A l'affiche
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Re: A l'affiche
Aeriale a écrit:Quelle bonne nouvelleNightingale a écrit:The power of the dog (Le pouvoir du chien) de Jane Campion, sur Netflix à partir du 1er décembre
Et les acteurs sont bien trouvés. Merci de l’info @Nightingale!
Ca me donne envie de lire le livre!
_________________
'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3432
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Ile de France
Re: A l'affiche
je ne peux que t'encourager, il est e-x-t-r-a
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Best when you improvise
George Gershwin
Re: A l'affiche
Oh oui, il est extra comme dit Kenavo, il va te plaire Dom !domreader a écrit:Aeriale a écrit:Quelle bonne nouvelleNightingale a écrit:The power of the dog (Le pouvoir du chien) de Jane Campion, sur Netflix à partir du 1er décembre
Et les acteurs sont bien trouvés. Merci de l’info @Nightingale!
Ca me donne envie de lire le livre!
En reparler m’a donné l’idée de l’offrir à une amie qui ne connaissait pas ( ni l’auteur)
Un très beau souvenir, quelle joie qu’il soit adapté par Jane Campion
Aeriale- Messages : 11426
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: A l'affiche
On est fait pour s'entendre-
Antoine, toujours ailleurs, toujours un peu distant, semble planer dans son cocon d'indifférence que son entourage lui reproche. En fat, son début de surdité l'éloigne des autres et il ne veut pas le voir. Jusqu'au jour où sa voisine vient le trouver en furie, excédée par le bruit de son réveil qu'il n'entend bien sûr pas.
Une petite comédie sans prétention et pleine de tendresse qui charme d'emblée et sort un peu de la morosité ambiante. La complicité entre Pascal Elbé (qui s'inspire ici de ses propres déboires auditifs) et de Sandrine Kiberlin est flagrante et apporte beaucoup au film. Sans surprise peut-être et avec une petite baisse de rythme vers la fin, mais j'ai passé un très bon moment. Ca fait du bien!
PS: Un petit plus pour l'idée d'avoir inséré ce rapport privilégié entre Violette, la petite fille de Sandrine Kiberlin dans le film? et Antoine, le taiseux empêtré dans son déni.
Antoine, toujours ailleurs, toujours un peu distant, semble planer dans son cocon d'indifférence que son entourage lui reproche. En fat, son début de surdité l'éloigne des autres et il ne veut pas le voir. Jusqu'au jour où sa voisine vient le trouver en furie, excédée par le bruit de son réveil qu'il n'entend bien sûr pas.
Une petite comédie sans prétention et pleine de tendresse qui charme d'emblée et sort un peu de la morosité ambiante. La complicité entre Pascal Elbé (qui s'inspire ici de ses propres déboires auditifs) et de Sandrine Kiberlin est flagrante et apporte beaucoup au film. Sans surprise peut-être et avec une petite baisse de rythme vers la fin, mais j'ai passé un très bon moment. Ca fait du bien!
PS: Un petit plus pour l'idée d'avoir inséré ce rapport privilégié entre Violette, la petite fille de Sandrine Kiberlin dans le film? et Antoine, le taiseux empêtré dans son déni.
Aeriale- Messages : 11426
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: A l'affiche
-Compartiment 6-
Une jeune finlandaise, étudiante en archéologie, et séjournant en Russie chez une logeuse devenue son amante, se retrouve à voyager seule dans le Transibérien en direction du Grand Nord. Contrainte de partager le compartiment avec un russe bourru et alcoolique, sa compagne ayant annulé au dernier moment, cette traversée débute comme un cauchemar,.
