me plairait sûrement.

domreader a écrit:Ah oui, je confirme, il me tente bien celui-là aussi, montagne, amitié, liens familiaux...un secret, il me plairait sûrement.

Je vous le passe fin juillet si tu veux ?

Liseron a écrit:

domreader a écrit:Ah oui, je confirme, il me tente bien celui-là aussi, montagne, amitié, liens familiaux...un secret, il me plairait sûrement.

Je vous le passe fin juillet si tu veux ?

Oui je veux bien merci !

Les Huit Montagnes



Succès mérité pour ce très beau roman, qui peut, à coup sûr plaire au plus grand nombre. Ce qui n'enlève rien à sa qualité.

Il y a tout ce que j'aime.
Cette relation père-fils d'abord, ce père aux valeurs affirmées, qu'il s'efforce de transmettre à son fils.
Cette belle amitié d'enfance qui se noue lors d'un premier été de vacances, et qui va se poursuivre jusqu'à adolescence.
Et puis ce sont les chemins différents qui sont pris, par nécessité, par besoin, parce que c'est ainsi, parce qu'il ne faut pas changer le cours de la vie tracée pour certains.
On peut penser que les personnages féminins sont en retrait, mais elles jouent chacune un rôle important également.
Ce sont ainsi trente ans que nous suivons, accompagnant un autre des personnages essentiels du roman : la montagne. Elle qui sera au cœur des décisions et des destinées de chacun.
Et d'ailleurs, qu'on aime ou pas la montagne, peu importe, c'est un plaisir de s'attacher aux personnages.
Très beau.

Super ! C’est un de mes coups de cœur de l’année ! Une très belle découverte 

Eh ben... Je l’avais oublié celui ci, et ton avis va me le remettre en mémoire!

Aeriale a écrit:Eh ben... Je l’avais oublié celui ci, et ton avis va me le remettre en mémoire!

Parfait si tu ne sais plus quoi lire... 

Les Huit Montagnes
Paolo Cognetti

Pas grand-chose à ajouter à vos commentaires, j'ai vraiment bien aimé ce roman de montagnards que j'ai lu quasiment d'une traite. J'avais vraiment du mal à me détacher de cette histoire d'amitié au long cours entre deux hommes que la montagne réunit. J'ai moins été attirée  par la relation père-fils, mais elle n'était pas inintéressante. Une très bonne découverte, vraiment. Merci à @Liseron pour le prêt, je suis sûre qu'@Ovalire va aimer aussi.

Nightingale a écrit:

Aeriale a écrit:Eh ben... Je l’avais oublié celui ci, et ton avis va me le remettre en mémoire!

Parfait si tu ne sais plus quoi lire... 

Voilà! Mais là, si vous vous y mettez tous, je ne vais y échapper!

@domreader, c’est un livre qui plaira sûrement à @ovalire, s’il ne l’a pas déjà lu !

@Liseron ... J'ai adorré. 
La Montagne comme j'aime, loin des infrastructures, proche des Hommes qui s'y lient. La Montagne qui donne tout, mais qu'on doit respecter.

Ovalire a écrit:

@domreader, c’est un livre qui plaira sûrement à @ovalire, s’il ne l’a pas déjà lu !

@Liseron ... J'ai adorré. 
La Montagne comme j'aime, loin des infrastructures, proche des Hommes qui s'y lient. La Montagne qui donne tout, mais qu'on doit respecter.

@ovalire, j’en étais sure ! Si tu veux, je t’apporte jeudi celui de la deuxième ascension féminine du Mont Blanc, dont j’ai parlé récemment. Pas mal non plus !