Robert Seethaler

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Das Café ohne Namen / Le café sans nom

Présentation de l’éditeur
En cette année 1966, Robert Simon décide de prendre un nouveau départ, la trentaine venue. Employé journalier au marché des Carmélites, dans un faubourg populaire de Vienne, il réalise son vieux rêve et redonne vie au café laissé à l'abandon devant lequel il passe chaque jour.

C'est avec sa coutumière attention aux détails que le grand écrivain Autrichien évoque les destinées modestes de ceux qui deviendront les habitués du Café sans nom. Depuis Le Tabac Tresniek (2014), Seethaler n'avait plus mis en scène sa ville natale : ses descriptions de Vienne renaissant de ses cendres vingt ans après la fin de la Deuxième guerre mondiale ont ici une tendresse et une saveur particulières.

Après les bonnes expériences dans le domaine des policiers, je voulais aussi tenter l’aventure audiolivre avec un roman. Surtout quand j’ai vu que la version allemande était lu par Matthias Brandt (je ne saurais pas dire pour la France, mais il est en tout cas un acteur de renom en monde germanophone).
Et cela s’est passé à merveille

Je ressors d’une séance audio toujours comme dépaysé.
Je les écoute d’un coup, ainsi je m’immerge pendant 4-5 heures complètement dans ce monde qu’un auteur a inventé.
Cette fois-ci c’était un moment très fort.

Non seulement j’adore Robert Seethaler, mais cette histoire du café est vraiment extra. Oh, c’était magique.

Il met au centre tout plein de gens attachants et on devient pour la durée de la lecture (l’écoute) un membre de ce groupe et on vit à fond leurs joies et leurs malheurs.

Grand coup de cœur en ce qui  me concerne.

Je me demandais ce que valait ce nouveau roman de Seethaler, merci pour ce commentaire  @kenavo

Le café sans nom





Robert Simon, 26 ans, journalier dans un marché d'un quartier populaire à Vienne, vit modestement chez une veuve qui l'héberge et partage avec lui ses repas. L'homme est discret, serviable, et son rêve de toujours est d'acquérir un ancien café défraîchi pour lui redonner vie. Aidé de son ami boucher et de Mila, une couturière au chômage, il va ainsi le retaper et accueillir dans son antre les esseulés en mal de compagnie, des originaux, des bavards portés sur la bouteille. Toute une population souvent désoeuvrée venue oublier les tracas de la vie ou simplement un peu de réconfort après une journée de labeur, se créant ainsi une sorte de refuge.
 
Petite chronique tendre et attachante qui nous brosse l'envers du décor, ce qui se dit ou se vit en dehors des cadres habituels de chacun, de leur travail ou de leur famille. Un endroit préservé de la pression extérieure où se lâcher, partager ses peines ou ses petites joies. Robert Seethaler a le don de capter ces instants là, il parvient de son écriture sobre, précise, à rendre ses personnages crédibles, hyper vivants. Micha le peintre volage amoureux de sa crémière, Mila et son catcheur en fin de course ou Simon, tout fataliste qu'il est, nous deviennent si proches qu'on ferme la porte de ce café avec une pointe de regret, plein de cette empathie communicative.

Encore une belle découverte de cet auteur qui a l'art de dire peu mais juste, avec un amour de l'autre qui fait du bien. Merci @Kenavo, je n'ai pas regretté 

Tu confirmes le coup de cœur de  @kenavo, je vais l’acheter pour notre club de lecture !

Un auteur qu'il me reste encore à découvrir !

Aeriale a écrit:Merci @Kenavo, je n'ai pas regretté 

merci pour ton beau commentaire, trop contente de te lire

Liseron a écrit:Tu confirmes le coup de cœur de  @kenavo, je vais l’acheter pour notre club de lecture !

 je souhait qu'il va avoir plein de succès

domreader a écrit:Un auteur qu'il me reste encore à découvrir !