A l'affiche

quel enthousiasme…

Hé hé oui...Comme quoi de ne rien savoir réussit parfois mieux!

je ne sais pas si c'est de connaître le personnage du joker qui m'a le plus gênée.
C'est surtout que j'ai trouvé le début très poussif. Long. Quelque part, je n'arrivais pas à oublier qu'il s'agissait d'un acteur, d'un film. Devant une performance. Le fabriqué. Je suis restée à distance un long moment.
Et puis oui, on voyait tout venir à 10km. Le scénario est une création (dans les grandes lignes, il n'a rien à voir avec le "vrai" joker), mais je n'ai pas eu de surprise.

J'ai l'impression d'être une des rares voix dissonantes, cela dit.
Je n'étais peut-être juste "pas dans le mood".

Queenie a écrit:je ne sais pas si c'est de connaître le personnage du joker qui m'a le plus gênée.
C'est surtout que j'ai trouvé le début très poussif. Long. Quelque part, je n'arrivais pas à oublier qu'il s'agissait d'un acteur, d'un film. Devant une performance. Le fabriqué. Je suis restée à distance un long moment.
Et puis oui, on voyait tout venir à 10km. Le scénario est une création (dans les grandes lignes, il n'a rien à voir avec le "vrai" joker), mais je n'ai pas eu de surprise.

J'ai l'impression d'être une des rares voix dissonantes, cela dit.
Je n'étais peut-être juste "pas dans le mood".

C'est drôle, moi pas du tout!

Je n'ai pas vu le fabriqué, j'ai vraiment découvert un personnage à part, et je n'ai rien vu venir spécialement, je me suis laissée embarquer. C'est en cela que de ne pas avoir de points de repères aide, je voulais dire.

Peut-être que tu n'étais pas dans le mood, oui! Ca arrive. Mais quel plaisir quand on on y est :p

-La belle époque-





Un dessinateur de BD vieillissant et désabusé, se retrouve acteur de sa propre histoire d'amour, 40 ans plus tôt, grâce à la société de reconstitution historique dirigée par un de ses anciens fans.



L'idée était attrayante, la mise en scène originale et étudiée, mais je n'ai pas du tout été transportée comme la plupart autour de moi (Les gens ont applaudi) Sans doute la personnalité de Nicolas Bedos (qui m'est insupportable) rejaillit trop dans le personnage d' Antoine, le chef d'orchestre de ce retour au passé joué par Guillaume Canet, et qui se juge lui-même, dans une tirade de Daniel Auteuil  "menteur, faux, hypocrite, orgueilleux et lâche" reprenant celle de Musset. On lui reconnaîtra l'honnêteté de se montrer tel qu'il est, mais cela n'a pas suffi, pour moi.



Rapidement l'idée tourne en rond, je trouve. Le côté factice apparaît vite et l'ensemble m'a paru creux au final. Sans parler de l'agressivité d' Antoine-Bedos qui m'a copieusement irritée et du vulgaire affiché qui n'est pas trop mon truc.



Pour la finesse on repassera. Dommage pour les acteurs que j'ai eu plaisir à retrouver, de Fanny Ardant à Arditi, en passant bien sûr, outre les principaux, à Doria Tillier toute pétillante dans son double rôle qui contribue à donner un peu de pep's à tout ça. Bof bof, vite oublié je pense.

Queenie a écrit:je ne sais pas si c'est de connaître le personnage du joker qui m'a le plus gênée.
C'est surtout que j'ai trouvé le début très poussif. Long. Quelque part, je n'arrivais pas à oublier qu'il s'agissait d'un acteur, d'un film. Devant une performance. Le fabriqué. Je suis restée à distance un long moment.
Et puis oui, on voyait tout venir à 10km. Le scénario est une création (dans les grandes lignes, il n'a rien à voir avec le "vrai" joker), mais je n'ai pas eu de surprise.

J'ai l'impression d'être une des rares voix dissonantes, cela dit.
Je n'étais peut-être juste "pas dans le mood".

Les avis m'ont l'air très tranchés, beaucoup plus que d'habitude... la critique était quasiment unanimement très bonne ; au Masque, par contre, tout le monde a cassé. Et, autour de moi, c'est un peu pareil : j'en connais qui adorent et d'autres qui détestent, avec quasiment autant d'enthousiasme...

eXPie a écrit:

Queenie a écrit:je ne sais pas si c'est de connaître le personnage du joker qui m'a le plus gênée.
C'est surtout que j'ai trouvé le début très poussif. Long. Quelque part, je n'arrivais pas à oublier qu'il s'agissait d'un acteur, d'un film. Devant une performance. Le fabriqué. Je suis restée à distance un long moment.
Et puis oui, on voyait tout venir à 10km. Le scénario est une création (dans les grandes lignes, il n'a rien à voir avec le "vrai" joker), mais je n'ai pas eu de surprise.

J'ai l'impression d'être une des rares voix dissonantes, cela dit.
Je n'étais peut-être juste "pas dans le mood".

Les avis m'ont l'air très tranchés, beaucoup plus que d'habitude... la critique était quasiment unanimement très bonne ; au Masque, par contre, tout le monde a cassé. Et, autour de moi, c'est un peu pareil : j'en connais qui adorent et d'autres qui détestent, avec quasiment autant d'enthousiasme...

