George Orwell
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George Orwell

George Orwell, nom de plume d'Eric Arthur Blair, né le 25 juin 1903 à Motihari (Inde) pendant la période du Raj britannique et mort le 21 janvier 1950 à Londres, est un écrivain et journaliste britannique.
source et suite
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George Gershwin
Re: George Orwell
Lors de ma lecture du livre de Shaun Bythell (The Diary of a Bookseller / Le libraire de Wigtown), il mentionne dès le début l’essai de George Orwell Bookshop Memories (on peut le lire en anglais en ligne : ici)
J’ai recherché s’il a été traduit en français, je ne peux pas en être sûre, mais il y a tout plein de recueils avec ses essais, je dirais qu’il doit se trouver certainement par là.

Bookshop Memories
C’est drôle et montre que George Orwell connaissait très bien le sujet dont il parle.
Rien que pour son livre 1984 on peut dire que George Orwell était un visionnaire, mais en ce qui concerne le domaine des librairies il n’a pas su prévoir internet et ses effets néfastes sur le marché :
The big corporate combines can never squeeze the small independent bookseller out of existence as they have squeezed the grocer and the milkman.
Mais sinon, ce petit essai m’a amené à un livre dont je ne connaissais que l’adaptation en film…

J’ai recherché s’il a été traduit en français, je ne peux pas en être sûre, mais il y a tout plein de recueils avec ses essais, je dirais qu’il doit se trouver certainement par là.

Bookshop Memories
Je suis tombée sur cette version de cet essai, changé en pièce de théâtre.Présentation de l’éditeur
This is a theater script based on a 1936 short story written by George Orwell. The performance is a monologue that can be presented in a simple way in a very simple surroundings. This play can be presented in a community or school theater setting and can be performed in about 30 minutes.
C’est drôle et montre que George Orwell connaissait très bien le sujet dont il parle.
Rien que pour son livre 1984 on peut dire que George Orwell était un visionnaire, mais en ce qui concerne le domaine des librairies il n’a pas su prévoir internet et ses effets néfastes sur le marché :
The big corporate combines can never squeeze the small independent bookseller out of existence as they have squeezed the grocer and the milkman.
Mais sinon, ce petit essai m’a amené à un livre dont je ne connaissais que l’adaptation en film…

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George Gershwin
Re: George Orwell


Keep the Aspidistra Flying / Et vive l'Aspidistra !
Présentation de l’éditeur
Gordon Comstock, humilié dans son enfance par sa pauvreté, a déclaré la guerre à l'argent. Il finira toutefois par s'apercevoir qu'il ne suffit pas d'être pauvre pour échapper au monde de l'argent et pour éviter l'esclavage.
Lorsque le héros tombe dans une misère plus grande, c'est un appauvrissement moral, intellectuel et sentimental qu'entraîne le manque d'argent, la solitude forcée. L'effort intellectuel est bientôt rendu impossible par les conditions sordides d'existence. Tout cela est dit ou suggéré de façon vivante et naturelle, à travers le monologue intérieur du héros, de ses conversations et de ses disputes avec son ami Ravelston, sa petite amie Rosemary : cette amitié et cette idylle étant elles-mêmes constamment traversées par la question d'argent.
Ce livre, l'un des plus curieux d'Orwell, et où l'on retrouve les thèmes principaux de son œuvre, tire son intérêt et sa saveur, son humour particulier, de la peinture du caractère du héros, écrivain raté, mais pitoyable et tragique.

• George Orwell est l'auteur d'un roman titré en français Et vive l'Aspidistra ! (en anglais : Keep the Aspidistra Flying, 1936), dans lequel cette plante (en pot) symbolise la médiocrité d'une certaine Angleterre des années 1930, mais aussi « la convivialité et l'humble désir de vivre ». Le personnage principal, Gordon, manifeste une antipathie viscérale à l'encontre de l'aspidistra, avant d'être vaincu par elle en rentrant dans le rang.
Source : Wikipédia
En voyant le titre du livre, je me suis rappelé de la version film, vue il y a une éternité mais dont ce titre étrange m’était resté en mémoire.
Je gardais quelques images de l’adaptation et un sentiment assez positif, j’étais partante pour découvrir le livre.
Gordon Comstock est un anti-héros assez à part… pour la plus grande partie on pourrait dire qu’il est très peu sympa… mais d’un autre côté on s’éprend quand même de lui.
Il se concentre tellement sur son envie de quitter la « dominance de l’argent » qu’il ne voit pas que ce projet est dû à l’échec. Tout le monde le sait à part lui.
La façon dont George Orwell décrit son périple est vraiment prenante et j’étais happée dès le début.
Après la lecture j’ai revu le film. Le scénario se tient assez fidèlement au livre. Agréable à revoir. Mais je préfère dès maintenant clairement le roman. Très bon moment de lecture.

