Journal de ce que j'apprends chaque jour

Je viens d'apprendre l'existence des SPUGS, à savoir des membres de la Society for the Prevention Useless Giving (Société pour la prévention des dons inutiles).

Ce groupe de femmes a été fondé en 1912  par l'actrice Eleanor Robson Belmont et la fille de J.P. Morgan, Anne Morgan, révoltées par la pratique hypocrite d'offrir des cadeaux par pure obligation, ou dans l'espoir d'obtenir quelque chose en retour.

Les SPUGS dénonçaient le matérialisme américain, notamment celui de mise à la Noël, et la coutume, courante parmi les employées de l'époque, de puiser dans leurs budgets déjà serrés afin d'offrir à leurs patrons de coûteux présents censés gagner leurs faveurs. 
Ce premier groupe féministe, qui a permis aux femmes d'avoir le contrôle de leur argent durement gagné, a d'abord rencontré un vrai succès, passant à 6000 membres en un an mais a été de courte durée.
Notamment en raison du début de la 1ère guerre mondiale, qui a vu les SPUGS se mobiliser pour d'autres causes liées au conflit.
Mais même avant la guerre, le but et le nom de la société avaient subi une évolution, passant de "prevention of useless giving" à  "promotion of useful giving" (promotion des dons utiles). Les SPUGS gardaient leur acronyme, mais s'assuraient désormais que les cadeaux faits avaient une réelle utilité.

Plus d'infos (en anglais) ICI.

J'aime bien la simultanéité et la juxtaposition du message de Kena sur l'historique du mot cadeau et celui que je viens de poster sur les spugs.

en effet, belle coïncidence, on est en pleine période cadeau
et je ne connaissais pas Spugs, merci pour l'info

Je t'en prie, et merci à toi pour la jolie étymologie du mot.

Avez-vous fait des cadeaux utiles ? 

Faire un cadeau parce qu'on sait qu'on en aura aussi un, ça rentre dans la catégorie "cadeau utile" ?

C'est quand même dingue cette coutume des ouvriers devant offrir un cadeau à leur chef, leur demandant un vrai sacrifice...

Kenavo a écrit:découvert il y a déjà quelques semaines... trouvé ce matin le mot une fois de plus... et je l'adore toujours autant

en japonais il existe un mot pour les gens qui achètent des livres en si grand nombre qu’on ne les lit pas forcément, et qu’ils finissent par s’empiler aux quatre coins de la bibliothèque: Tsundoku

je pense que plus d'un Bookie est aussi un Tsunduku

  j'avoue !!! ....... j'en suis !

Découvert dans le livre Other-Wordly: Words both strange and lovely from around the world le mot islandais Hoppipolla: quelqu’un qui aime sauter dans des flaques.

Je suis définitivement une hoppipolla

Et en recherchant une image pour ce mot, j’ai par la même occasion trouvé cette chanson qui ne se limite pas aux sauts dans les flaques… mais l’envie de gens âgés de redevenir juvéniles, voire enfantins

C'est trop marrant ce mot, c'est carrément une onomatopée. 

Le livre que tu présentes me rappelle le Positive Lexicography Project qui compile des termes intraduisibles du monde entier :

Le Monde a écrit:

Avez-vous un mot pour décrire ce moment où vous attendez quelqu’un, et où, par impatience, par anticipation heureuse, vous ne pouvez vous empêcher de vérifier toutes les deux minutes s’il est en train d’arriver ? Il y a un mot, pourtant. Mais en inuit, c’est iktsuarpok.Nombre d’affects ne trouvent que des expressions imparfaites dans chacune de nos langues, qui tournent autour du sentiment sans parvenir à décrire précisément ces mille nuances de l’amour, de l’amitié et des petits plaisirs quotidiens.
Tim Lomas, chercheur en psychologie positive appliquée à l’université d’East London, a lancé, au mois de janvier, le Positive Lexicography Project, un dictionnaire en ligne de mots intraduisibles dans lesquels chaque langue décrit le bonheur.

Suite de l'article

Hier j'ai découvert (à la télé, hélas) l'existence des keas, ces oiseaux néo-zéalandais très intelligents, les seuls perroquets alpins du monde. Etrange scène que de les voir dans la neige!

Kenavo a écrit:

Découvert dans le livre Other-Wordly: Words both strange and lovely from around the world le mot islandais Hoppipolla: quelqu’un qui aime sauter dans des flaques.

Je suis définitivement une hoppipolla

Trop marrant, on va surement retenir! Merci Kena!!!

Quand je pense sauter dans les flaques, j'ai cette image de Elliott Erwitt en tête.

Céline a écrit:C'est trop marrant ce mot, c'est carrément une onomatopée. 

Le livre que tu présentes me rappelle le Positive Lexicography Project qui compile des termes intraduisibles du monde entier 

très intéressant, merci pour ce lien

Céline a écrit:Etrange scène que de les voir dans la neige!

en effet, très étrange

Aeriale a écrit:Quand je pense sauter dans les flaques, j'ai cette image de Elliott Erwitt en tête.

hoppipolla : quel chouette mot ! Mais je suis plutôt du genre à éviter les flaques... mais de façon juvénile !

Céline a écrit:Hier j'ai découvert (à la télé, hélas) l'existence des keas, ces oiseaux néo-zéalandais très intelligents, les seuls perroquets alpins du monde. Etrange scène que de les voir dans la neige!

Aussi étrange que celle des singes japonais dans les sources d'eau chaude dans les paysages enneigés.

Queenie a écrit:
Aussi étrange que celle des singes japonais dans les sources d'eau chaude dans les paysages enneigés.

 
Le bol de ces singes...C'est top les bains thermaux en plein air au milieu de la neige!

Ce matin j'écoute les infos.

Un facteur, à Bourg-les-valence (ouioui je vivais juste à côté), jetait le courrier des gens pour finir sa journée plus tôt... Non... Mais non quoi !

Les parisiens ne restent pas en couple vieux (en gros, quand ils veulent des gosses ils s'expatrient), il y a plein d'homosexuels dans la capitale (parce que c'est moins facile d'être "différent" à pouicpouic-les-oies.
Et Robert (Marchand) avait un cou de mou, a mangé d'la viande, est remonté sur son vélo. Tout roule.

C'était Radio Queenie, toujours là pour vous sur les ondes.

À la revoyure.