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Re: A l'affiche
-Je verrai toujours vos visages-

Je ne pensais pas y aller, je craignais un côté moralisateur, avec des poncifs, un peu ch.. à vrai dire. J'ai suivi une amie qui insistait pour le voir. Et quelle belle surprise!
On découvre le fonctionnement de la Justice Restaurative. Le principe est de faire rencontrer, dans un cadre bien défini et sécurisé, des victimes et des auteurs d'agressions afin qu'ils puissent échanger, libérer la parole, et qu'enfin la reconstruction soit possible
.
Ce film m'a retournée tant il fait passer de choses. Le repentir, l'incompréhension, la colère, et puis au bout du chemin, cet apaisemernt: le pardon. Tous les acteurs sont excellents, Elodie Bouchez, qui jouait déjà dans le précédent film de la cinéaste (Jeanne Herry, Pupille, super film aussi) Gilles Lellouche, tout en tension, Leila Bekhti, Miou Miou bien sûr. Mais Adèle Exarchopoulos, que je voyais à l'écran pour la première fois, est juste incroyable. A plusieurs reprises elle m'a tiré des larmes. Un film fort, bourré d'empathie, qui donne foi en l'homme. Ne le ratez pas


Je ne pensais pas y aller, je craignais un côté moralisateur, avec des poncifs, un peu ch.. à vrai dire. J'ai suivi une amie qui insistait pour le voir. Et quelle belle surprise!
On découvre le fonctionnement de la Justice Restaurative. Le principe est de faire rencontrer, dans un cadre bien défini et sécurisé, des victimes et des auteurs d'agressions afin qu'ils puissent échanger, libérer la parole, et qu'enfin la reconstruction soit possible

Ce film m'a retournée tant il fait passer de choses. Le repentir, l'incompréhension, la colère, et puis au bout du chemin, cet apaisemernt: le pardon. Tous les acteurs sont excellents, Elodie Bouchez, qui jouait déjà dans le précédent film de la cinéaste (Jeanne Herry, Pupille, super film aussi) Gilles Lellouche, tout en tension, Leila Bekhti, Miou Miou bien sûr. Mais Adèle Exarchopoulos, que je voyais à l'écran pour la première fois, est juste incroyable. A plusieurs reprises elle m'a tiré des larmes. Un film fort, bourré d'empathie, qui donne foi en l'homme. Ne le ratez pas


Aeriale- Messages : 10735
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: A l'affiche
-Le bleu du caftan-

Dans le centre de la Médina, Halim et Mina tiennent une boutique de confection. Formé par son père, Halim perpétue la tradition des caftans faits main et tous deux forment un couple aimant malgré l'homosexualité de celui ci. Mais un jeune apprenti met peu à peu leur bel équilibre en danger.

Un beau film tout en non dits et émotions contenues. Les personnages sont perçus comme dans une bulle, dans leur intimité, presque détachés du monde extérieur. Tout est dans les regards, les gestes, et leur complicité se devine à travers eux. Lorsque l'aide s'insinue dans ce cocon, le trouble que devine Médina chez son mari ne vient pas non plus briser ce lien.
Je ne veux pas en dire plus pour ne pas gâcher le charme de ce film plein de douceur et de subtilité. Les silences sont aussi parlants que les mots et le plaisir esthétique et sensoriel a une grande place. La caméra filme au plus près des visages, mais aussi des intérieurs, des étoffes, suit le tracé des aiguilles, s'attarde sur le moindre détail, sur un plat encore fumant, la texture d'une mandarine, ou des corps sous la vapeur des hammams. Les acteurs ont un jeu très intense et le message d'amour que l'ensemble délivre nous fait monter des larmes. Un superbe film à ne pas rater, surtout!


Dans le centre de la Médina, Halim et Mina tiennent une boutique de confection. Formé par son père, Halim perpétue la tradition des caftans faits main et tous deux forment un couple aimant malgré l'homosexualité de celui ci. Mais un jeune apprenti met peu à peu leur bel équilibre en danger.

Un beau film tout en non dits et émotions contenues. Les personnages sont perçus comme dans une bulle, dans leur intimité, presque détachés du monde extérieur. Tout est dans les regards, les gestes, et leur complicité se devine à travers eux. Lorsque l'aide s'insinue dans ce cocon, le trouble que devine Médina chez son mari ne vient pas non plus briser ce lien.
Je ne veux pas en dire plus pour ne pas gâcher le charme de ce film plein de douceur et de subtilité. Les silences sont aussi parlants que les mots et le plaisir esthétique et sensoriel a une grande place. La caméra filme au plus près des visages, mais aussi des intérieurs, des étoffes, suit le tracé des aiguilles, s'attarde sur le moindre détail, sur un plat encore fumant, la texture d'une mandarine, ou des corps sous la vapeur des hammams. Les acteurs ont un jeu très intense et le message d'amour que l'ensemble délivre nous fait monter des larmes. Un superbe film à ne pas rater, surtout!

