A l'affiche
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Re: A l'affiche
Un petit sketch de Catherine et Liliane de temps en temps, c'est bon pour le moral ! Et il paraît qu'il est excellent dans ce film, tu confirmes donc !
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"Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux" Jules Renard
Liseron- Messages : 4307
Date d'inscription : 02/01/2017
Localisation : Toulouse
Re: A l'affiche
Je confirme tout à fait @Liseron
Et les refrains qui accompagnent les scènes en flash back sont entraînants, un mélange de Clo Clo pour le côté punchy (Passage drôle lorsqu'il en parle, d'ailleurs) et de Stone et Eric Charden pour certains duos.
On se laisse prendre par le charme de l'ensemble, vraiment. Il n'a pas été doublé, en plus. Il sait tout faire, ce Lutz!
Et les refrains qui accompagnent les scènes en flash back sont entraînants, un mélange de Clo Clo pour le côté punchy (Passage drôle lorsqu'il en parle, d'ailleurs) et de Stone et Eric Charden pour certains duos.
On se laisse prendre par le charme de l'ensemble, vraiment. Il n'a pas été doublé, en plus. Il sait tout faire, ce Lutz!
Aeriale- Messages : 11937
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: A l'affiche
-Photo de famille-
Une famille un peu bancale, dans l'air du temps on va dire, se retrouve à l'enterrement du grand père. Se pose alors le problème de sa veuve, bien handicapée par une sénilité avancée et qui ne rêve que de retourner à Saint Julien, le village où elle réunissait ses trois petits enfants, séparés lors du divorce des parents.
Un petit film sans prétention aucune, qui m'a fait passer un bon moment, même s' il sera vite oublié. Il y a tous les ingrédients pour que ça fonctionne ainsi d'ailleurs. Une histoire de fratrie séparée par les circonstances de la vie, une mère psy forcément un peu décalée, un père volage qui n'a jamais su s'y prendre, et de grands enfants perdus dans leurs névroses.
C'est tendre, souvent drôle, parfois en surface, mais ça marche quand même puisque le sourire est là. Paradis est comme d'habitude lumineuse, elle apporte beaucoup à l'ensemble. Bacri trop lui, mais très émouvant dans une scène avec sa mère, et Camille Cottin un peu trop extrême. Mais l'ensemble tient!
Pour se détendre :-)
Une famille un peu bancale, dans l'air du temps on va dire, se retrouve à l'enterrement du grand père. Se pose alors le problème de sa veuve, bien handicapée par une sénilité avancée et qui ne rêve que de retourner à Saint Julien, le village où elle réunissait ses trois petits enfants, séparés lors du divorce des parents.
Un petit film sans prétention aucune, qui m'a fait passer un bon moment, même s' il sera vite oublié. Il y a tous les ingrédients pour que ça fonctionne ainsi d'ailleurs. Une histoire de fratrie séparée par les circonstances de la vie, une mère psy forcément un peu décalée, un père volage qui n'a jamais su s'y prendre, et de grands enfants perdus dans leurs névroses.
C'est tendre, souvent drôle, parfois en surface, mais ça marche quand même puisque le sourire est là. Paradis est comme d'habitude lumineuse, elle apporte beaucoup à l'ensemble. Bacri trop lui, mais très émouvant dans une scène avec sa mère, et Camille Cottin un peu trop extrême. Mais l'ensemble tient!
Pour se détendre :-)
Aeriale- Messages : 11937
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: A l'affiche
Je pense que je le verrai avec plaisir quand il arrivera sur le petit écran. J'aime bien Camille Cottin, extra dans la série 10 pour cent !
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Liseron- Messages : 4307
Date d'inscription : 02/01/2017
Localisation : Toulouse
Re: A l'affiche
-Mademoiselle de Joncquières-
(D'après une nouvelle de Jacques le Fataliste de Diderot)
Une jeune et riche veuve retirée dans son chateau loin des frasques de Paris, est l'objet d'une cour effrénée d'un marquis connu pour ses innombrables conquêtes . Elle finit par céder à ses avances et vivent un parfait bonheur mais au bout de quelque temps, ce dernier lui avoue qu'il n'est plus amoureux. Toujours très éprise et profondément blessée, elle décide de lui tendre un piège
Je m'attendais bien sûr à une réédite des Liaisons dangereuses en moins réussie. Et j'avoue souvent craindre l'aspect empesé et trop formel de ces adaptations en costumes d'époque. Ici, même si Emmanuel Mouret conserve les codes du genre, son film est loin de tout cela. Les acteurs, Edouard Baer et Cecile de France, y apportent leur fantaisie emprunte de beaucoup de fraîcheur et de simplicité qui allège l'ensemble et lui confère une crédibilté tout à fait actuelle. On se régale de la subtilité des dialogues, des costumes, des prises de vue à tomber (chaque plan est un véritable tableau) Bref, un excellent moment avec une fin en forme de pied de nez à la morale. Faut y aller!