L’adaptation avec Richard E. Grant et Helena Bonham Carter
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George Gershwin
Re: George Orwell
Je n'ai ni lu le livre ni vu le film, mais ça m'intéresse bien, je me le note, merci ! 

eXPie- Messages : 727
Date d'inscription : 04/12/2016
Re: George Orwell
en effet, un livre qui pourrait te plaire 

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Re: George Orwell
Je ne l'ai pas lu celui-là !! Encore un à découvrir. J'aime beaucoup George Orwell l'écrivain et l'homme.
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'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3090
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Ile de France
Re: George Orwell
ditodomreader a écrit:J'aime beaucoup George Orwell l'écrivain et l'homme.

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Re: George Orwell
1984 _1948
Livre référence au sein de la littérature contestataire, l'auteur a concentré les pires ingrédients de ce qui fait une dictature totalitaire. Pour décortiquer la structure idéologique, je propose l'analyse en trois points :
1/ ÉLÉMENTS DU RÉGIME POLITIQUE :
- Le monde est divisé en trois grands blocs.
- Ces blocs sont en guerre perpétuelle les uns contre les autres.
- L’Histoire est régulièrement réécrite par le « ministère de la Vérité ». Winston travaille dans ce ministère : son travail consiste à remanier les archives historiques afin de faire correspondre le passé à la version officielle du Parti.
2/ ÉLÉMENTS FICTIFS DU RÉGIME POLICIER :
- Dans chaque logement des membres du parti, une caméra est installée.
- Des caméras sont disposées dans tous les lieux publics ; avec le message
3/ ÉLÉMENTS FICTIFS DE LA POLICE DE LA PENSÉE
- La double-pensée : la capacité pour un individu à accepter deux thèses, deux idées contradictoires. De cette façon, les idées se neutralisent, et toute critique devient impossible.
- Réduction du dictionnaire : des mots sont régulièrement effacés afin de limiter le développement d’idées.
- L’activité d’écrire et de développer des idées autres que celles du parti est prohibée.
· Le paroxysme du totalitarisme est atteint, et les individus sont policés mentalement.
· Même la rébellion est organisée PAR l’Etat totalitaire, pour détecter et éradiquer les déviants. Le système a donc plusieurs coups d’avance sur l’individu récalcitrant.
· Le livre de Goldstein fait état d'une logique triviale :
· La guerre n’est pas livrée afin
o de battre l’autre bloc,
o ni même d’obtenir de nouvelles ressources effectives,
mais pour absorber le surplus de plus-value afin de maintenir le schéma social de hiérarchie ; afin de maintenir une crise économique perpétuelle.
·
· Au ministère de l’Amour, il n’y a que torture et écrasement mental. L’Amour des deux résistants se trouve broyé par cette organisation politique qui élimine ses dissidents, annihile tout sentiment, les force à trahir celui / celle qu’il / elle aime. La torture est personnalisée, et Winston est poussé à dénoncer Julia. Est-il encore possible de se regarder dans une glace après avoir dénoncé son être cher ? D’être celui qui a trahi son cœur ?
· L'analyse politique est subtile et saisit bien les rapports de classes : la plupart des sociétés humaines sont divisées en trois classes : la classe supérieure, la classe moyenne et la classe inférieure. Au cours de l'histoire, ce modèle à trois couches sociales a varié ; en proportion, en dénomination, en nombre de subdivisions. Mais la pyramide sociale se remet inéluctablement en place, malgré les révolutions, les réorganisations. Cette société stratifiée à trois étages ne peut se résoudre : ces classes sociales sont inconciliables ; les plus haut revenus souhaitent garder leur position, les moyens revenus souhaitent accéder à la classe supérieure, et les bas revenus souhaitent abolir ces clivages. La dynamique reste la même : tel est le théâtre de l'histoire sociale, peu importe le contexte historique. Le schéma général reste le même.
· Toute construction sociale n’est-elle qu’une pyramide ? Est-on voué à se monter dessus, tels des crabes dans un panier de crabes ?
· Qui contrôle le présent contrôle le passé. D’où la nécessité de façonner l’Histoire lorsque l'on veut façonner le présent. Retirer les bases historiques d’un peuple c’est aussi lui retirer sa force, son socle, ses bases. Et inventer un passé, c’est lui fournir un terrain de combat.
· Dans le monde de 1984, tout individu est potentiellement un policier : et de la pensée, et pour dénoncer l’autre. Mais ce, sans en avoir conscience. Plus tard, des philosophes français écrivant sur Matrix diront « Nous sommes tous des agents Smith ».
Livre référence au sein de la littérature contestataire, l'auteur a concentré les pires ingrédients de ce qui fait une dictature totalitaire. Pour décortiquer la structure idéologique, je propose l'analyse en trois points :
1/ ÉLÉMENTS DU RÉGIME POLITIQUE :
- Le monde est divisé en trois grands blocs.
- Ces blocs sont en guerre perpétuelle les uns contre les autres.