Aeriale- Messages : 10735
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Re: A l'affiche
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 6727
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Re: A l'affiche
Le cours de la vie

Une scénariste réputée est invitée par le directeur d'une école de cinéma toulousaine à donner des cours lors d' une masterclass. Tous deux se sont connus autrefois dans ces mêmes lieux et ont eu une histoire d'amour...
Une histoire tirée du livre d'Alain Layrac, scénariste du film, qui donne des éclairages intéressants sur l'art d'écrire un scénario. Principalement savoir observer, les autres et soi même, pour en tirer l'essence de la vie, ce mélange de réel et de fiction dont on doit se nourrir pour créer.
La spontanéité des échanges entre les étudiants et leur prof, son histoire avec le personnage de Jonathan Zaccaï, apportent une fraicheur et pas mal de fantaisie à l'ensemble. J'ai peut -être un parti pris car j'aime beaucoup ces deux acteurs et je trouve que leur duo fonctionne parfaitement. Un bon moment donc, sensible et touchant. A vous de voir!

Une scénariste réputée est invitée par le directeur d'une école de cinéma toulousaine à donner des cours lors d' une masterclass. Tous deux se sont connus autrefois dans ces mêmes lieux et ont eu une histoire d'amour...
Une histoire tirée du livre d'Alain Layrac, scénariste du film, qui donne des éclairages intéressants sur l'art d'écrire un scénario. Principalement savoir observer, les autres et soi même, pour en tirer l'essence de la vie, ce mélange de réel et de fiction dont on doit se nourrir pour créer.
La spontanéité des échanges entre les étudiants et leur prof, son histoire avec le personnage de Jonathan Zaccaï, apportent une fraicheur et pas mal de fantaisie à l'ensemble. J'ai peut -être un parti pris car j'aime beaucoup ces deux acteurs et je trouve que leur duo fonctionne parfaitement. Un bon moment donc, sensible et touchant. A vous de voir!
Aeriale- Messages : 10735
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: A l'affiche
-Burning days-

Emre, un jeune procureur frais émoulu est nommé dans un coin reculé d'Anatolie où il découvre un univers corrompu qu'il est bien déterminé à combattre. Mais les notables auxquels il est confronté vont tout faire pour le compromettre.
La première scène est saisissante. Le héros est face à un cratère, autour le désert et la sécheresse. La pénurie d'eau a incité les élus à pomper sur les nappes phréatiques ce qui déséquilibre les sols. Un procès doit s'ouvrir mais le maire bloque certains documents. Invité par son fils à une soirée qui tourne assez vite au cauchemar, Emre va voir la situation lui échapper.
Le film est superbe sur le plan visuel. Beaucoup de jeux de lumière, de plans larges et une musique envoûtante. D'emblée on est plongé dans cette ambiance oppressante qui se ressert peu à peu. Les nombreux flashbacks ajoutent à la confusion. Comme le héros, on ne sait plus ce qui est réel ou non. Le cinéaste joue là dessus, suggérant parallèlement une homosexualité latente. Si bien que l'enquête première
Un thriller prenant, qui dénonce pas mal de choses sur la Turquie et n'a pas dû trop plaire là bas. Les images de la foule menaçante sur la fin sont vraiment impressionnantes avec cette chute bien trouvée, très symbolique et particulièrement frappante. Assez glaçant, mais réussi!


Emre, un jeune procureur frais émoulu est nommé dans un coin reculé d'Anatolie où il découvre un univers corrompu qu'il est bien déterminé à combattre. Mais les notables auxquels il est confronté vont tout faire pour le compromettre.
La première scène est saisissante. Le héros est face à un cratère, autour le désert et la sécheresse. La pénurie d'eau a incité les élus à pomper sur les nappes phréatiques ce qui déséquilibre les sols. Un procès doit s'ouvrir mais le maire bloque certains documents. Invité par son fils à une soirée qui tourne assez vite au cauchemar, Emre va voir la situation lui échapper.
Le film est superbe sur le plan visuel. Beaucoup de jeux de lumière, de plans larges et une musique envoûtante. D'emblée on est plongé dans cette ambiance oppressante qui se ressert peu à peu. Les nombreux flashbacks ajoutent à la confusion. Comme le héros, on ne sait plus ce qui est réel ou non. Le cinéaste joue là dessus, suggérant parallèlement une homosexualité latente. Si bien que l'enquête première
- Spoiler:
- Un viol lors de cette soirée
Un thriller prenant, qui dénonce pas mal de choses sur la Turquie et n'a pas dû trop plaire là bas. Les images de la foule menaçante sur la fin sont vraiment impressionnantes avec cette chute bien trouvée, très symbolique et particulièrement frappante. Assez glaçant, mais réussi!

