Christian Cailleaux
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Christian Cailleaux
© Michel Djaoui
Christian Cailleaux, né en 1967 à La Garenne-Colombes, est un illustrateur et auteur de bande dessinée français.
source et suite
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Life is a lot like Jazz
Best when you improvise
George Gershwin
Re: Christian Cailleaux
Scènario : Hervé Bourhis
Piscine Molitor
Mais pusique le personnage me fascinait, je voulais quand même faire une 'rencontre'. Et dans cette BD cela s'est fait très bien.
J'aime les planches de cet artiste et le scènario est de sorte à donner une bonne vue sur la vie de Boris Vian.
Piscine Molitor
Je ne suis pas arrivée à entrer dans les textes de Boris Vian.Présentation de l'éditeur
Boris Vian était cardiaque ; il considérait que nager en apnée était bon pour son cœur. Pourtant, ce matin du 23 juin 1959, au bord de la piscine Molitor, il lui reste seulement quelques heures à vivre. Hervé Bourhis raconte les derniers instants de ce créateur protéiforme, plongeant dans son passé au plus profond de ses doutes, de ses passions, de ses amours, de ses joies. Avec élégance et sensibilité, le dessin de Christian Cailleaux restitue ici trente-neuf années d'une vie fascinante.
Mais pusique le personnage me fascinait, je voulais quand même faire une 'rencontre'. Et dans cette BD cela s'est fait très bien.
J'aime les planches de cet artiste et le scènario est de sorte à donner une bonne vue sur la vie de Boris Vian.
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Best when you improvise
George Gershwin
Re: Christian Cailleaux
Scènario: Bernard Giraudeau
R97: Les hommes à terre
Pas de déception donc avec ce livre, ni concernant graphisme, ni concernant le scènario.
Je ne voudrais pas faire le métier de marin, mais les suivre en images/textes.. c'est agréable
R97: Les hommes à terre
J'aime bien les livres de Bernard Giraudeau et quand ses écrits sont mis en images, cela me convient aussi.Présentation de l'éditeur
L’album est un tour du monde. Nous accompagnons un équipage à bord de la Jeanne d’Arc, partant de Brest. Nous y sommes introduits en suivant les pas d’un jeune matelot qui va faire là sa première traversée au long cours. Les parties “Navigation” nous montrent l’équipage faisant corps avec le navire, oeuvrant pour que continuent sans cesse les vibrations de la grande machine de métal. C’est un monde à part, évoluant lentement sur la surface changeante des océans. Chacune de ces parties est l’occasion de s’attarder un peu plus sur un matelot en particulier. C’est celui que nous suivrons lors des “Escales”. Une fois débarqué, celui-ci vivra un épisode anodin ou essentiel de sa vie d’homme, en particulier vis-à-vis des femmes, symbole de la vie parmi “les gens de la terre”. Le dernier marin auquel nous nous attacherons sera le jeune matelot du début, concluant son périple par sa première expérience d’homme annonçant la fin de l’enfance. Nous terminerons le voyage avec lui, alors qu’il a débarqué de la Jeanne et la regarde partir pour une nouvelle traversée. Lui reste à quai, mais nous savons qu’il embarquera bientôt sur un autre navire. Sur le pont de la Jeanne, les marins que nous avons connus poursuivent leur inlassable voyage, toujours entre deux escales, ces moments où leurs corps solitaires et démunis subissent les coups du destin.
Pas de déception donc avec ce livre, ni concernant graphisme, ni concernant le scènario.
Je ne voudrais pas faire le métier de marin, mais les suivre en images/textes.. c'est agréable
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George Gershwin
Re: Christian Cailleaux
Scènario: Bernard Giraudeau
Les longues traversées
Les longues traversées
Le dernier scènario de Bernard Giraudeau.. hèlas..Présentation de l'éditeur
Diego, le matelot à quai, et Théo, l'ancien marin apprenti écrivain, nous entraînent sur les quais du port de Lisbonne, à la poursuite de leurs rêves d'enfance, préservés dans leur mémoire ou abîmés par la vie. Aux récits de voyages de Diego se mêlent les fantasmes d'écrivain de Théo, tous deux obsédés par le fantôme de femmes réelles, imaginaires ou disparues dont ils réveillent le souvenir au gré de leur conversations. De rêves chimériques en vraies blessures, Diego et Théo réinventent leur vie, dans l'attente d'un départ qui n'a jamais lieu.
