Thierry Clermont
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Books en Stock :: Hey Billie Y'a quoi dans ta bibliothèque ? :: Littérature française :: Auteurs nés à partir de 1941
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Re: Thierry Clermont
posté sur le fil de Venise
San Michele
Une île aux morts… au premier abord cela ne semble pas être une lecture réjouissante.
Mais c’est tout le contraire.
Non seulement ce livre est bien écrit et intéressant, mais en plus cela grouille de citations et d’autres pistes de lectures concernant Venise.
Pour moi, un pur délice !
« Après tout, San Michele est le seul cimetière à occuper toute une île. Un royaume des ombres profondes où cohabitent pour l’éternité veuves anonymes, gloires de la littérature, musiciens oubliés, princesse russe, peintres, nourrissons fauchés par la maladie, militaires tués en mission, religieuses et prêtres morts sans mémoire… »
les découvertes que j'ai fait à la suite de cette lecture:
Gabriele D'Annunzio, Le feu
Jean Lorrain, Venise
Honoré de Balzac, Massimilla Doni
Constance Fenimore Woolson, Mademoiselle Douleur
San Michele
Présentation de l’éditeur
C'est une île. On croit souvent à tort que Böcklin l'a représenté dans son fameux tableau L'Ile des morts. Il s'agit en tout cas d'un cimetière, au large de Venise, la ville crépusculaire qui y enterre ses morts, autochtones ou étrangers, dont certains très célèbres, comme Stravinsky, Ezra Pound, Diaghilev, mais aussi quelques énigmatiques princesses russes fauchées dans leur jeune âge.
En quatre saisons un peu vivaldiennes qui structurent le livre, Thierry Clermont donne libre cours à son érudition (il a lu tant de livres avec lesquels il établit un dialogue magique) et à ses fantasmes (certaines jeunes femmes trop tôt disparues sont représentées par des statues lascives qui peuvent éveiller le désir à travers les âges). Il parcourt Venise et son cimetière en compagnie de Flore, jeune amante fugace, virevoltante, dont on finit par se demander si elle existe vraiment.
En le suivant pas à pas, on découvre une histoire souvent méconnue de Venise, celle des artistes qui y ont séjourné (Wagner, Cocteau, Brodsky).
Surtout, on arpente le cimetière de long en large dans une évocation mélancolique et enjouée d'un passé qui nous parle encore.
Une île aux morts… au premier abord cela ne semble pas être une lecture réjouissante.
Mais c’est tout le contraire.
Non seulement ce livre est bien écrit et intéressant, mais en plus cela grouille de citations et d’autres pistes de lectures concernant Venise.
Pour moi, un pur délice !
« Après tout, San Michele est le seul cimetière à occuper toute une île. Un royaume des ombres profondes où cohabitent pour l’éternité veuves anonymes, gloires de la littérature, musiciens oubliés, princesse russe, peintres, nourrissons fauchés par la maladie, militaires tués en mission, religieuses et prêtres morts sans mémoire… »
les découvertes que j'ai fait à la suite de cette lecture:
Gabriele D'Annunzio, Le feu
Jean Lorrain, Venise
Honoré de Balzac, Massimilla Doni
Constance Fenimore Woolson, Mademoiselle Douleur
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Re: Thierry Clermont
La Balade de Galway
Présentation de l’éditeur
Un ciel qui bouge, comme l'océan instable, au-dessus du vert tendre et lumineux des prés à l'herbe courte.
L'horizon semble avoir disparu. À en donner le vertige.
Nous sommes à Galway, l'une des pointes les plus occidentales de l'Irlande.
Jamais fantômes n'auront été plus sereins dans un paysage. L'Irlande est une terre habitée par les vivants et les morts. La Balade de Galway leur rend hommage, et Thierry Clermont s'y promène avec les ombres familières de Joyce, Beckett et W.B. Yeats, ou la belle Maeve Brennan jusque sur les îles d'Aran.
Après la pluie, se faufile, malicieux, un peut rongeur curieux dans le vert enchanté et infini des prairies.
Après mon enthousiasme pour son livre San Michele, je voulais poursuivre avec Barroco Bordello. Il se trouve sur mes étagères, mais pas encore lu… je vais le remonter dans ma PAL.
C’est finalement l’Irlande qui m’a ramené vers lui et cela fût une très belle balade.
Le pays est « petit » considérant d’autres lieux créatifs, mais il est patrie de bon nombre d’auteurs… même si beaucoup d’entre-eux ont choisi (surtout dans le passé) d’émigrer.
Et surtout cette région de Galway semble avoir été propice de voir naître plus d’un talent.
Thierry Clermont a le don de parler d’une région, d’auteurs, de livres, il y met des citations, des petites anecdotes… c’est une lecture tellement agréable, j’en redemande.
