Elizabeth Hardwick

Elizabeth Hardwick est une femme de lettres américaine, critique, auteur de romans, d'essais et de nouvelles.

Figure emblématique du monde intellectuel de la côte est, elle est avec son mari Robert Lowell et quelques autres à l'origine de la création de la célèbre revue The New York Review of Books.


Source : Editeur

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Sleepless Nights / Nuits sans sommeil

Présentation de l’éditeur
Elizabeth Hardwick se livre dans Nuits sans sommeil à un exercice narratif dont elle a été l'une des précurseurs : le récit de vie. L'évocation de souvenirs sensibles par petites touches, tels qu'ils surgissent à la mémoire et la retranscription de lettres chères à l'auteur finissent par former sous sa plume acérée et poétique un ensemble cohérent, le portrait d'une existence dans toute sa singularité et d'une époque dans tout ce qu'elle embrasse. Elizabeth naît en 1916 : c'est une femme de son siècle, brillante, éduquée mais contrainte par une société encore rigide sur la question des femmes. Epouse du poète Robert Lowell, grande amie de Mary MacCarty, fervente admiratrice de Billie Holiday à qui elle consacre de somptueuses pages dans ce texte, elle évoque avec grand talent le paysage intellectuel de la côte Est auquel elle a activement participé entre les années 1940 et 1970 et sa condition de femme.
Nuits sans sommeil est un très beau témoignage d'un New York en pleine effervescence créatrice, et un poignant portrait de femme.

D’après mes recherches, ceci est le seul livre à présent traduit en français. J’espère que cette traduction va entraîner d’autres, surtout ses New York Stories sont extraordinaires.

Lors de la première publication de Sleepless Nights, il y avait « roman » noté à côté du titre. En effet il ne s’agit pas tout à fait de cela. En plus d’être assez autobiographique il n’y a pas non plus une trame d’histoire à suivre. Plutôt comme un journal de mémoires,  Elizabeth Hardwick partage pas mal de ses souvenirs avec son lecteur.

Elle se ‘cache’ derrière une narratrice qui se trouve dans son appartement à New York et se met à écrire sur sa vie. Et à part le prénom qu’elle donne à cette femme, Elizabeth, elles partagent l’Etat de naissance, le mariage avec un poète et les étés dans le Maine…

Mais n’importe roman ou autobiographie, fait est que ces textes sont pleins de petites pépites qui font de cette lecture un moment très agréable qui ne donne non seulement accès à l’album privé d’Elizabeth Hardwick mais aussi à ces années 1940-1970 de la côte est des Etats-Unis.

J’espère que le public français va pouvoir bientôt découvrir d’autres livres d’elle