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Message par Arabella Sam 1 Déc - 22:26

High Life / Claire Denis


A l'affiche - Page 26 High_l10




Nous sommes sur un vaisseau spatial, quelque part dans un cosmos quasi abstrait. Un homme et sa fille bébé, il se débrouille pour faire tourner la machine qui se délabre de plus en plus, des flashs nous plongent progressivement dans le passé d'une façon discursive, et d'autres nous font entrevoir l'avenir.

Marko le disait, il y a quelque chose d'hypnotique dans le film, dans la manière de montrer des petits bouts d'actions, très minutieusement, sans qu'on comprenne exactement, ou pas tout de suite ce qui se passe, quelle en est la signification, dans une forme de lenteur, d'aspect contemplatif. On ne fait que voir de loin ce qui est en jeu en terme de déroulé d'une histoire, à la limite chacun peut un se raconter la sienne, pas complètement la même que celle de quelqu'un d'autre. Je trouve que c'est peut être cela qui fonctionne le mieux dans le film. Il y a des moments de grâce, une façon de filmer qui emporte quelques instants sur certaines séquences. Robert Pattinson, très présent à l'écran, est pour beaucoup dans la réussite de certains passages.


Le film soulève ou évoque beaucoup de questions, entre la fin d'un monde à bout de souffle et une sorte de début recommencé ou fantasmé, la dislocation des individus et des rapports entre eux, le désir et sa possibilité de violence destructrice etc...Il y a évidemment beaucoup de références à des grands films. Après, je ne suis pas convaincue qu'il n'ait pas un côté un peu superficiel dans une forme d'accumulation par moments, que tout cela ne soit pas plus survolé que vraiment traité, mais il y a des moments magiques, et au moins une ambition, esthétique et celle de questionner, même si au final le spectateur doit se faire ses propres réponses, ou pas d'ailleurs. C'est sans doute mieux au final que délivrer un message un peu réducteur.

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Message par Queenie Dim 2 Déc - 8:52

Ah super : un avis sur ce film ! je me demandais ce qu'il valait. Je vais peut-être trouver un moment pour aller le voir

merci

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Message par Arabella Dim 2 Déc - 14:50

Les avis sont souvent très tranchés sur ce film, je l'ai trouvé intéressant, même si pour moi ce n'est sans doute pas un chef d'oeuvre, comme j'ai pu le lire. Il y a une sorte d'ambiance.

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Message par Arabella Sam 8 Déc - 13:33

Leto / Kirill Serebrennikov


A l'affiche - Page 26 Dzocem10


Leningrad, dans les années 80 du siècle dernier. Le club de rock est le seul endroit où il est possible de jouer et de venir écouter des musiques inspirées par l'occident, sous strict encadrement des autorités qui veulent éviter la moindre éventualité d'un débordement, aussi léger soit-il. Les musiciens vivent d'autres métiers, jonglent avec un quotidien pas toujours évident. Mike, la star de ce petit milieu, découvre un nouveau qu'il encourage, Viktor. Mais ce dernier et la femme de Mike, Natasha, sont attirés l'un par l'autre.



J'avais apprécié le premier film de Kirill Serebrennikov, Le disciple, mais je craignais dans celui-ci l'omniprésence de musique je n'aime pas vraiment. Au final, cela ne m'a pas gêné réellement. Le film est très riche, il s'agit d'une chronique de la vie de l'URSS à l'époque, d'une interrogation sur l'art, sur ce qui pousse des individus à créer, sur la politique aussi, la manière dont un pouvoir domine les individus dans leur façon de penser, mais aussi de vivre au quotidien. Mais il parle aussi des individus, de la complexités des sentiments, de la manière de vivre chaque instant avec intensité, d'une certaine façon comme une oeuvre d'art, de l'inévitable nostalgie sur ce qui aurait pu être...

J'ai complètement embarqué dans ce film, dans ses pistes multiples, dans ses personnages fragiles et forts à la fois. Certains commentateurs reprochent à Kirill Serebrennikov de la prétention, un étalage de savoir faire gratuit, pour ma part je n'y ai vu qu'un immense talent, une maîtrise et une inventivité. Sans doute pas dans la zone de confort de tous les spectateurs, mais c'est tellement salutaire de sortir de sa zone de confort parfois.