C'est le deuxième album de Bernard Giraudeau et Christian Cailleaux. Traversé par les thématiques chères à Giraudeau (la marine, le voyage, l'amour) cet album allie structure narrative solide, élan poétique et subtilité graphique.
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George Gershwin
Re: Christian Cailleaux
blue train
Un ange est venu me souffler des notes insensées, "A Love Supreme".
Un petit livre de quelques pages, mais quel bonheur pour un amateur du jazz.
Titre qui fait un clin d’œil au fameux label Blue Note
Christian Caillailleaux met très bien en image cette histoire d’une rencontre entre l’auteur Emmanuel Dongala et John Coltrane dans les années 60 à New York.
(Cette rencontre se retrouve aussi dans une des nouvelles du recueil Jazz et vin de palme de Dongala)
Dernière édition par Kenavo le Dim 5 Mar - 6:40, édité 1 fois
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George Gershwin
Re: Christian Cailleaux
scénario: Hervé Bourhis
Prévert, inventeur
Et il y arrive avec brio. C’est vraiment tout à fait cela, il y a une fluidité dans ces planches, les yeux ‘dansent’ sur les pages et c’est au plus grand plaisir du lecteur.
Entre 1921 et 1931 on va suivre la vie de Jacques Prévert, il y en a des petits détails que je ne connaissais pas de lui, d’autre dont j’avais connaissance (p.ex. son amitié avec Yves Tanguy et son invention du ‘Cadavre exquis’) sont mis très bien en image.
Hâte de découvrir la suite…
pour voir les premières pages, c'est par ici
Prévert, inventeur
Une biographie romancée, en plus d’un de mes poètes préférés, cela ne pouvait pas m’échapper…Présentation de l’éditeur
Envoyé à 21 ans en Turquie pendant son service militaire, Jacques Prévert y fait la connaissance de Marcel Duhamel. De retour à Paris, ils s'installent dans le quartier de Montparnasse qui va devenir le coeur de l'avant-garde des années 1920. Entre petits boulots et fêtes enivrantes, Prévert fait la connaissance d'Aragon, Breton, Desnos, avec lesquels il écrit quelques-unes des plus belles pages du surréalisme. Mais la politisation de Breton ébranle le groupe d'amis. Viscéralement indépendant, Jacques Prévert prend ses distances vis-à-vis d'un mouvement avec lequel il ne va pas tarder à rompre et fait de nouvelles rencontres déterminantes, notamment avec Giacometti et Pierre Batcheff. S'ouvre alors pour lui une nouvelle carrière de scénariste.
On retrouve, au fil de cette évocation littéraire et graphique de la jeunesse de Prévert, la patte d'Hervé Bourhis et de Christian Cailleaux, auteurs dans la collection « Aire Libre », de "Piscine Molitor". À travers ce portrait juste et très documenté (les auteurs ont eu accès aux archives de la famille Prévert), c'est aussi le foisonnement intellectuel et artistique du Montparnasse des années 1920 qui nous est conté.
"L'idée d'enfermer Prévert dans des petites cases, ça n'allait pas du tout pour évoquer sa personnalité fantasque, son goût pour la liberté, son côté surréaliste", dit à l'AFP le dessinateur Christian Cailleaux qui a choisi une mise en scène fluide, servie par un graphisme élégant, jouant avec les espaces, les couleurs, le rythme dans cette BD "jazzy" publiée par Dupuis/Aire Libre.
source et suite
Et il y arrive avec brio. C’est vraiment tout à fait cela, il y a une fluidité dans ces planches, les yeux ‘dansent’ sur les pages et c’est au plus grand plaisir du lecteur.
Entre 1921 et 1931 on va suivre la vie de Jacques Prévert, il y en a des petits détails que je ne connaissais pas de lui, d’autre dont j’avais connaissance (p.ex. son amitié avec Yves Tanguy et son invention du ‘Cadavre exquis’) sont mis très bien en image.