- L’Histoire est régulièrement réécrite par le « ministère de la Vérité ». Winston travaille dans ce ministère : son travail consiste à remanier les archives historiques afin de faire correspondre le passé à la version officielle du Parti.
2/ ÉLÉMENTS FICTIFS DU RÉGIME POLICIER :
- Dans chaque logement des membres du parti, une caméra est installée.
- Des caméras sont disposées dans tous les lieux publics ; avec le message
- Des hélicoptères se postent quelques minutes devant les fenêtres d’habitants pour contrôler qu’il n’y a aucune infraction.G. Orwell a écrit:« Big brother is watching you ».
3/ ÉLÉMENTS FICTIFS DE LA POLICE DE LA PENSÉE
- La double-pensée : la capacité pour un individu à accepter deux thèses, deux idées contradictoires. De cette façon, les idées se neutralisent, et toute critique devient impossible.
- Réduction du dictionnaire : des mots sont régulièrement effacés afin de limiter le développement d’idées.
Wittgenstein a écrit:« les limites de mon langage signifient les limites de mon monde. »
- L’activité d’écrire et de développer des idées autres que celles du parti est prohibée.
· Le paroxysme du totalitarisme est atteint, et les individus sont policés mentalement.
· Même la rébellion est organisée PAR l’Etat totalitaire, pour détecter et éradiquer les déviants. Le système a donc plusieurs coups d’avance sur l’individu récalcitrant.
· Le livre de Goldstein fait état d'une logique triviale :
se veut une thèse de l’équilibre, présentée comme inéluctable si l’on veut maintenir une durabilité.Goldstein a écrit:
« La paix c’est la guerre »
« L’ignorance c’est la force »
« La liberté c’est l’esclavage »
· La guerre n’est pas livrée afin
o de battre l’autre bloc,
o ni même d’obtenir de nouvelles ressources effectives,
mais pour absorber le surplus de plus-value afin de maintenir le schéma social de hiérarchie ; afin de maintenir une crise économique perpétuelle.
p254G. Orwell a écrit:« faire tourner les roues de l’industrie sans accroître la richesse réelle du monde. »
·
G. Orwell a écrit:« En résumé, une société hiérarchisée n’était possible que sur la base de la pauvreté et de l’ignorance ».
· Au ministère de l’Amour, il n’y a que torture et écrasement mental. L’Amour des deux résistants se trouve broyé par cette organisation politique qui élimine ses dissidents, annihile tout sentiment, les force à trahir celui / celle qu’il / elle aime. La torture est personnalisée, et Winston est poussé à dénoncer Julia. Est-il encore possible de se regarder dans une glace après avoir dénoncé son être cher ? D’être celui qui a trahi son cœur ?
· L'analyse politique est subtile et saisit bien les rapports de classes : la plupart des sociétés humaines sont divisées en trois classes : la classe supérieure, la classe moyenne et la classe inférieure. Au cours de l'histoire, ce modèle à trois couches sociales a varié ; en proportion, en dénomination, en nombre de subdivisions. Mais la pyramide sociale se remet inéluctablement en place, malgré les révolutions, les réorganisations. Cette société stratifiée à trois étages ne peut se résoudre : ces classes sociales sont inconciliables ; les plus haut revenus souhaitent garder leur position, les moyens revenus souhaitent accéder à la classe supérieure, et les bas revenus souhaitent abolir ces clivages. La dynamique reste la même : tel est le théâtre de l'histoire sociale, peu importe le contexte historique. Le schéma général reste le même.
· Toute construction sociale n’est-elle qu’une pyramide ? Est-on voué à se monter dessus, tels des crabes dans un panier de crabes ?
· Qui contrôle le présent contrôle le passé. D’où la nécessité de façonner l’Histoire lorsque l'on veut façonner le présent. Retirer les bases historiques d’un peuple c’est aussi lui retirer sa force, son socle, ses bases. Et inventer un passé, c’est lui fournir un terrain de combat.
· Dans le monde de 1984, tout individu est potentiellement un policier : et de la pensée, et pour dénoncer l’autre. Mais ce, sans en avoir conscience. Plus tard, des philosophes français écrivant sur Matrix diront « Nous sommes tous des agents Smith ».
Re: George Orwell
Un de mes premiers chocs littéraires. Je devais avoir 16 ou 17 ans.
A lire et relire, tant il reste actuel et terriblement percutant. Et surtout pour nous aider à rester vigilants.
Merci pour ton analyse.
A lire et relire, tant il reste actuel et terriblement percutant. Et surtout pour nous aider à rester vigilants.
Merci pour ton analyse.
Aeriale- Messages : 10427
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: George Orwell
Aeriale a écrit:
A lire et relire, tant il reste actuel
avant, j'étais optimiste, je me disais que ce livre servait de garde-fou, d'avertissement, qu'il avait un rôle à jouer dans nos sociétés. mais aujourd'hui, j'ai compris que tout ce que le gouvernement peut se permettre, il se le permettra : contrôle intégral des citoyens, vidéo-surveillance intégrale. il n'a que faire d'un roman qui nous prévient.
Re: George Orwell