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Message par Aeriale Dim 9 Déc - 9:24

Celui ci me disait de par son sujet. Tu confirmes donc, @Arabella!

J'irai dès que possible, merci
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Message par Arabella Dim 9 Déc - 13:39

Je crois qu'il est pour toi @Aeriale, et toi tu appréciera en plus la musique...

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Message par Aeriale Lun 10 Déc - 11:57

Arabella a écrit:Je crois qu'il est pour toi @Aeriale, et toi tu appréciera en plus la musique...
Ah super, merci!

(Et j'y pensais, pour la musique :-)
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Message par Queenie Jeu 13 Déc - 9:38

ça donne envie

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Message par Aeriale Ven 14 Déc - 10:44

-Pupille-


A l'affiche - Page 26 54803310



J'ai suivi une amie mais le sujet ne me transportait pas plus que ça. L'accouchement sous X, l'adoption et les problèmes qui s'y réfèrent avec les assistantes sociales, les familles d'accueil et les enquêtes autour. Et de fait c'est traité avec beaucoup de précision mais c'est bien plus qu'un descriptif. Un film qui prend son temps, montre ce qui se cache en coulisses, nous présente tous les acteurs de ce long processus qui s'efforce avant tout de maintenir l'humain derrière l'aspect administratif. Et c'est réellement superbe. 

Tout est parfait. Aucun pathos ni longueurs, les acteurs sont d'une justesse et d'une sensibilité impressionnantes (jusqu'au bébé!!) Elodie Bouchez, Sandrine Kiberlain (dans un rôle encore génialement décalé) et Gilles Lellouche que je n'imaginais pas aussi touchant, sont tous magnifiques d'émotion retenue. Un film touché par la grâce, on en est ressorties les yeux embués. Vraiment à voir!

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l

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Message par Aeriale Lun 17 Déc - 18:56

Arabella a écrit:
Amanda / Mikhaël Hers



A l'affiche - Page 26 Amanda10


Une petite fille perd sa mère dans des conditions dramatiques. Son jeune oncle de 24 ans, qui vivote dans des activités précaires est la seule personne qui pourrait la prendre en charge. Une cohabitation s'installe cahin-caha, entre souffrance, deuil, tendresse, complicité...

Mikhaël Hers dépeint comme dans tous ses films, avec délicatesse et pudeur, des sentiments profonds, dresse des portraits en nuance et douceur de ses personnages. En prenant le temps de les regarder vivre, évoluer dans les gestes du quotidien. C'est d'une grande justesse et sensibilité. Vincent Lacoste, très sobre, est excellent accompagné par des seconds rôles tous parfaits. Mais la vedette revient à la petite Isaure Multrier, dont le sublime regard bleu transperce le spectateur.

Un beau film, sur un sujet délicat.

J'ai aussi été très touchée par ce film tout en finesse. Il n'y a rien à enlever, Mikhaël Hers nous présente les personnages par petites touches, prend le temps de s'y attacher puis nous plonge dans le drame et ses retombées sans en faire trop, sans lourdeur ni effusion, et nous immerge dans l'après avec beaucoup de pudeur et justesse

Dans un rôle à l'opposé de son répertoire habituel, Vincent Lacoste surprend et démontre une belle authenticité. Quant à la petite Amanda elle y est confondante de naturel. Un bien beau film que j'aurais peut-être loupé sans l'avis d'@Arabella, merci!

A l'affiche - Page 26 Xvmb1d10

A l'affiche - Page 26 640_am10

(Et maintenant je vais trouver un moyen de voir son précédent, Ce sentiment de l'été, dont tu parlais ailleurs!)
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Message par Aeriale Jeu 20 Déc - 10:38

-Une affaire de famille-

A l'affiche - Page 26 39371710


Un homme et son fils rentrent de leur tournée de chapardages et tombent sur une petite fille esseulée dans une maison désertée. Ils la ramènent chez eux, où logent déjà la grand mère, l'épouse, la soeur, etc. Découvrant des bleus sur la gamine, ils décident de la garder. Encore une fois Kore-eda nous parle de la famille recomposée, ces liens qui se construisent en dehors de ceux du sang et qui souvent se révèlent plus forts que les premiers.