(D'après une nouvelle de Jacques le Fataliste de Diderot)
Une jeune et riche veuve retirée dans son chateau loin des frasques de Paris, est l'objet d'une cour effrénée d'un marquis connu pour ses innombrables conquêtes . Elle finit par céder à ses avances et vivent un parfait bonheur mais au bout de quelque temps, ce dernier lui avoue qu'il n'est plus amoureux. Toujours très éprise et profondément blessée, elle décide de lui tendre un piège
Je m'attendais bien sûr à une réédite des Liaisons dangereuses en moins réussie. Et j'avoue souvent craindre l'aspect empesé et trop formel de ces adaptations en costumes d'époque. Ici, même si Emmanuel Mouret conserve les codes du genre, son film est loin de tout cela. Les acteurs, Edouard Baer et Cecile de France, y apportent leur fantaisie emprunte de beaucoup de fraîcheur et de simplicité qui allège l'ensemble et lui confère une crédibilté tout à fait actuelle. On se régale de la subtilité des dialogues, des costumes, des prises de vue à tomber (chaque plan est un véritable tableau) Bref, un excellent moment avec une fin en forme de pied de nez à la morale. Faut y aller!
Aeriale- Messages : 11937
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: A l'affiche
C'est noté ! merci Aeriale.
silou- Messages : 205
Date d'inscription : 22/12/2016
Localisation : centre
Re: A l'affiche
-Les frères sisters-
Deux tueurs à gages (Joaquin Phoenix- John C.Reilly) Charlie et Eli (prononcez Ilaye)sont engagés par un sombre commanditaire (Le commodore) à retrouver un homme, un chimiste détenant une formule secrète pour reconnaître l'or immergée, lui même poursuivi par un détective (Jake Gyllenhaal) Au fil de leur traque, ces sanguinaires sans foi ni loi vont devoir éprouver le lien qui les unit et s'adapter à ce monde en plein chaos.
Un western détonant, aux antipodes du genre, ni spécialement gore à la façon des frères Coen, ni épopée traditionnelle (même si il y a de superbes chevauchées et des règlements de comptes sanglants) Jacques Audiard s'intéressant davantage à la personnalité de ses héros, violents, parfois cupides ou rêveurs, mus par des aspirations différentes. Dans cette Amérique en pleine mutation où des fous imaginent un monde utopiste fait de partage, la chasse à l'homme se transforme en une quête personnelle, chacun des quatre personnages évoluant vers une forme de rédemption.
La photographie est superbe, calquée sur les tons bruns de la rugosité ambiante, les acteurs tous excellents, et les dialogues percutants. C'est vraiment parfait, il ne manque rien, l'humour et la réflexion sont là, pas de fausses notes ni de surcharge esthétique. Cru et onirique à la fois, une vraie réussite!
Deux tueurs à gages (Joaquin Phoenix- John C.Reilly) Charlie et Eli (prononcez Ilaye)sont engagés par un sombre commanditaire (Le commodore) à retrouver un homme, un chimiste détenant une formule secrète pour reconnaître l'or immergée, lui même poursuivi par un détective (Jake Gyllenhaal) Au fil de leur traque, ces sanguinaires sans foi ni loi vont devoir éprouver le lien qui les unit et s'adapter à ce monde en plein chaos.
Un western détonant, aux antipodes du genre, ni spécialement gore à la façon des frères Coen, ni épopée traditionnelle (même si il y a de superbes chevauchées et des règlements de comptes sanglants) Jacques Audiard s'intéressant davantage à la personnalité de ses héros, violents, parfois cupides ou rêveurs, mus par des aspirations différentes. Dans cette Amérique en pleine mutation où des fous imaginent un monde utopiste fait de partage, la chasse à l'homme se transforme en une quête personnelle, chacun des quatre personnages évoluant vers une forme de rédemption.