Aeriale- Messages : 10735
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: A l'affiche
Eh bien, ça donne envie, je ne savais pas du tout ce que ce film pouvait être.
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Queenie- Messages : 6727
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Re: A l'affiche
Oui franchement c’est bien fichu! Après il y a des petits trucs qui restent dans le flou, dont on ne voit pas forcément l’utilité. Mais l’ensemble est très prenant, et surtout visuellement c’est un régal.
Vas y!
Vas y!
Aeriale- Messages : 10735
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Re: A l'affiche
Jeanne du Barry

La façon décomplexée d'aborder le sujet tout en voulant retranscrire les meurs de l'époque était casse pipe. Sofia Coppola l'avait fait avant et davantage réussi à mon sens. A bien réfléchir et malgré la débauche de moyens financiers (plus de 20 M d'euros j'ai vu) la splendeur des costumes, des lieux et le panel d'acteurs confirmés, j'ai eu l' impression d'être projetée à Versailles, oui, mais de façon superficielle.
En fait, et principalement, je n'ai pas accroché au jeu de Maïwenn, quelque chose m'a gênée tout du long. Trop actuel, sans distance ni nuance. Elle est sur tous les plans, éclatante et radieuse, au moins jusqu'à sa disgrâce, mais au détriment de tout le reste. Par exemple, des intrigues de la cour, des personnages qui l'expliqueraient comme le ministre Choiseul ou la jeune Marie Antoinette à peine esquissés. Ou bien trop caricaturés ( les trois filles de Louis XV :p )
L'argument c'est "Elle a voulu indirectement parler de notre époque, sa façon naturelle permet le décalage". Sans doute, mais ce côté trop affiché m'a été pénible. Dans une interview Maïwenn disait " J'ai voulu incarner moi même Jeanne car je la sentais complètement". Oui, comme quand on ramène un personnage à soi en y empruntant certains traits de caractère (pas tous) et donc en le déformant. C'est ce qui ressort de son interprétation trop désinvolte ou exaltée et qui sonne faux.
Johnny Depp parachuté au milieu m'a aussi paru presque perdu. Un peu apathique, comme sous sédatif, encore que son rôle pouvait y correspondre. Mais le léger accent anglo-saxon qu'il tente de cacher en parlant très peu n'aide pas non plus. La palme et de loin revient pour moi à Benjamin Lavernhe, le seul à transmettre de l'émotion dans ce drôle de mixage tourné autour de l'actrice réalisatrice.
Je ne me suis pourtant pas ennuyée, même amusée (les débordements d'amour de Jeanne lors des conseils de ministre, par exemple, pas trop réalistes non plus ;-) et appris malgré tout sur La Du Barry (j'aurai moins l'image des conserves, c'est déjà ça) avec de superbes images. Mais on ne peut dire qu'il soit incontournable..


La façon décomplexée d'aborder le sujet tout en voulant retranscrire les meurs de l'époque était casse pipe. Sofia Coppola l'avait fait avant et davantage réussi à mon sens. A bien réfléchir et malgré la débauche de moyens financiers (plus de 20 M d'euros j'ai vu) la splendeur des costumes, des lieux et le panel d'acteurs confirmés, j'ai eu l' impression d'être projetée à Versailles, oui, mais de façon superficielle.
En fait, et principalement, je n'ai pas accroché au jeu de Maïwenn, quelque chose m'a gênée tout du long. Trop actuel, sans distance ni nuance. Elle est sur tous les plans, éclatante et radieuse, au moins jusqu'à sa disgrâce, mais au détriment de tout le reste. Par exemple, des intrigues de la cour, des personnages qui l'expliqueraient comme le ministre Choiseul ou la jeune Marie Antoinette à peine esquissés. Ou bien trop caricaturés ( les trois filles de Louis XV :p )
L'argument c'est "Elle a voulu indirectement parler de notre époque, sa façon naturelle permet le décalage". Sans doute, mais ce côté trop affiché m'a été pénible. Dans une interview Maïwenn disait " J'ai voulu incarner moi même Jeanne car je la sentais complètement". Oui, comme quand on ramène un personnage à soi en y empruntant certains traits de caractère (pas tous) et donc en le déformant. C'est ce qui ressort de son interprétation trop désinvolte ou exaltée et qui sonne faux.
Johnny Depp parachuté au milieu m'a aussi paru presque perdu. Un peu apathique, comme sous sédatif, encore que son rôle pouvait y correspondre. Mais le léger accent anglo-saxon qu'il tente de cacher en parlant très peu n'aide pas non plus. La palme et de loin revient pour moi à Benjamin Lavernhe, le seul à transmettre de l'émotion dans ce drôle de mixage tourné autour de l'actrice réalisatrice.
Je ne me suis pourtant pas ennuyée, même amusée (les débordements d'amour de Jeanne lors des conseils de ministre, par exemple, pas trop réalistes non plus ;-) et appris malgré tout sur La Du Barry (j'aurai moins l'image des conserves, c'est déjà ça) avec de superbes images. Mais on ne peut dire qu'il soit incontournable..

