Marie NDiaye
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Marie NDiaye
Marie NDiaye, née à Pithiviers (France) le 4 juin 1967 d'un père d'origine sénégalaise et d'une mère française, est une femme de lettres française. Elle est la sœur de Pap Ndiaye, historien et maître de conférences à l'École des hautes études en sciences sociales et l'épouse de l'écrivain Jean-Yves Cendrey, avec lequel elle a écrit un ensemble de trois pièces de théâtre intitulé Puzzle en 2007.
Ayant commencé à écrire vers l'âge de 12-13 ans, elle n'a que 18 ans lors de la publication de son premier ouvrage. Elle a obtenu une bourse qui lui a permis d'étudier pendant un an à la Villa Médicis à Rome.
Marie NDiaye a reçu le Prix Femina en 2001 avec son roman Rosie Carpe et sa pièce Papa doit manger figureau répertoire de la Comédie-Française.
En 2009, elle participe à l'écriture du scénario du film de Claire Denis, White Material
Romans et nouvelles
1985 Quant au riche avenir
1988 Comédie classique
1989 La femme changée en bûche
1991 En famille,
1994 Un temps de saison
1996 La Sorcière
1999 La naufragée,
2001 Rosie Carpe, Prix Femina 2001
2004 Tous mes amis
2005 Autoportrait en vert
2007 Mon cœur a l'étroit
2009 Trois femmes puissantes
2011 Y penser sans cesse -
2013 Ladivine
2016 La Cheffe, roman d'une cuisinière
Aeriale- Messages : 11925
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Marie NDiaye
-Mon coeur à l'étroit-
Mon premier livre de l'auteure, étrange et terriblement envoûtant, difficile à résumer sans briser le mystère. Découvert grâce à @Steven, depuis elle fait partie de mes auteurs français préférés, moi qui avais pourtant quelques réticences à l'aborder!
Mon coeur à l'étroit (quel joli titre déjà) pourrait se lire comme un conte, troublant et même angoissant, où l'on se baladerait constamment entre réel et fantastique, guidé par l'écriture fine et précise de l'auteure, qui exploite à fond notre ignorance en ne nous dévoilant que très peu et très tard le noeud de l'énigme.
Au départ il s'agit d'un couple d'instituteurs, Nadia et Ange, dévoués corps et âme à leur métier, quasi irréprochables. Lui est un homme exigeant, limite rigide, elle une femme vertueuse qui tend à la perfection, tous deux forment un couple à priori sans histoires, se suffisent à eux-mêmes, et jugent d'un mauvais oeil la médiocrité ambiante. Ainsi ce voisin insipide qui sans cesse leur sourit benoitement lorsqu'ils rentrent. Mais depuis un certain temps ils perçoivent comme une mise à l'écart, les enfants sont apeurés devant eux, les parents et professeurs méfiants, on les évite. Peu à peu cette méfiance se transforme en hostilité affichée. Mais pourquoi?
A partir de là s'installe un climat opaque où le malaise s'insinue lentement jusqu'à l'effroi et finit par imprégner tout le récit. L'auteure ne nous révèle que par a-coups les possibles défaillances de Nadia, on remonte à tâtons son parcours, son premier mariage, on croise ce fils qu'elle n'a peut-être pas su aimer, et on la suit tout au long de son chemin de croix, de plus en plus dérouté, quasi hypnotisé, cherchant toujours à rassembler les indices afin d'élaborer une possible réponse car rien n'est jamais précisément dit.
Un roman qui m'a fascinée de bout en bout et qui renferme énormément de choses sur la conscience de soi, sur les certitudes que l'on se forge et les vérités que l'on ne veut pas voir, sur les manques que l'on étouffe et les compromissions que l'on ignore jusqu'à ce qu'elles nous rattrapent. C'est violent, puissant, superbe en un mot. Et quelle belle analyse de l'âme ...
Une découverte des plus marquantes de ces dernières années: tout simplement inoubliable. Merci à Steven!
