Antoine Choplin
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Re: Antoine Choplin
kenavo a écrit:je compatisAeriale a écrit:Ce doit être la chaleur qui liquéfie mon cerveau
On est tous liquéfiés.......

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'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3081
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Ile de France
Re: Antoine Choplin
-Partiellement nuageux-

Ce court récit se passe au Chili. Ernesto vit seul avec Crabe, son chat, et son vieux téléscope Walter, en territoire Mapuche. Ses nuits se passent la tête dans les étoiles, un moyen de s'évader du passé. Alors qu'il se rend à Santiago pour obtenir une subvention sur sa lentille défectueuse, il se rend au Musée de la mémoire où s'affiche parmi d'autres la photo de son amour disparu, Paulina. Recueillie dans ces reflets du passé, une jeune femme à la mèche rebelle et la nuque émouvante, le bouleverse. Son nom est Ema, elle aussi semble perdue dans une tristesse insondable, hantée par les fantômes du passé.
Peu de mots toujours chez cet auteur, mais un style fluide et une élégance dans cette simplicité de ton qui touche d'entrée. Rien n'est précisé si ce n'est les balades dans ce Chili tourmenté où j'ai adoré me retrouver. Une atmosphère tout en retenue comme Choplin sait les inventer, où la distance par rapport aux personnages ou à leur histoire, crée le mystère mais leur donne plus de densité et un charme fou.
A la fois vaporeux et tangible. Beaucoup de sensualité se dégage de ces frôlements, de ces quelques gestes échangés ou ces regards croisés. On se laisse porter dans ce doux flottement bien que le fond soit grave et l'ombre des disparus de Pinochet toujours présente. A lire pour saisir une sensation, une ambiance, pour la magie de l'instant, uniquement. Mais ne cherchez pas de précisions sur les Mapuche ou les retombées du coup d'état de 1973, vous serez déçus :-)

Ce court récit se passe au Chili. Ernesto vit seul avec Crabe, son chat, et son vieux téléscope Walter, en territoire Mapuche. Ses nuits se passent la tête dans les étoiles, un moyen de s'évader du passé. Alors qu'il se rend à Santiago pour obtenir une subvention sur sa lentille défectueuse, il se rend au Musée de la mémoire où s'affiche parmi d'autres la photo de son amour disparu, Paulina. Recueillie dans ces reflets du passé, une jeune femme à la mèche rebelle et la nuque émouvante, le bouleverse. Son nom est Ema, elle aussi semble perdue dans une tristesse insondable, hantée par les fantômes du passé.
Peu de mots toujours chez cet auteur, mais un style fluide et une élégance dans cette simplicité de ton qui touche d'entrée. Rien n'est précisé si ce n'est les balades dans ce Chili tourmenté où j'ai adoré me retrouver. Une atmosphère tout en retenue comme Choplin sait les inventer, où la distance par rapport aux personnages ou à leur histoire, crée le mystère mais leur donne plus de densité et un charme fou.
A la fois vaporeux et tangible. Beaucoup de sensualité se dégage de ces frôlements, de ces quelques gestes échangés ou ces regards croisés. On se laisse porter dans ce doux flottement bien que le fond soit grave et l'ombre des disparus de Pinochet toujours présente. A lire pour saisir une sensation, une ambiance, pour la magie de l'instant, uniquement. Mais ne cherchez pas de précisions sur les Mapuche ou les retombées du coup d'état de 1973, vous serez déçus :-)
Aeriale- Messages : 10403
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Antoine Choplin

Nord-Est
Je connais peu d’auteurs qui savent changer autant de registre d’un roman à l’autre.Présentation de l’éditeur
On a ouvert les portes. Si ce n’est la lassitude des corps accumulée depuis toutes ces années, rien n’empêche plus ces hommes et ces femmes de quitter le camp. Ils sont libres. La plupart restent là pourtant, espérant l’arrivée d’hypothétiques camions. Quelques autres, sous l’impulsion du robuste Garri, entreprennent de partir à pied. Il s’agira pour eux de rejoindre les plaines du Nord-Est, là où il se pourrait que tout soit encore comme avant, et qu’une vie nouvelle puisse s’y reconstruire. Enfin, cela reste à vérifier.
En tout cas, avant cela, il faudra bien franchir les longs plateaux, les villages dévastés, et surtout, la barrière redoutable des hautes montagnes…
Nord-Est est le récit d'une expédition, aux ressorts profondément humains, entre fable et western métaphysique.
Voilà que le nouveau livre d’Antoine Choplin emmène son lecteur dans un décors post-apocalyptique ? J’ai en tout cas eu cette impression.
Pendant le temps que ces gens (dont on n’apprend pas plus que leurs actions lors du récit) étaient dans ce camp (on ne va pas savoir le pourquoi et le comment), le monde a changé considérablement.
Ils savent encore retrouver le chemin vers leurs anciens domiciles. C’est étrange, certainement énigmatique.
La confrontation avec la nature est décrite de façon extraordinaire.
Puisque j’adore cet auteur, pas étonnant quand je dis que j’ai aussi aimé cette nouvelle aventure à ces côtés.
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George Gershwin
Re: Antoine Choplin
Comme toi Kenavo, j’aime cet auteur et les atmosphères très particulières s’il sait créer.
Je le note bien sûr! J’ignorais qu’il avait publié un nouveau roman
Je le note bien sûr! J’ignorais qu’il avait publié un nouveau roman