Hâte de découvrir la suite…
pour voir les premières pages, c'est par ici
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George Gershwin
Re: Christian Cailleaux
Embarqué
Je n’ai pas besoin d’en dire plus que la présentation de l’éditeur.Présentation de l’éditeur
Christian Cailleaux se définit comme un « promeneur du vaste monde depuis longtemps. » En 2005, il embarque sur la Jeanne d’Arc avec son ami Bernard Giraudeau. Là, il a été saisi par le virus du monde des gens de la mer. Après avoir côtoyé des recrues de la marine nationale, Christian Cailleaux s’est interrogé sur les motivations des jeunes engagés. Il les a suivi de l’école des Mousses au centre d’instruction navale de Brest, mais aussi en mer à bord de la frégate Floréal et même sous la mer, dans un sous-marin à propulsion nucléaire. Loin d’être militariste, le documentaire intimiste de Christian Cailleaux s’adresse à tous ceux que la mer passionne. Rencontrant militaires, jeunes ou gradés chevronnés, politiciens, marins, scientifiques, il nous apporte quelques réponses sur ces jeunes gens engagés sous pavillon français, mais il lance aussi des pistes de réflexions : qu’est-ce que la dissuasion ? Quels sont les enjeux de demain face aux bouleversements géopolitiques, écologiques et technologiques que notre époque traverse ?
Peintre des silences et des solitudes embarquées, Christian Cailleaux ne prétend pas faire le tour du sujet mais avec une économie de moyens et une palette nuancée de dessins, il s’applique à montrer des situations complexes ou romanesques, autant que d’illustrer des voix fragiles ou théoriques. Embarqué est un documentaire émouvant et inédit dans sa forme, un portrait à facettes des hommes et des femmes, de la jeunesse qui a fait le choix de la mer comme univers professionnel tout autant que comme cadre de vie ; une place difficile à tenir, parfois. Un voyage ailleurs et loin au cœur d’un équipage militaire, vigie des zones de pêche et sentinelle pour les communautés scientifiques installées dans des zones très éloignées et très peu habitées. Christian Cailleaux conjugue esquisses, dessins techniques et marines délicates, une approche renouvelée qui, à l’instar d’une mer rapidement changeante, reflète la variété des profils embarqués. S’embarquer c’est aussi pour certains s’éloigner d’une réalité à terre devenue trop lourde à supporter comme l’isolement de ce jeune adulte, grand enfant devenu trop vite orphelin. Christian Cailleaux porte un regard assuré d’humanité sur ces marins d’eaux dures, et caressant l’image pittoresque du marin en lui donnant l’épaisseur et la chair des marins militaires rencontrés avec qui il a navigué, il bouscule ainsi la poésie de ces icônes puisqu’être embarqué en 2015 répond aussi à une motivation économique pour la plupart.
C’est tout à fait cela ce qu’on retrouve dans ce livre.
Si on veut embarquer avec Christian Cailleux, il serait quand même préférable si le sujet intéresse pour un peu.
Ou si on aime le suivre dans son travail, comme moi
Depuis que je l’ai découvert, j’ai passé de très bons moments avec ses livres, celui-ci ne fait pas exception.
Au suivant !
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George Gershwin
Re: Christian Cailleaux
scénario: Hervé Bourhis
Jacques Prévert n’est pas un poète
Ainsi, cet album reprend le début et continue après 1931. Pour ceux qui sont intéressés de découvrir cette « biographie en images », voici donc l’intégrale.
Ma lecture date depuis un bon moment, j’ai ainsi repris du début et j’étais une fois encore sous le charme.
C’est plein de détails, des informations, des bouts de sa vie, les rencontres, son travail de scénariste, les voyages… tout y est.
Et c’est réjouissant et tout à fait fascinant.
Aussi bien du côté scénario qu’images, pour moi, un sans-faute
Jacques Prévert n’est pas un poète
Prévert, inventeur était en fait le premier tome… dont il n’y a jamais eu de suite.Présentation de l’éditeur
Le biopic dessiné d'un artiste bouillonnant, dépeint avec une vitalité incroyable, pour commémorer les 40 ans de sa disparition.
Le quartier de Montparnasse au coeur des années 1920 : ses fêtes enivrantes, ses débats littéraires, ses artistes de mille et un univers.