Un petit film tout simple et surprenant qui m'a vite embarquée par son côté surréaliste et sa poésie. Avec un thème presque banal (La rencontre improbable de deux opposés dans un lieu détaché du temps ) le réalisateur insuffle à son histoire quelque chose de plus, difficile à définir, un charme en tout cas amplifié par ce mélange d'austérité et de grâce. Pas de rajout, pas d'effet, tout baigne dans une atmosphère cotonneuse de bout du monde où la solitude colle à la peau. Une belle surprise primée à Cannes (Grand Prix du jury) que je vous recommande
Une jeune finlandaise, étudiante en archéologie, et séjournant en Russie chez une logeuse devenue son amante, se retrouve à voyager seule dans le Transibérien en direction du Grand Nord. Contrainte de partager le compartiment avec un russe bourru et alcoolique, sa compagne ayant annulé au dernier moment, cette traversée débute comme un cauchemar,.
Un petit film tout simple et surprenant qui m'a vite embarquée par son côté surréaliste et sa poésie. Avec un thème presque banal (La rencontre improbable de deux opposés dans un lieu détaché du temps ) le réalisateur insuffle à son histoire quelque chose de plus, difficile à définir, un charme en tout cas amplifié par ce mélange d'austérité et de grâce. Pas de rajout, pas d'effet, tout baigne dans une atmosphère cotonneuse de bout du monde où la solitude colle à la peau. Une belle surprise primée à Cannes (Grand Prix du jury) que je vous recommande
Aeriale- Messages : 11426
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: A l'affiche
Merci pour tes impressions, j avais bien envie de y aller.
_________________
'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3432
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Ile de France
Re: A l'affiche
domreader a écrit:Merci pour tes impressions, j avais bien envie de y aller.
Je pense qu’il te plairait, Dom. Et à ton homme aussi. Ne serait ce que pour le dépaysement.. J’aime bien ces films qui nous sortent totalement de nos univers. Et il est peu démonstratif mais très touchant.
Je serais curieuse de connaître tes impressions :-)
Aeriale- Messages : 11426
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: A l'affiche
-Madres Paralleles
Deux femmes, l'une d'âge mûr et l'autre à peine sortie de l'adolescence, se retrouvent dans la même chambre d'hôpital lors de leur accouchement. Naissances non programmées pour ces deux célibataires, mais alors que la première ressent cette maternité comme une providence inespérée, la plus jeune reste traumatisée, rejetée par son père. Le hasard va les remettre sur la route.
Encore une fois, Almodovar nous embarque totalement dans cette histoire un peu tirée par les cheveux, mais on adore ça et il en joue avec génie. La photographie dans les couleurs chaudes, le tempo, la façon de filmer ses actrices et surtout Pénélope Cruz au top! Un régal.
Par contre l'idée de juxtaposer en parallèle ce retour sur la Guerre civile et les exactions commises sous Franco jamais vraiment jugées et restées impunies, m'a semblé trop placardée ou pas assez approfondie pour convaincre. Connaître son passé, savoir d'où l'on vient, certes. Mais ce devoir de mémoire ressemble à un devoir tout court et la dernière partie du film m'a paru laborieuse, avec quelques longueurs Almodovar en rajoutant dans la démonstration sans que le rapport soit percutant. Tout cela au détriment de l'émotion, dommage! Un bon film mais moins réussi que ses précédents à mon goût..
Deux femmes, l'une d'âge mûr et l'autre à peine sortie de l'adolescence, se retrouvent dans la même chambre d'hôpital lors de leur accouchement. Naissances non programmées pour ces deux célibataires, mais alors que la première ressent cette maternité comme une providence inespérée, la plus jeune reste traumatisée, rejetée par son père. Le hasard va les remettre sur la route.
Encore une fois, Almodovar nous embarque totalement dans cette histoire un peu tirée par les cheveux, mais on adore ça et il en joue avec génie. La photographie dans les couleurs chaudes, le tempo, la façon de filmer ses actrices et surtout Pénélope Cruz au top! Un régal.
Par contre l'idée de juxtaposer en parallèle ce retour sur la Guerre civile et les exactions commises sous Franco jamais vraiment jugées et restées impunies, m'a semblé trop placardée ou pas assez approfondie pour convaincre. Connaître son passé, savoir d'où l'on vient, certes. Mais ce devoir de mémoire ressemble à un devoir tout court et la dernière partie du film m'a paru laborieuse, avec quelques longueurs Almodovar en rajoutant dans la démonstration sans que le rapport soit percutant. Tout cela au détriment de l'émotion, dommage! Un bon film mais moins réussi que ses précédents à mon goût..