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Aeriale- Messages : 11925
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Marie NDiaye
-Rosie Carpe-
Sacré roman, inclassable par son style, son histoire, vraiment à part. Très difficile à conseiller certainement, sauf si on est prêt à frôler l'abîme, prendre des risques, se retrouver en équilibre entre deux mondes, le tangible et un autre infiniment plus étrange, souvent glauque et menaçant, qui peut nous prendre dans ses filets malgré nous et dont on retiendra une jouissance égale au malaise qu'il procure.
Les Carpe n'ouvraient jamais leur maison. Personne d'autre qu'eux n'en passait jamais le seuil et ni Rosie ni Lazare n'aurait osé, n'aurait eu seulement l'idée d'inviter quelque camarade que ce fût. Il ne pouvait être mis en doute par aucun d'entre eux que la paix à Brive, que la lente et honnête prospérité à Brive, se gagnaient au prix, d'ailleurs peu élevé, d'un tranquille isolement à quatre, les quatre Carpe un peu sauvages, un eu taiseux, excessivement pudiques et contraints.
Les Carpe sont comme ces poissons sans relief, froids et neutres, qui tourneraient l'oeil vide dans un univers restreint. On n'a pas envie de les approcher, d'ailleurs ils ne cherchent pas. A force de tourner sur eux mêmes ils peuvent s'entre déchirer, devenir fous et sombrer. C'est un peu ce qui arrive à cette famille bizarre qui n'a connu qu'une béance morale et affective énorme, qui n'a pas de buts ni même le moindre désir. Ils n'ont pas développé de tissus affectifs, ils se contentent d'être, sans conscience réelle de ce qu'ils représentent.
Les personnages avancent alors à tâtons, comme le lecteur, perdus dans une sorte de labyrinthe, tout est incertain, sans repères, brumeux. A chaque étape on s'enfonce un peu plus dans le sordide, c'est quasi physique. Et pourtant on s'accroche au texte parce que l'écriture sublime de Marie N'Diaye nous tient jusqu'à la fin même si on ne comprend pas tout. Il y a des interférences forcément, en rapport à la Bible (avec Abel entre autre, sa trahison) au Bien et au Mal, des métaphores sur les couleurs (Lagrand la seule âme pure de l'histoire s'habille et vit dans le blanc. Le jaune délavé est pour les Carpe mais le Magnolia irradie un souffle de lumière dans leurs souvenirs) sur l'apparence des personnages qui change suivant leur mental. Bref, il y a des tas de ponts à chercher et on pourrait y passer du temps, c'est bien d'ailleurs car l'interprétation reste ouverte...
Mais le principal vient de la force de la narration, cette balade en enfer a des allures de chemin de croix, traverser le sordide avant d'approcher un peu l'espoir. C'est obscur, poisseux et gluant. Pas d'humanité ou si peu (Titi le sacrifié et Lagrand qui finit par libérer Rosie l'intouchable) Mais quel talent pour faire passer l'ensemble: magistral
Aeriale- Messages : 11925
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Marie NDiaye
-La sorcière-
Pauvre sorcière que cette Lucie qui entre deux corvées ménagères tente de transmettre ses faibles pouvoirs à ses filles en se cachant d'un mari odieux. Vie médiocre, famille en naufrage, ses dons ne la sauvent pas de la déroute affective. Tout semble lui échapper, jusqu'à ses propres jumelles qui un jour s'envolent sous la forme de corneilles. Abandonnée de tous, elle cherche alors un but à sa morne existence en voulant rabibocher ses parents désunis, et part à leur rencontre...
Suite d'évènements étranges, baignant dans un quotidien des plus banals, on est un peu perdu mais ce n'est pas le plus important. Ce qui m'a encore une fois impressionnée c'est cette faculté qu'a Marie NDiaye de transcrire ces rapports qui se délitent, ces atmosphères lourdes qui pèsent autour des personnages. Tous sont froids, apathiques, ou bien tour à tour calculateurs et tyranniques. L'insatisfaction, la méfiance ou l'oppression sont omniprésentes, et chacun semble être une menace pour l'autre.