A l'affiche - Page 26 A-iked10

Ici tout se passe autour du noyau central, le foyer que gère la mamy, une dure au coeur tendre, veuve d'un homme vénéré aux subsides aléatoires. Chacun apporte ses maigres revenus et partage la récolte, qu'elle vienne de menus  larcins, d' invalidités, de leurs boulots précaires ou du peep show où évolue la plus jeune. Tous ont un rôle et les plus aguerris "enseignent" l'art de survivre en chapardant. Malgré leur pauvreté, ils sont heureux, unis dans cette marginalité qu'ils se sont construit. Mais un évènement va chambouler le fragile équilibre.

C'est une histoire touchante et superbement filmée. Tout se passe à leur hauteur, on est vraiment dans leur intimité. Une image du Japon loin des paillettes et de l'aspect lisse ou conforme auquel on est habitués. J'ai lu que la palme de Cannes avait été peu appréciée là bas et que certains japonais refusaient tout simplement de le voir. Un film osé donc, qui dénonce les carences de l'état, avec cette poésie particulière propre à Kore-eda, mais un chouia trop long sur la fin et dont l'énorme engouement m'a un peu surprise. J'avais été bien plus touchée par Nobody knows ou Tel père tel fils, personnellement. Mais à voir bien sûr!

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PS: La petite fille est absolument craquante!

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Message par Aeriale Dim 23 Déc - 9:55

Arabella a écrit:
Leto / Kirill Serebrennikov


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Leningrad, dans les années 80 du siècle dernier. Le club de rock est le seul endroit où il est possible de jouer et de venir écouter des musiques inspirées par l'occident, sous strict encadrement des autorités qui veulent éviter la moindre éventualité d'un débordement, aussi léger soit-il. Les musiciens vivent d'autres métiers, jonglent avec un quotidien pas toujours évident. Mike, la star de ce petit milieu, découvre un nouveau qu'il encourage, Viktor. Mais ce dernier et la femme de Mike, Natasha, sont attirés l'un par l'autre.

J'avais apprécié le premier film de Kirill Serebrennikov, Le disciple, mais je craignais dans celui-ci l'omniprésence de musique je n'aime pas vraiment. Au final, cela ne m'a pas gêné réellement. Le film est très riche, il s'agit d'une chronique de la vie de l'URSS à l'époque, d'une interrogation sur l'art, sur ce qui pousse des individus à créer, sur la politique aussi, la manière dont un pouvoir domine les individus dans leur façon de penser, mais aussi de vivre au quotidien. Mais il parle aussi des individus, de la complexités des sentiments, de la manière de vivre chaque instant avec intensité, d'une certaine façon comme une oeuvre d'art, de l'inévitable nostalgie sur ce qui aurait pu être...

J'ai complètement embarqué dans ce film, dans ses pistes multiples, dans ses personnages fragiles et forts à la fois. Certains commentateurs reprochent à Kirill Serebrennikov de la prétention, un étalage de savoir faire gratuit, pour ma part je n'y ai vu qu'un immense talent, une maîtrise et une inventivité. Sans doute pas dans la zone de confort de tous les spectateurs, mais c'est tellement salutaire de sortir de sa zone de confort parfois.

Je ne connaissais pas du tout le metteur en scène du Disciple mais j'ai été d'emblée embarquée par l'énergie bouillonnante et l'inventivité de ce film, à l'opposé de ce que l'on voit habituellement. Kirill Serebrennikov (toujours assigné à résidence, j'ai lu quelque part) filme en noir et blanc, soulignant bien la chape de plomb de ces années soviétiques, mais traverse constamment ses scènes de trouvailles graphiques et musicales jouant sur la réalité ou la couleur pour refléter cette soif de vivre prête à exploser.

A l'affiche - Page 26 Leto_210

Un film passionnant dans sa peinture de cette jeunesse ivre de liberté, nourrie des nouveaux sons occidentaux que les autorités peinaient à contrôler. Les séquences filmées en concert sont en cela parlantes, avec cette censure omniprésente et des comités sur le qui vive. J'ai aussi adoré celles tournées comme des scènes de comédie musicale où réel et fantasme se confondent.