Extraits
Devant une foule compacte et enthousiaste, après avoir été nommé Citoyen d’honneur de Galway, JFK prononça ce jour de l’été 1963, juste avant son départ, un bref discours à Eyre Square, que l’on peut visionner sur Internet : « Si le ciel était assez dégagé et que vous descendiez jusqu’à la baie, en regardant vers l’ouest, à condition d’avoir une bonne vue, vous découvririez Boston, dans le Massachusetts. » Ajoutant, après avoir souri de son bon mot : « Ainsi, vous verriez là-bas, à l’œuvre sur les quais, les Dougherty, les Flaherty et les Ryan et tous vos cousins qui sont partis vivre à Boston. »
à voir à 2’33’’ :
à voir à 2’33’’ :
… spectaculaires et vertigineuses falaises de Moher, dominant brutalement l’Atlantique de plus de deux cents mètres de haut, et sur près d’une dizaine de kilomètres. En comparaison, celles d’Étretat, mille fois moins spectaculaires et d’une sauvagerie contenue, ne sont qu’un théâtre d’enfant, un simplement de décor pour impressionnistes.
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Re: Thierry Clermont
Long Island, Baby
Présentation de l’éditeur
Long Island, c’est l’anti Manhattan. De Coney Island au phare de Montauk, cette langue de terre ne recèle pas moins de lieux mythiques, d’une beauté sauvage, qui raconte une autre Amérique, celle que le narrateur de ce roman nous emmène explorer. C’est là que vit son frère Charlie, tombé amoureux d’une jeune Estonienne, Anastasia, qu’il veut épouser.
Jamaica Station, Little Odessa, Oyster Bay. Theodore Roosevelt, Woody Guthrie, Lou Reed. Comme dans une ballade au refrain entêtant, les noms des hommes et des lieux s’attardent, les fantômes se réveillent, les ports déserts reprennent vie, embarquant le lecteur pour un voyage dans le temps et les espaces. L’air y est saturé d’embruns, de visages taiseux, de vies âpres, de destins immigrés. Et comme par un magnétisme sourd, cette île si singulière réconcilie les existences qui s’étaient cabossées. Les deux frères éloignés se retrouvent enfin, le lecteur est bientôt gagné par cette atmosphère onirique, apaisante, vivifiante. Les mots prennent le large.
Ô comme je me rappelle ma lecture de San Michele de cet auteur… le pur bonheur.
La balade de Galway me reste aussi en bon souvenir.
Et j’étais plus que partante de visiter avec lui cette région de l’Amérique que je trouve très intéressante.
Malheureusement ce voyage était une déception pour moi.
J’ai lu dans un commentaire trouvé en ligne que « Le résumé dit tout ce qu'il y a d'intéressant à savoir du roman » et c’est malheureusement aussi vrai pour moi.
Comme c’est dommage. J’avais pensé qu’il y avait autant à raconter autour de Long Island comme il l’a fait pour San Michele à Venise… mais non, il s’éparpille avec une trame d’histoire qui est non seulement très peu intéressante… mais surtout complètement superflue.
Cela m’arrive très, très, très rarement, mais cette fois-ci j’ai même renvoyé l’e-book. Je sens que je ne vais même pas donner une deuxième chance à ce texte.
Et je suis la première qui en est navrée.
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Re: Thierry Clermont
Barroco bordello
Présentation de l’éditeur
Parti sur les traces de Robert Desnos et de son séjour à Cuba en 1928, le narrateur arpente les rues de La Havane, découvre les nombreuses églises et les bars, flâne sur le Malecón pour y capter le « réel merveilleux » auquel il finira par succomber. Au fil de ses séjours, il croise des personnages hauts en couleur, dont un ancien guérillero, des musiciens, des anonymes extravagants rêvant de départs, une riche New-Yorkaise qui attend la chute du castrisme, une mystérieuse infirmière, un prêtre de la santería... Des souvenirs remontent : une amante ensorceleuse, un chauffeur de taxi fanfaron, des poètes et des cinéastes, ainsi que des figures illustres ― Sartre et Beauvoir enflammés par la révolution, Alejo Carpentier, Lezama Lima, le boxeur Kid Chocolate, Paul Morand, le coureur automobile Fangio (kidnappé par les barbudos), Hemingway, Allen Ginsberg, García Lorca et quelques invités surprises, tels que le jeune Leonard Cohen ou encore Anaïs Nin.
Avec cette sarabande baroque, traversée par les sursauts de l’Histoire, saturée de lumière, de rêves, de parfums et de corps, Thierry Clermont poursuit sa fréquentation des îles, entamée par le récit vénitien San Michele, paru en 2014.
Comme Thierry Clermont le mentionne dans la vidéo, il a voulu écrire un triptyque des îles.
Nous voilà donc sur une des plus fameuse île – Cuba
Entre 1928 aux côtés de Robert Desnos jusqu’à nos jours avec un narrateur qui nous raconte cette île et ses différents visiteurs, on fait de belles rencontres.
C’était moins décevant que mon séjour à Long Island mais toujours très loin de mon enthousiasme de ma visite de San Michele.
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Re: Thierry Clermont
Ah dommage… Tu parais moyennement emballée.
La visite de Cuba m’aurait plu, d’autant qu’on y rencontre toutes ces personnalités charismatiques.
La visite de Cuba m’aurait plu, d’autant qu’on y rencontre toutes ces personnalités charismatiques.
Aeriale- Messages : 11812
Date d'inscription : 30/11/2016
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