Aeriale- Messages : 11426
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: A l'affiche
J'ai VU
WEST SIDE STORY
version 2021, Steven Spieldberg et mon petit Ansel Elgort
Alors
J'ai Beaucoup Aimé
(Je suis fan du 1er)
(Mon cœur d'artichaut. Mon Amour pour les Grands Drames Romantiques. L'admiration ébahie pour ces corps qui savent bien danser et bien chanter en même temps, et bien jouer !)
Quelques différences de scénario. Je vais essayer de revoir l'ancien pour comprendre le pourquoi du comment
Des chorégraphies et une réalisation magnifique.
De superbes couleurs
L'utilisation du décor, pour des effets visuels, plutôt que d'envoyer des tonnes de fumée par exemple, est hyper bien trouvé : en dansant ils tapent dans des tas de poussière, dans des flaques d'eau, et bam, l'atmosphère est posée.
J'ai trouvé acteurs et actrices pas toujours au point
Celui qui joue Riff a une voix insupportable - mais bon
Mais on sent plus le côté pauvre, cracra, et danseurs et danseuses transpirent et cherchent leur souffle après les grandes scènes de danse. Ça amène un côté plus vrai, plus animal.
WEST SIDE STORY
version 2021, Steven Spieldberg et mon petit Ansel Elgort
Alors
J'ai Beaucoup Aimé
(Je suis fan du 1er)
(Mon cœur d'artichaut. Mon Amour pour les Grands Drames Romantiques. L'admiration ébahie pour ces corps qui savent bien danser et bien chanter en même temps, et bien jouer !)
Quelques différences de scénario. Je vais essayer de revoir l'ancien pour comprendre le pourquoi du comment
Des chorégraphies et une réalisation magnifique.
De superbes couleurs
L'utilisation du décor, pour des effets visuels, plutôt que d'envoyer des tonnes de fumée par exemple, est hyper bien trouvé : en dansant ils tapent dans des tas de poussière, dans des flaques d'eau, et bam, l'atmosphère est posée.
J'ai trouvé acteurs et actrices pas toujours au point
Celui qui joue Riff a une voix insupportable - mais bon
Mais on sent plus le côté pauvre, cracra, et danseurs et danseuses transpirent et cherchent leur souffle après les grandes scènes de danse. Ça amène un côté plus vrai, plus animal.
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 6985
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
Re: A l'affiche
-Les amants sacrifiés-
Au japon, avant son entrée en guerre, un couple de négociants en soie, riche et ouvert à l'occidentalisation, se retrouve dans le point de mire de la police lorsque l'époux revenu de Manchourie est soupçonné de complicité avec l'ennemi. On suit les atermoiements de sa femme prise entre deux feux, ses doutes d'infidélité et la volonté farouche de sauver leur couple.
Un film d'espionnage mêlé de romanesque dont l'atmosphère trouble, parfois pesante, est parfaitement mise en valeur par une photographie aux couleurs tamisées. Le jeu des acteurs un peu compassé (surtout celui de la femme) correspond bien à ce trouble et aux secrets peu à peu révélés. Tout est réuni pour jouer de ce sentiment d'oppression, on ne s'ennuie pas malgré la lenteur propre à ce cinéma. Mais la dernière partie qui devrait être explosive, rate sa cible malgré le twist final (et peut être à cause de lui, placardé et inutile)
En bref, un moment instructif et certainement un bon film mais pas aussi marquant que je l'imaginais :-)
Au japon, avant son entrée en guerre, un couple de négociants en soie, riche et ouvert à l'occidentalisation, se retrouve dans le point de mire de la police lorsque l'époux revenu de Manchourie est soupçonné de complicité avec l'ennemi. On suit les atermoiements de sa femme prise entre deux feux, ses doutes d'infidélité et la volonté farouche de sauver leur couple.