La photographie est superbe, calquée sur les tons bruns de la rugosité ambiante, les acteurs tous excellents, et les dialogues percutants. C'est vraiment parfait, il ne manque rien, l'humour et la réflexion sont là, pas de fausses notes ni de surcharge esthétique. Cru et onirique à la fois, une vraie réussite!
Aeriale- Messages : 11937
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: A l'affiche
@Aeriale est-ce que tu avais vu Les dames du bois de Boulogne de Bresson qui est aussi une adaptation du même texte de Diderot ?Aeriale a écrit:-Mademoiselle de Joncquières-
(D'après une nouvelle de Jacques le Fataliste de Diderot)
silou- Messages : 205
Date d'inscription : 22/12/2016
Localisation : centre
Re: A l'affiche
Vu aussi Mademoiselle de Joncquières !
Un couple d'acteurs formidables, remarquablement filmés, des costumes sublimes, une langue superbe et des dialogues ciselés parfaitement dits par les comédiens.
Je me suis régalée d'une robe en accord avec un papier peint, d'une scène filmée façon ombres chinoises, des expressions du visage de Cécile de France, qui joue d'une palette extraordinaire et des notes d'humour qu'Emmanuel Mouret distille par-ci par-là...Une histoire machiavélique sous des dehors légers, tout est dans le paraître dans ce film !
Un couple d'acteurs formidables, remarquablement filmés, des costumes sublimes, une langue superbe et des dialogues ciselés parfaitement dits par les comédiens.
Je me suis régalée d'une robe en accord avec un papier peint, d'une scène filmée façon ombres chinoises, des expressions du visage de Cécile de France, qui joue d'une palette extraordinaire et des notes d'humour qu'Emmanuel Mouret distille par-ci par-là...Une histoire machiavélique sous des dehors légers, tout est dans le paraître dans ce film !
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Liseron- Messages : 4307
Date d'inscription : 02/01/2017
Localisation : Toulouse
Re: A l'affiche
Non @Silou, je ne l'ai jamais vu mais entendu parler. Et je ne savais pas qu'il était également adapté de Diderot. Je note, en tout cas, merci :-)silou a écrit:@Aeriale est-ce que tu avais vu Les dames du bois de Boulogne de Bresson qui est aussi une adaptation du même texte de Diderot ?
Oh oui, chaque scène est un petit délice. Et je me suis aussi régalée des prises de vue, réellement sublimes. Tout est en accord avec le paysage, les décors. Il y a beaucoup de trouvailles et Emmanuel Mouret a vraiment réussi son pari.Liseron a écrit:Je me suis régalée d'une robe en accord avec un papier peint, d'une scène filmée façon ombres chinoises, des expressions du visage de Cécile de France, qui joue d'une palette extraordinaire et des notes d'humour qu'Emmanuel Mouret distille par-ci par-là...Une histoire machiavélique sous des dehors légers, tout est dans le paraître dans ce film !
Bien contente que tu l'aies autant apprécié, @Liseron!
Aeriale- Messages : 11937
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: A l'affiche
The Little Stranger
Je suis allée voir avec enthousiasme cette adaptation du roman de Sarah Waters que j'avais beaucoup aimé. Eh bien l'adaptation est calamiteuse. Des longueurs dues à un montage très maladroit qui fait qu'on ne comprend pas grand chose. Des acteurs mal dirigés, une musique lourdingue, bref à éviter! Quel gâchis!
Je suis allée voir avec enthousiasme cette adaptation du roman de Sarah Waters que j'avais beaucoup aimé. Eh bien l'adaptation est calamiteuse. Des longueurs dues à un montage très maladroit qui fait qu'on ne comprend pas grand chose. Des acteurs mal dirigés, une musique lourdingue, bref à éviter! Quel gâchis!
Dernière édition par domreader le Dim 7 Oct - 12:05, édité 1 fois
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'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3627
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Ile de France
Re: A l'affiche
!oh!
Quel dommage...
J'avais bien envie d'aller le voir... je vais probablement renoncer du coup.
Quel dommage...
J'avais bien envie d'aller le voir... je vais probablement renoncer du coup.