Ah okay.
Je n'ai écouté et lu aucun média dessus, je me fiais à mon entourage, tous enthousiaste.

Par contre, je n'ai pas détesté, loin de là.

-Le Mans 66-





Je n'étais pas chaude pour y aller, mais vous devinerez aisément qui j'ai dû suivre, et finalement c'était une bonne surprise. Le film, basée sur une histoire vraie, n'est pas centré sur cette fameuse course du Mans mais sur les enjeux et la lutte entre ces deux firmes auto, Ford et Ferrari, pour créer la voiture capable de gagner, et surtout les moyens pour y arriver.



Autour du personnage de Carroll Shelby, ingénieur d'une équipe, joué par Matt Damon, et de Ken Miles alias Christian Bale son mécanicien fétiche et as du volant, se nouent ou se dénouent les intrigues d'un géant de l'industrie automobile prêt à tout pour damner le pion à son concurrent italien. Deux forts caractères qui s'opposent parfois mais ne dévieront jamais de leur objectif.

C'est bien amené, forcément un peu romancé (d'après les spécialistes) mais pas trop, avec juste ce qu'il faut d'humain, de bande son rock et d'images (impressionnantes) pour tenir tout le monde en haleine, les femmes aussi bien que les fous de volant. J'ai passé un bon moment!

-Play-




Max, encore ado en 1993, reçoit son premier camescope pour noël. Dès lors, il va filmer tous les événements importants de sa vie. Ses copains, ses amours, ses ratés et ses petits ou grands bonheurs.



L'idée est sympathique et parlera forcément aux trentenaires voire plus, spécialement ceux qui ont vécu cette jeunesse rythmée sur les accords des Pixies, Curt Kobain ou Oasis, mais aussi les autres. 

Saisie sur le vif (A tel point que cela peut passer pour réel) par l'objectif de Max et qui évolue selon les progrès technologiques, passant du VHS au numérique, on suit la succession d'instants plus ou moins forts qui ont jalonné sa jeunesse, des premières fumettes aux blagues foireuses, des délires entre potes aux moments d'émotion. 



Son film n'est pas révolutionnaire en soi mais Anthony Marciano capte bien l'esprit d'une époque, et l'ensemble renvoie l'écho d'une période de vie où tout parait léger ou démesurément grave, la sensibilité exacerbée et le coeur ouvert aux possibles. Frais et accrocheur!

-La bonne épouse-





Quelque part en Alsace, peu de mois avant mai 68, les Van Der Beck gèrent encore une institution d'un autre age destinée à inculquer les bonnes manières à de futures épouses. La perfection et la soumission sont de mise. Paulette (Juliette Binoche super en bourgeoise BCBG ) aidée de sa belle soeur (Yolande Moreau, rêveuse toujours à côté de la plaque) et d'une bonne soeur au caractère bien trempé (Noémie Lvovsky) tente de faire régner l'ordre, chose pas toujours facile en ces temps de révolte. L'affaire se complique lorsque le mari décède et que son amour de jeunesse (Edouard Baer) refait surface. 



Premier film d'après confinement pour moi (lundi 22, j'étais en manque de cinéma) J'y ai découvert ces écoles ménagères dont j'ignorais l'existence, où les jeunes filles de milieu modeste ou qui ne pouvaient suivre d'études supérieures, aboutissaient. Une série de préceptes, sorte de bible de l'épouse docile et toujours conciliante, leur était dictés chaque jour.

Le sujet prédispose à une joyeuse comédie et Martin Provost choisit le parti d'en rire plutôt qu'un moyen sérieux de revisiter la libération des femme. C'est souvent drôle, parfois un peu trop long ou prévisible, mais la bonne humeur des acteurs et leur enthousiasme évident emportent la mise. Un bon moment au final et une façon sympathique de revoir cette partie de notre histoire :-)

Parfait, je voulais aussi retourner au ciné ce week-end et je pensais aller le voir ! La brochette d'acteurs me tentait bien...Merci !

Queenie a écrit:Je viens de voir Nocturnal Animals, tout ce que je peux en dire, pour l'instant, c'est que ce film m'a soufflée. J'étais crispée à mon siège. Oppressée. Il faut que j'en parle.
Mieux il faut que je crée un fil pour le réalisateur, Tom Ford, dont A single man m'avait déjà tant touchée - et qui est pourtant tellement différent !

Dès que j'ai du temps ! (et une meilleure connexion)

J'ai adoré le film, un coup de maître pour Tom Ford je trouve 
Le style de Susan (qui doit porter du Tom Ford) , les personnages dont Edward ...
finalement @Queenie tu as créé le fil ?

Melinaa' a écrit:
finalement @Queenie tu as créé le fil ?

C'est bien un des rare pour lequel j'ai eu le courage de créer un fil Tom Ford - le fil à cliquer

Envie de revoir un film de lui du coup !

@Queenie merci pour le fil
Quel talent ! Je suis vraiment scotchée par Nocturnal Animals.

Melinaa' a écrit:@Queenie merci pour le fil
Quel talent ! Je suis vraiment scotchée par Nocturnal Animals.

 Oui, j'avais adoré aussi. Avec Jake Gyllenhaam que j'aime tant!

Tu me donnes trop envie de le revoir... :-)

Sinon j'ai vu Madre puis L'infirmière. Pas mal mais pas transcendants non plus.

Il faut que je trouve du temps pour vous en parler :p