Sommes-nous ce que nous lisons ?
Il s’agit d’un recueil de quatre textes, pour la première fois édités en français.Présentation de l’éditeur
« C’est lorsqu’on commence à entretenir une relation professionnelle avec les livres que l’on découvre à quel point ils sont généralement mauvais. »
Ce recueil inédit présente quatre textes sur le livre et la lecture écrits par l’auteur de 1984.
Nourri de ses expériences de lecteur, de critique littéraire et de libraire, George Orwell y déploie son génie visionnaire allié à un humour ravageur.
J’en avais lu déjà Bookshop Memories et je suis contente de voir maintenant celui-là et trois autres textes disponible aux lecteurs francophones.
Ces essais se retrouvent en version anglaise dans différents recueils, mais un éditeur a eu l’idée de rassembler ceux qui parlent de lecture/livres dans un volume. On Reading va paraître seulement le 15 novembre et il va y avoir un 5ème texte.
J’ai trouvé un volume avec ses essais qui contient tous ces 5 essais et c’était un plaisir de retrouver sa plume… et le monde des livres.
Cela faisait une plaisante lecture et j’aime bien George Orwell dans ce domaine. Puisque j’ai hébergé tout un volume d’essais, je vais certainement en lire d’autres dans les semaines à venir.
Concernant cette sélection, reste que j’aime toujours autant Bookshop Memories (Souvenirs de libraire) que la première fois et de tous les textes choisis il reste mon favori.
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Best when you improvise
George Gershwin
Re: George Orwell
Je crois bien que je vais faire une entorse à ma résolution de ne plus acheter de livres, celui-là est bien trop tentant.
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domreader- Messages : 3090
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Ile de France
Re: George Orwell
C'est un petit peu vrai.« C’est lorsqu’on commence à entretenir une relation professionnelle avec les livres que l’on découvre à quel point ils sont généralement mauvais. »
Et là où l'on s'aperçoit qu'il y a des modes, que des thèmes sont surexploités pendant un temps. Et que ça manque de boulot derrière.
domreader a écrit:Je crois bien que je vais faire une entorse à ma résolution de ne plus acheter de livres, celui-là est bien trop tentant.
Déjà ?
Mais quelle volonté !
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 6602
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : *CabanCouette*
Re: George Orwell
domreader a écrit:Je crois bien que je vais faire une entorse à ma résolution de ne plus acheter de livres, celui-là est bien trop tentant.
Déjà ?
Mais quelle volonté !

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Lire nuit gravement à la bêtise !

Nightingale- Messages : 2348
Date d'inscription : 09/12/2017
Age : 54
Localisation : Sur le bord de la marge
Re: George Orwell
Nightingale a écrit:domreader a écrit:Je crois bien que je vais faire une entorse à ma résolution de ne plus acheter de livres, celui-là est bien trop tentant.
Déjà ?
Mais quelle volonté !
Quel moqueur ! Je n'en avais pas acheté depuis janvier au moins. D'ailleurs personne ne peut en dire autant sur ce forum !

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domreader- Messages : 3090
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Ile de France
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