Un film d'espionnage mêlé de romanesque dont l'atmosphère trouble, parfois pesante, est parfaitement mise en valeur par une photographie aux couleurs tamisées. Le jeu des acteurs un peu compassé (surtout celui de la femme) correspond bien à ce trouble et aux secrets peu à peu révélés. Tout est réuni pour jouer de ce sentiment d'oppression, on ne s'ennuie pas malgré la lenteur propre à ce cinéma. Mais la dernière partie qui devrait être explosive, rate sa cible malgré le twist final (et peut être à cause de lui, placardé et inutile)
En bref, un moment instructif et certainement un bon film mais pas aussi marquant que je l'imaginais :-)
Aeriale- Messages : 11426
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: A l'affiche
A voir sur Netflix, si vous avez envie d'une claque avec un western totalement hors norme.
The harder they fall
A partir d'une classique histoire de braquage de banque et de vengeance, on a ici un casting presque 100% afro-américain. Du jamais vu dans le monde du western ! Et des fabuleux personnages féminins.
Le tout soutenu par une bande originale signée Jay-Z, de la soul, du rap et même du reggae.
Ça déménage à fond (c'est quand même violent) c'est rythmé, les combats sont presque des chorégraphies.
La réalisation est somptueuse, les couleurs et les décors extra. Vous prenez une pointe de Sergio Leone, vous relevez avec un peu de Tarantino, et vous agrémentez d'une touche de Baz Luhrmann, et ça vous donne une idée du résultat.
Un moment extraordinaire, qui donne déjà envie de le revoir.
Une bombe, ce film !
Un aperçu avec la bande annonce :
The harder they fall
A partir d'une classique histoire de braquage de banque et de vengeance, on a ici un casting presque 100% afro-américain. Du jamais vu dans le monde du western ! Et des fabuleux personnages féminins.
Le tout soutenu par une bande originale signée Jay-Z, de la soul, du rap et même du reggae.
Ça déménage à fond (c'est quand même violent) c'est rythmé, les combats sont presque des chorégraphies.
La réalisation est somptueuse, les couleurs et les décors extra. Vous prenez une pointe de Sergio Leone, vous relevez avec un peu de Tarantino, et vous agrémentez d'une touche de Baz Luhrmann, et ça vous donne une idée du résultat.
Un moment extraordinaire, qui donne déjà envie de le revoir.
Une bombe, ce film !
Un aperçu avec la bande annonce :
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Lire nuit gravement à la bêtise !
Nightingale- Messages : 2691
Date d'inscription : 09/12/2017
Age : 55
Localisation : Sur le bord de la marge
Re: A l'affiche
Noté, merci @Nightingale !
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"Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux" Jules Renard
Liseron- Messages : 4116
Date d'inscription : 02/01/2017
Localisation : Toulouse
Re: A l'affiche
Je le regarde dès que possible, ça a l'air trop cool !
Au ciné, j'ai vu le dernier MATRIX, et J'AI KIFFÉ.
Du coup, j'ai re-regardé les 3 précédents, et J'AI KIFFÉ !
Au ciné, j'ai vu le dernier MATRIX, et J'AI KIFFÉ.
Du coup, j'ai re-regardé les 3 précédents, et J'AI KIFFÉ !
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Queenie- Messages : 6985
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
Re: A l'affiche
C'était très cool, en effet.
Merci @nightingale !
(Ces messages devraient plutôt aller dans le fil "petit écran" même si maintenant il y a des sorties plateformes - ou faire un fil exprès pour le streaming ?)
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 6985
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
Re: A l'affiche
Queenie a écrit:
C'était très cool, en effet.
Merci @nightingale !
(Ces messages devraient plutôt aller dans le fil "petit écran" même si maintenant il y a des sorties plateformes - ou faire un fil exprès pour le streaming ?)
Oui, je me suis trompé de rubrique en effet, c'est plus en "petit écran". Ne pas hésiter à le déplacer...
Content de savoir qu'il t'a plu.
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Nightingale- Messages : 2691
Date d'inscription : 09/12/2017
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