De retour de son service militaire en Turquie, Jacques Prévert y fréquente l'avant-garde de cette époque, entre Louis Aragon, Robert Desnos ou André Breton avec lesquels il écrit quelques-unes des plus belles pages du surréalisme. Ce mouvement, beau comme la rencontre fortuite sur une table de dissection d'une machine à écrire et d'un parapluie, éclatera finalement tandis que Prévert se met à côtoyer Giacometti, Carné ou Pierre Batcheff, qui l'entraîneront vers une carrière de scénariste et la création de la troupe Octobre.
Ainsi, cet album reprend le début et continue après 1931. Pour ceux qui sont intéressés de découvrir cette « biographie en images », voici donc l’intégrale.
Ma lecture date depuis un bon moment, j’ai ainsi repris du début et j’étais une fois encore sous le charme.
C’est plein de détails, des informations, des bouts de sa vie, les rencontres, son travail de scénariste, les voyages… tout y est.
Et c’est réjouissant et tout à fait fascinant.
Aussi bien du côté scénario qu’images, pour moi, un sans-faute
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George Gershwin
Re: Christian Cailleaux
Scénario: Timothée de Fombelle
Gramercy Park
J’aime beaucoup le travail de Christian Cailleaux et dans ce Gramercy Park il a fait quelques-unes des ses plus belles planches que j’ai vue jusqu’à présent de lui.
Timothée de Fombelle m’est seulement connu à travers son Tobie Lolness et j’étais au début étonnée de le voir en tant que scénariste. Mais quelle bonne surprise.
Une énigme qui se dévoile peu à peu et qu’on suit avec beaucoup d’intérêt.
New York dans les années 50 est bien capté et cet album est un vrai coup de cœur.
Vivement d’autres collaborations de ces deux, extra !
Gramercy Park
Présentation de l’éditeur
New York, 1954. Sur le toit d'un immeuble, une jeune femme s'occupe patiemment des ruches qui l'entourent et semble attendre quelque chose. Dans l'immeuble d'en face, un caïd de la pègre reste cloîtré chez lui à l'exception d'une mystérieuse sortie hebdomadaire. Ils ne se connaissent pas, mais ils se voient. Entre eux, le vide, une voiture de flics et un parc dont l'accès est réservé à quelques privilégiés. Qu'est-ce qui pourrait lier cette ancienne danseuse de l'Opéra de Paris et cet homme insaisissable que tout le monde craint ?
J’aime beaucoup le travail de Christian Cailleaux et dans ce Gramercy Park il a fait quelques-unes des ses plus belles planches que j’ai vue jusqu’à présent de lui.
Timothée de Fombelle m’est seulement connu à travers son Tobie Lolness et j’étais au début étonnée de le voir en tant que scénariste. Mais quelle bonne surprise.
Une énigme qui se dévoile peu à peu et qu’on suit avec beaucoup d’intérêt.
New York dans les années 50 est bien capté et cet album est un vrai coup de cœur.
Vivement d’autres collaborations de ces deux, extra !
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George Gershwin
Re: Christian Cailleaux
Oh oui, ça a l'air super :-)
Noté!
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Aeriale- Messages : 11934
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Christian Cailleaux
en effet, une BD pour toi
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Best when you improvise
George Gershwin
Re: Christian Cailleaux
Je l'ai commencé, sans arriver complètement à rentrer dedans.
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 7151
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
Re: Christian Cailleaux
en effet, au début, faut se fier au scénario et se laisser porter par les imagesQueenie a écrit:Je l'ai commencé, sans arriver complètement à rentrer dedans.
la partie à Paris et le mariage de la jeune femme, la partie avec elle sur le toit entourée des ruches et puis le monde vis-à-vis de ce caïd qui est dès le début suspect... mais je te garantie les trois parties sont liés et vont avoir une très bonne explication...
j'espère que tu vas pouvoir entrer, c'est un album extra
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Life is a lot like Jazz
Best when you improvise
George Gershwin
Re: Christian Cailleaux
Je réessaierai
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 7151
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
Re: Christian Cailleaux
Je viens de le voir passer sur FB, ça me tentait bien...
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"Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux" Jules Renard
Liseron- Messages : 4307
Date d'inscription : 02/01/2017
Localisation : Toulouse
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