C'est une vision bien sombre de la vie que nous offre ce récit proche de l'absurde, et ces envolées dans le fantastique amènent un souffle salutaire. Certains peuvent lui trouver un aspect un peu bancal, on nage entre l' irréel et l'hyper réalisme, il en reste cette écriture bien particulière, subtile et racée, la marque d'un talent en devenir et pour moi la confirmation de son génie!
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Aeriale- Messages : 11925
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Marie NDiaye
-Ladivine-
Un roman étrange. Vous me direz: rien de plus normal chez Marie N'Diaye. Oui, mais. Toujours ces mêmes thèmes sur l'appartenance, sur un passé que ses personnages trimballent, caché en eux et qui entrave leur existence. Comme dans Rosie Carpe ou Mon coeur à l'étroit, ils (et surtout elles) ont des manques, des compromissions, des vérités enfouies avec lesquelles ils doivent composer et qui peu à peu les dévorent. Telle Malinka sur laquelle l'histoire débute, entretenant des rapports complexes avec sa mère, femme humble, abandonnée par son compagnon, toute entière portée par l'amour qu'elle voue à sa fille, qui elle la rejette jusqu'à s'inventer une autre vie, un autre nom, refoulant non sans honte, sa condition de servante noire. Mariée à Richard et devenue mère à son tour, ligotée de l'intérieur par le poids du déni, Malinka/ Clarisse ne devient plus qu'une image inexpressive et fuyante, dont lassé, Richard s'éloignera. Il y a souvent une seconde chance de rédemption chez N Diaye, mais tout a un prix, hélas. Et l'héritage de ces manquements sera lourd pour ceux qui la suivent...
A partir de cette idée l'auteure nous entraîne dans une série de récits, voire de rêves éveillés, où le bizarre se fourvoie quelquefois et d'où il est quasi impossible de ne pas se perdre. Des chiens qui guettent reflétant des sentiments qui n'ont pu s'exprimer avant. Des individus peu aimables qui se transforment en bourreaux lors de festins improvisés, des sourires qui se tordent et des masques qui tombent. Jusqu'à un jeune homme ressuscitant une fois défenestré dont on ne voit pas trop l'intérêt?
Je n'ai sans doute pas tous les codes et pas assez d'imagination pour bien comprendre tous les ressorts de l'intrigue, mais cette partie m'a paru bien confuse. Sous couvert d'étrange, et emportée par un style eminemment travaillé, il me semble que Marie N'Diaye s'est un peu emberlificotée les fils. D'habitude sa façon de nous embarquer marche à tous les coups, pour moi. Là j'avoue, je suis restée parfois à quai. La distance c'est bien, à condition de tenir le lecteur. Ici on peine tellement à ne pas perdre la trame que cela finit par en être pesant. Et la fin est très bof. Dommage, il y a toujours l'art de raconter mais plus de maîtrise et moins de fatras auraient été bienvenus. J'attends de voir vos avis mais je vous rassure, les critiques sont toutes élogieuses, alors ça vient peut-être de moi!
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Aeriale- Messages : 11925
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Marie NDiaye
Je n'ai jamais ouvert un N'Diaye.
Je suis surprise de lire l'étrangeté apparente de ses livres. Il faudra que je tente (Rosie Carpe, peut-être ?).
Je suis surprise de lire l'étrangeté apparente de ses livres. Il faudra que je tente (Rosie Carpe, peut-être ?).
_________________
Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 7151
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
Re: Marie NDiaye
Oui, ça devrait te plaire Queenie! J'en suis quasi sûre, même...
Mon coeur à l'étroit est à part pour moi car mon premier. Réel choc! Mais Rosie Carpe est très bon aussi. Ce sont mes préférés
@Darkanny est fan aussi. Faudrait qu'elle vienne nous dire...