Aeriale- Messages : 10403
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Antoine Choplin
de même... joli hasard que je suis tombée dessusAeriale a écrit:J’ignorais qu’il avait publié un nouveau roman

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Re: Antoine Choplin

À contre-courant
Depuis ma découverte de cet auteur, je suis Antoine Choplin dans chaque nouveau livre… chaque !Présentation de l’éditeur
L’écrivain Antoine Choplin a choisi de revenir aux sources. Celles de l’Isère, depuis sa confluence avec le Rhône, jusqu’au glacier qui la voit naître, à plus de 2600 mètres, dans le massif des Alpes. En remontant la rivière, il progresse à contre-courant dans l’espace, mais aussi dans le temps.
Ou comment confronter les coins familiers qu’il fréquente aujourd’hui avec ceux arpentés hier, enfant, aux côtés de son père. Transformer une promenade dominicale en épopée, marchant plus de 30 kilomètres par jour. Croiser des proches mais aussi des vagabonds. Explorer en terrain connu.
Un beau récit qui mêle contrastes, passé, patrimoine, histoire et interrogations sur l’écriture.
À chaque saison son chapitre, son paysage, son ressenti, ses rencontres. Quatre volets d'une marche intime, et d'une marche qui entretient aussi avec l’écriture une relation puissante. L’écriture, mise en abîme donc : l’outil sensible et littéraire pour une évocation des paysages traversés, extérieurs ou intimes ; mais aussi l’objet d’un questionnement focalisé sur elle-même, épaisseur, fragilité, capacité à témoigner de la complexité du réel.
Jusqu’au moment où ce « récit de voyage » est paru en 2018. Je l’ai tout de suite acheté, toujours contente de voir du nouveau de lui. J’ai commencé de le lire mais je ne saurais pas dire exactement pourquoi, je ne me suis pas attachée. Je pense que c’était dû que dans le temps j’avais déjà fait trop d’autres lectures de ce genre.
Ainsi, ce livre a rejoint ma PAL et je l’ai oublié… jusqu’à maintenant.
Donc, voilà, il a décidé de marcher le long de l’Isère et cela lors de quatre moments de l’année ce qui était pour moi un bonus puisqu’il va ainsi parler de chaque saison.
Il y a ainsi les changements dans la nature, des réflexions sur le paysage et s’y ajoutent des souvenirs personnels. Mais il y a naturellement aussi des passages autour de la marche et bien sûr de l’écriture.
Je pense que c’est son livre le plus personnel puisqu’il ne se livre jamais dans ses fictions.
Cela fût quand même une bonne lecture, bien qu’il m’ait fallu un peu plus de temps pour l’entamer… mais ce n’est pas un aussi grand coup de cœur comme pour tous ses romans dont je suis tellement attachée.
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Re: Antoine Choplin

Un ciel rempli d’oiseaux
4ème de couverture
«La découverte de l’œuvre de Ceija Stojka a été, littéralement, un saisissement. Une étreinte véritable. Au sens où j’ai éprouvé d’emblée, et pour de bon, l’accolade qu’elle me donnait par la grâce brute et enveloppante de ses peintures et de ses écrits.
Son chemin de vie, celui d’une femme rom autrichienne née en 1933, rescapée des camps, longtemps considérée comme analphabète, exalte davantage encore la force de son travail de témoignage, et l’énigme splendide qui l’a conduite à devenir artiste.
Doucement, le désir de me glisser, par l’écriture, au plus près d’elle, s’est imposé. Certains jours, je peux sentir combien elle m’accompagne, au point de deviner son épaule, pas loin. »
Antoine Choplin
En voici un de ces livres dont seulement Antoine Choplin semble connaître le secret.
Tout comme pour d’autres de ses histoires, il choisit un personnage réel et lui donne vie à travers des mots qu’il sait si bien créer.
Je ne connaissais pas Ceija Stojka, ni son parcours, ni ses écrits, ni ses peintures.
Manque réparé grâce à ce texte extraordinaire que la maison d’édition La fosse aux ours a publié ensemble avec quelques œuvres de l’artiste.
Face à la vie de cette femme extraordinaire on ne peut être qu’admirative pour son courage.
Contente que Antoine Choplin lui a consacré ce très beau livre.
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Re: Antoine Choplin

Partie italienne
Campo de'Fiori à Rome ! Quel bel endroit pour situer un roman.Présentation de l’éditeur
Gaspar est un artiste reconnu et sollicité. Pourtant, en ce début de printemps, il ne rêve que de quitter Paris et s'installer Campo de'Fiori, à Rome. Là, à une terrasse de café, devant un jeu d'échecs, il joue contre des amateurs de passage et savoure la beauté des jours. Un matin, une femme s'installe à sa table pour une partie. Elle s'avère être une adversaire redoutable et gagne très vite. Elle s'appelle Marya, vient de Hongrie. L'histoire entre eux naît sur l'échiquier, avant de se déployer ailleurs, singulière et douce.
Partie italienne, nouveau roman d'Antoine Choplin, ne défend aucune cause, ne prend aucun parti, excepté celui de la puissance de la Mémoire.
Et en plus la saison du printemps s’y prête pour tomber amoureux.
Ainsi il y a tous les ingrédients pour en faire un coup de cœur.
Partie italienne est un de ces livres doux, sans véhémence et beau. C’est le livre à ouvrir pour se déconnecter du monde et de ce qui se passe en ce moment.
Léa Verdoni dans PAGE des libraires
Un autre bon moment passé aux côtés de cet auteur.
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