A l'affiche - Page 26 Film-l10

On sent bien l'urgence, la volonté de sortir des cadres trop rigides d'un système à bout de souffle, et l'histoire d'amour un peu désespérée (et très belle) entre Viktor et la belle Natasha en est aussi une illustration. Leto nous fait toucher du doigt la fracture entre deux mondes, il est porté par une force et un dynamisme tels qu'il nous rend tangible cette sensation d'euphorie que pouvait apporter la musique rock et alternative, sur les accords fabuleux de ces nouveaux dieux porteurs d'espoir (et de rébellion) qu'étaient Lou Reed, Bowie, T Rex ou les Doors. Génial, merci pour le conseil @Arabella!

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Message par Queenie Mer 2 Jan - 10:06

Je suis allée voir LETO parce que vous en avez drôlement bien parlé. Peut-être un peu trop bien !
J'ai eu des petits moments à sentir une longueur (mais je ne suis pas sûre que cela ne vienne pas du fait que j'avais très faim, et hâte de manger...)
Je pensais découvrir un film aux personnages bravaches, électriques, avec de l'énergie et de la rébellion, et je trouve que c'est plutôt un film sur les sentiments, d'une douce mélancolie dramatique et légère.
Pourquoi pas. C'était même plutôt très bien fait le trio amoureux, très délicat.
Parfaite phrase d'@Arabella : l'inévitable nostalgie sur ce qui aurait pu être.

J'ai beaucoup aimé les clips fantasmés et intégrés dans l'histoire (j'aurais aimé mieux comprendre qui est cet espèce de "narrateur omniscient".

J'ai beaucoup aimé les scènes de concerts, et celle où la directrice de la salle valide les chansons du nouveau groupe, les justifie en prétextant du second degré là où il y a dénonciation.

C'était vraiment très fin, très bien équilibré, entre l'humour et le tragique de ce pays où tout est interdit, surtout la liberté d'expression, mais où les choses se glissent dans les failles.

Les acteurs sont superbes.
Le noir et blanc est parfait.
Les chansons très belles.

ça m'a rappelé Across the universe (plus que Control par exemple - pour le thème Jeunes, rebelles, rock)


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Message par Aeriale Mer 2 Jan - 12:06

Queenie a écrit:Je pensais découvrir un film aux personnages bravaches, électriques, avec de l'énergie et de la rébellion, et je trouve que c'est plutôt un film sur les sentiments, d'une douce mélancolie dramatique et légère.

Oui, tu t'es fait une idée des personnages plus rebelles qu'ils n'étaient. En fait quand je parle de l'énergie, elle est forcément tempérée dans l'histoire (ils n'auraient jamais pu l'exprimer) mais imaginée et fantasmée dans ces fameux clips qui eux apportent un dynamisme fou à l'ensemble, avec ce personnage omniscient, comme un double qui oserait libérer leur énergie.

C'est sûr que le film montre bien la réalité, mais il suggère beaucoup aussi, ce qui m'a fait ressentir cette urgence masquée. La mélancolie est bien sûr présente, surtout à la fin, et aussi dans leur histoire d'amour.

Un bien beau film en tout cas, tu me donnes envie de le revoir :-)
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Message par Arabella Dim 6 Jan - 11:53

Moi j'avais hésité à le voir parce que j'appréhendais un film trop énergie rock and roll, avec un côté bravache et démonstratif. Et c'est le film délicat, subtile, qui m'a séduit. Même si comme le dit @Aeriale très justement, beaucoup de choses sont suggérées, les frustrations, l'envie d'exprimer une violence, une détestation, un rejet. Mais tout cela est à l'arrière plan, jamais démonstratif.
Et j'ai été bluffée par la façon dont tout cela est mélangé, dans une maîtrise de la mise en scène fabuleuse. Quand je pense que c'est le film si académique et plan-plan de Paweł Pawlikowski qui a eu le prix de la mise en scène à Cannes, j'ai du mal à comprendre.

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