Mon coeur à l'étroit est à part pour moi car mon premier. Réel choc! Mais Rosie Carpe est très bon aussi. Ce sont mes préférés
@Darkanny est fan aussi. Faudrait qu'elle vienne nous dire...
Aeriale- Messages : 11925
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Marie NDiaye
Je ne ai jamais rien lu d elle mais j ai Trois femmes puissantes dans ma bibliothèque. Tu l as lu?
Chrisdusud- Messages : 428
Date d'inscription : 04/12/2016
Re: Marie NDiaye
Trois femmes puissantes
Dans ce roman, l'auteure livre trois récits ; trois femmes qui disent non. Norah, Fanta et Khady Demba. Toutes trois à cheval entre deux cultures, deux vies, deux pays. Trois longues nouvelles pour raconter les indignités, les humiliations quotidiennes que peuvent subir les femmes qui refusent de se soumettre.
Le quotidien de misère qui leur est proposé, elles le refusent.
Le dernier récit, surtout, m'a glacé. Khady Demba. Son mari meurt. Elle refuse de rejoindre sa famille et décide de regagner clandestinement l'Europe... Elle reste debout mais se met en danger, à la merci des hommes, de son entourage le plus proche.
Son destin est horrible, mais en prenant son destin en main, elle résiste, au prix d'un délabrement physique.
Il y a longtemps que j'ai lu ce livre, il me reste la figure inflexible de Khady Demba. Longtemps je l'ai imaginé et quand les horreurs quotidiennes des réfugiés réapparaissent cette figure remonte.
Dans ce roman, l'auteure livre trois récits ; trois femmes qui disent non. Norah, Fanta et Khady Demba. Toutes trois à cheval entre deux cultures, deux vies, deux pays. Trois longues nouvelles pour raconter les indignités, les humiliations quotidiennes que peuvent subir les femmes qui refusent de se soumettre.
Le quotidien de misère qui leur est proposé, elles le refusent.
Le dernier récit, surtout, m'a glacé. Khady Demba. Son mari meurt. Elle refuse de rejoindre sa famille et décide de regagner clandestinement l'Europe... Elle reste debout mais se met en danger, à la merci des hommes, de son entourage le plus proche.
Son destin est horrible, mais en prenant son destin en main, elle résiste, au prix d'un délabrement physique.
Il y a longtemps que j'ai lu ce livre, il me reste la figure inflexible de Khady Demba. Longtemps je l'ai imaginé et quand les horreurs quotidiennes des réfugiés réapparaissent cette figure remonte.
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« Certains ne deviennent jamais fous… Leurs vies doivent être bien ennuyeuses. » Charles Bukowski
Steven- Messages : 33
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 52
Localisation : Par là
Re: Marie NDiaye
Chris, tu aimeras sans doute Trois femmes puissantes... Mais peut-être attend que Noël passe.
_________________
« Certains ne deviennent jamais fous… Leurs vies doivent être bien ennuyeuses. » Charles Bukowski
Steven- Messages : 33
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 52
Localisation : Par là
Re: Marie NDiaye
Je vais suivre ton conseil Steven.
Je ne savais pas qu il y avait autant de noirceur de l écriture de cette auteure.
Je ne savais pas qu il y avait autant de noirceur de l écriture de cette auteure.
Dernière édition par Chrisdusud le Lun 12 Déc - 22:17, édité 1 fois
Chrisdusud- Messages : 428
Date d'inscription : 04/12/2016
Re: Marie NDiaye
L'écriture, dans Trois femmes puissantes, est très douce, en apparence. Elle met d'autant plus en exergue la noirceur qui entoure ces femmes. Surtout dans la troisième nouvelle.
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« Certains ne deviennent jamais fous… Leurs vies doivent être bien ennuyeuses. » Charles Bukowski
Steven- Messages : 33
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 52
Localisation : Par là
Re: Marie NDiaye
Depuis bientôt 10 ans Marie NDiaye vit avec son mari, l'écrivain Jean-Yves Cendrey, et leurs trois enfants à Berlin. Sur les raisons de son expatriation voir le paragraphe à la page Wikipedia 'Marie NDiaye'.