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 7153
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
Re: A l'affiche
-A star is born-
Film produit et co écrit par Bradley Cooper (que je n'avais pas reconnu!) dont il a lui même interprété les chansons avec Lady Gaga. Je ne suis pas du tout fan de cette dernière mais l'univers du rock et des tournées musicales, oui. De plus la critique lui donnant 4 étoiles, et une amie m'y encourageant, j'ai donc été.
C'est plutôt réussi dans la première partie, les scènes sont filmées en direct, et la BO est sympa. Et si cette histoire de pygmalion rattrapé par sa muse n'est pas nouvelle, ni très creusée, on se laisse prendre d'autant que les acteurs sont convaincants, Lady gaga surprenante. Sans artifices pour une fois, elle y révèle même un aspect fragile, totalement insoupçonné, de son caractère.
Mais la seconde moitié, avec la soudaine célébrité d'Ally et ses ravages sur Jackson, démoli par l'alcool, beaucoup moins. On tombe vite dans la caricature et ses excès, et Cooper parait se perdre en route. Ca en devient vite pesant. Lady gaga se met à chanter son propre répertoire (ou du moins ce que j'en imagine) et le tire larmes est censé opérer à fond. Je n'ai pas tenu et suis partie avant la fin.
Bilan: pas pour vous, je pense, sauf si vous avez besoin de très sucré
Film produit et co écrit par Bradley Cooper (que je n'avais pas reconnu!) dont il a lui même interprété les chansons avec Lady Gaga. Je ne suis pas du tout fan de cette dernière mais l'univers du rock et des tournées musicales, oui. De plus la critique lui donnant 4 étoiles, et une amie m'y encourageant, j'ai donc été.
C'est plutôt réussi dans la première partie, les scènes sont filmées en direct, et la BO est sympa. Et si cette histoire de pygmalion rattrapé par sa muse n'est pas nouvelle, ni très creusée, on se laisse prendre d'autant que les acteurs sont convaincants, Lady gaga surprenante. Sans artifices pour une fois, elle y révèle même un aspect fragile, totalement insoupçonné, de son caractère.
Mais la seconde moitié, avec la soudaine célébrité d'Ally et ses ravages sur Jackson, démoli par l'alcool, beaucoup moins. On tombe vite dans la caricature et ses excès, et Cooper parait se perdre en route. Ca en devient vite pesant. Lady gaga se met à chanter son propre répertoire (ou du moins ce que j'en imagine) et le tire larmes est censé opérer à fond. Je n'ai pas tenu et suis partie avant la fin.
Bilan: pas pour vous, je pense, sauf si vous avez besoin de très sucré
Aeriale- Messages : 11937
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: A l'affiche
-Nos batailles-
Lui est un chef d'équipe dans une grosse entreprise de distribution qui pourrait être Amazon ou E bay. Consciencieux et solidaire, de plus en plus happé par son rôle de syndicaliste, il ne voit pas que sa femme se sent délaissée et qu'elle est en pleine dépression. Un jour elle part, lui laissant la charge des enfants.
Quel joli film! Sur un thème un peu éculé, Guillaume Senez nous offre une petite pépite toutes en émotion et retenue. Aucune surcharge, pas de ton revanchard, juste un constat: le monde du travail peut devenir un enfer. Ici, il est poussé à son paroxysme: Les heures sup, la cadence, la violence que cela engendre et toujours cette peur de perde son job, voire pire.
On aurait pu tomber dans la démonstration politique, Senez l'évite en se concentrant sur le rôle de Duris, impressionnant de justesse dans celui de ce père dépassé, incapable au départ de se remettre en question, qui peu à peu va comprendre. Il n'a jamais été aussi convaincant. Les scènes avec ses enfants (bluffants eux aussi) et celles avec sa soeur ( Laetitia Dosch) sont bouleversantes de vérité, on croirait être parmi eux. Et cette authenticité est sensible tout au long du film, pas de faux pas, pas d'esbroufe ni d'effusions. On reste toujours en équilibre, dans l'improvisation de dialogues qui se chevauchent, Senez laissant ses acteurs libres et créant ce petit miracle de naturel et d'émotions brutes. J'ai beaucoup aimé!
Lui est un chef d'équipe dans une grosse entreprise de distribution qui pourrait être Amazon ou E bay. Consciencieux et solidaire, de plus en plus happé par son rôle de syndicaliste, il ne voit pas que sa femme se sent délaissée et qu'elle est en pleine dépression. Un jour elle part, lui laissant la charge des enfants.