Babur- Messages : 192
Date d'inscription : 06/12/2016
Age : 77
Localisation : Dans une cave où y a du bon vin…
Re: Marie NDiaye
LA CHEFFE, ROMAN D’UNE CUISINIERE (2016)
Le narrateur, longtemps assistant de la Cheffe, raconte la vie le parcours de cette cuisinière, de son enfance, sa gloire et à sa mort. Si la 4ème de couverture place la cuisine au centre du récit, ne nous trompons pas, elle n’est que le cadre, l’environnement des rencontres de la Cheffe, rencontres humaines, rencontres spirituelles, comme un peintre rencontre un lieu, une lumière. Pour sortir de la misère financière mais ne manquant pas d’amour et de tendresse, la jeune future Cheffe est placée comme aide cuisinière chez une famille bourgeoise ; elle rencontre alors sa passion, sa recherche de son graal.
Si c’est le dernier titre édité de Marie Ndiaye, c’est le premier que je lis. Je ne ferai donc aucune comparaison avec ses mondes précédents, mais je pense combler un peu se vide, tellement ce livre m’a touché. Rassurez vous, si vous n’aimez pas la cuisine, en fermant ce bijou, vous ne saurez pas faire un œuf coque.
Le narrateur, longtemps assistant de la Cheffe, raconte la vie le parcours de cette cuisinière, de son enfance, sa gloire et à sa mort. Si la 4ème de couverture place la cuisine au centre du récit, ne nous trompons pas, elle n’est que le cadre, l’environnement des rencontres de la Cheffe, rencontres humaines, rencontres spirituelles, comme un peintre rencontre un lieu, une lumière. Pour sortir de la misère financière mais ne manquant pas d’amour et de tendresse, la jeune future Cheffe est placée comme aide cuisinière chez une famille bourgeoise ; elle rencontre alors sa passion, sa recherche de son graal.
Si c’est le dernier titre édité de Marie Ndiaye, c’est le premier que je lis. Je ne ferai donc aucune comparaison avec ses mondes précédents, mais je pense combler un peu se vide, tellement ce livre m’a touché. Rassurez vous, si vous n’aimez pas la cuisine, en fermant ce bijou, vous ne saurez pas faire un œuf coque.
Ovalire- Messages : 127
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 66
Localisation : IdF
Re: Marie NDiaye
Merci pour ce commentaire alléchant, si je puis dire, Ovalire!
Tu me rassures un peu, je craignais qu'elle ne parle trop de cuisine. (J'adore manger, moins la faire) mais d'après ton com, ca a l'air de se placer ailleurs.
De toutes façons, cette auteure est tellement douée qu'elle pourrait nous embarquer n'importe où, nous parler de la reproduction des cloportes en milieu hostile, ou de la chasse à la truite dans le grand Nord du Canada, on la suivrait tout autant. Elle nous envoûte!
@Chrisdusud, je n'avais pas vu ton dernier message. Eh non je n'ai pas lu Trois femmes puissantes, mais je pense que pour le reste, tu pourrais facilement te laisser charmer par son style.
C'est vraiment une auteure rare et il ne faut pas passer à côté!
Tu me rassures un peu, je craignais qu'elle ne parle trop de cuisine. (J'adore manger, moins la faire) mais d'après ton com, ca a l'air de se placer ailleurs.
De toutes façons, cette auteure est tellement douée qu'elle pourrait nous embarquer n'importe où, nous parler de la reproduction des cloportes en milieu hostile, ou de la chasse à la truite dans le grand Nord du Canada, on la suivrait tout autant. Elle nous envoûte!
@Chrisdusud, je n'avais pas vu ton dernier message. Eh non je n'ai pas lu Trois femmes puissantes, mais je pense que pour le reste, tu pourrais facilement te laisser charmer par son style.
C'est vraiment une auteure rare et il ne faut pas passer à côté!
Aeriale- Messages : 11925
Date d'inscription : 30/11/2016
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