Quel joli film! Sur un thème un peu éculé, Guillaume Senez nous offre une petite pépite toutes en émotion et retenue. Aucune surcharge, pas de ton revanchard, juste un constat: le monde du travail peut devenir un enfer. Ici, il est poussé à son paroxysme: Les heures sup, la cadence, la violence que cela engendre et toujours cette peur de perde son job, voire pire.
On aurait pu tomber dans la démonstration politique, Senez l'évite en se concentrant sur le rôle de Duris, impressionnant de justesse dans celui de ce père dépassé, incapable au départ de se remettre en question, qui peu à peu va comprendre. Il n'a jamais été aussi convaincant. Les scènes avec ses enfants (bluffants eux aussi) et celles avec sa soeur ( Laetitia Dosch) sont bouleversantes de vérité, on croirait être parmi eux. Et cette authenticité est sensible tout au long du film, pas de faux pas, pas d'esbroufe ni d'effusions. On reste toujours en équilibre, dans l'improvisation de dialogues qui se chevauchent, Senez laissant ses acteurs libres et créant ce petit miracle de naturel et d'émotions brutes. J'ai beaucoup aimé!
Aeriale- Messages : 11937
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: A l'affiche
-Bohemian Rhapsody-
Bohemian Rapsody, ou le biopic du grand Freddie et de son groupe Queen. Ca fait toujours un peu peur de toucher au sacré, mais si on a été bercé de rock toute sa vie, impossible d'y échapper. J'avais donc hâte! Et quel film, bravo à Bryan Singer qui livre ici un superbe hommage au charismatique chanteur et bête de scène qu'était Mercury.
En partant de la formation du groupe et de son rapide succès, il nous plonge dans la vie de cette figure de légende en nous dévoilant certaines anecdotes, sa difficulté à assumer sa vie sexuelle, sa fragilité aussi, mais sans appuyer le trait, en gardant beaucoup de pudeur. Ce qui donne à son film une crédibilité et une justesse dont manquent souvent les autres biopics.
Et surtout la place est laissée à la performance. Les adeptes de rock peuvent être satisfaits. Les enregistrements en studios, les reconstitutions de concerts, et principalement celui de Wembley en 85 sont à couper le souffle. L'acteur Rami Malek est impressionnant de vérité. Dans sa gestuelle, ses manières et son physique (jusqu'à cette prothèse dentaire un peu dérangeante, mais on s'habitue) il est bluffant.
Un vrai régal donc, je suis resté plantée dans mon fauteuil un bon moment, émue et ravie (je ne devais pas être la seule, La salle a applaudi) me délectant jusqu'à la fin du générique. Il me manquait juste Under pressure, avec un faux Bowie pourquoi pas, mais ça aurait été peut-être un autre film :-)
Bohemian Rapsody, ou le biopic du grand Freddie et de son groupe Queen. Ca fait toujours un peu peur de toucher au sacré, mais si on a été bercé de rock toute sa vie, impossible d'y échapper. J'avais donc hâte! Et quel film, bravo à Bryan Singer qui livre ici un superbe hommage au charismatique chanteur et bête de scène qu'était Mercury.
En partant de la formation du groupe et de son rapide succès, il nous plonge dans la vie de cette figure de légende en nous dévoilant certaines anecdotes, sa difficulté à assumer sa vie sexuelle, sa fragilité aussi, mais sans appuyer le trait, en gardant beaucoup de pudeur. Ce qui donne à son film une crédibilité et une justesse dont manquent souvent les autres biopics.
Et surtout la place est laissée à la performance. Les adeptes de rock peuvent être satisfaits. Les enregistrements en studios, les reconstitutions de concerts, et principalement celui de Wembley en 85 sont à couper le souffle. L'acteur Rami Malek est impressionnant de vérité. Dans sa gestuelle, ses manières et son physique (jusqu'à cette prothèse dentaire un peu dérangeante, mais on s'habitue) il est bluffant.
Un vrai régal donc, je suis resté plantée dans mon fauteuil un bon moment, émue et ravie (je ne devais pas être la seule, La salle a applaudi) me délectant jusqu'à la fin du générique. Il me manquait juste Under pressure, avec un faux Bowie pourquoi pas, mais ça aurait été peut-être un autre film :-)
Aeriale- Messages : 11937
Date d'inscription : 30/11/2016
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