Aeriale- Messages : 10735
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: A l'affiche
-L'amour et les forêts-

J'avais lu le roman d'Eric Reinhardt dont j'ai gardé de vagues souvenirs, mais l'adaptation est assez fidèle, au moins dans l'esprit.
Le parcours de Blanche tombant sous le charme de Grégoire, un type raide dingue d'elle dont elle se laisse aimer et pour lequel elle quitte sa région, sa famille et son boulot, est bien retranscrit au travers de flashbacks et d'une montée en puissance particulièrement angoissante.

Assez fascinante, la transformation des deux personnages, elle en amoureuse qui veut y croire, s'accrochant à son histoire, gardant toujours l'espoir qu'une issue est possible et qui perd peu à peu sa lucidité, son libre arbitre. Et lui, ardent, passionné au départ, puis rongé par la jalousie jusqu'à se transformer en tyran parano, prisonnier de ses doutes.
Le sujet est d'actualité et pas nouveau, hélas. Mais j'ai été impressionnée par les acteurs, tous deux au plus juste dans cette façon de jouer sur leurs contradictions (lui se rend compte de sa "maladie" mais ne peut combattre ses démons) et ce fragile équilibre entre divers émotions. Peur et volonté d'y croire, passion et emprise, soumission, ce moment de bascule. Un film hyper glaçant!


J'avais lu le roman d'Eric Reinhardt dont j'ai gardé de vagues souvenirs, mais l'adaptation est assez fidèle, au moins dans l'esprit.
Le parcours de Blanche tombant sous le charme de Grégoire, un type raide dingue d'elle dont elle se laisse aimer et pour lequel elle quitte sa région, sa famille et son boulot, est bien retranscrit au travers de flashbacks et d'une montée en puissance particulièrement angoissante.

Assez fascinante, la transformation des deux personnages, elle en amoureuse qui veut y croire, s'accrochant à son histoire, gardant toujours l'espoir qu'une issue est possible et qui perd peu à peu sa lucidité, son libre arbitre. Et lui, ardent, passionné au départ, puis rongé par la jalousie jusqu'à se transformer en tyran parano, prisonnier de ses doutes.
Le sujet est d'actualité et pas nouveau, hélas. Mais j'ai été impressionnée par les acteurs, tous deux au plus juste dans cette façon de jouer sur leurs contradictions (lui se rend compte de sa "maladie" mais ne peut combattre ses démons) et ce fragile équilibre entre divers émotions. Peur et volonté d'y croire, passion et emprise, soumission, ce moment de bascule. Un film hyper glaçant!

Aeriale- Messages : 10735
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Re: A l'affiche
-Carmen-

Premier film de Benjamin Millepied. L'histoire est simple, une jeune mexicaine, Carmen, qui tente de passer la frontière, est sauvée par Aidan un ex marine contraint de tirer sur un des miliciens chargés de les contrôler. Obligé de fuir avec elle, ils vont trouver refuge dans un cabaret de Los Angeles tenu par l'amie de la mère de la jeune femme.

La première scène, tournée dans le désert, sorte de danse de la mort, accroche d'emblée. Les images qui suivent non moins et le rythme soutenu font qu'on ne s'embête pas à priori. Mais j'ai trouvé que cette musique omniprésente (certes c'est censé être un opéra revisité) amenait un côté un peu trop emphatique et au final assez redondant.
Dommage car il y a de belles choses. Les danses que j'ai beaucoup aimées, la photographie ( signée par le directeur photo de Tree of life) aussi bien des paysages à couper le souffle que celle des ballets (la caméra suivant chaque mouvement, on est placé au centre ) Pour le reste et malgré les acteurs, très beaux tous les deux, le fond est assez convenu mais ce n'est peut-être pas ce que l'on retient au final. Il faut juste être averti ;-)


Premier film de Benjamin Millepied. L'histoire est simple, une jeune mexicaine, Carmen, qui tente de passer la frontière, est sauvée par Aidan un ex marine contraint de tirer sur un des miliciens chargés de les contrôler. Obligé de fuir avec elle, ils vont trouver refuge dans un cabaret de Los Angeles tenu par l'amie de la mère de la jeune femme.

La première scène, tournée dans le désert, sorte de danse de la mort, accroche d'emblée. Les images qui suivent non moins et le rythme soutenu font qu'on ne s'embête pas à priori. Mais j'ai trouvé que cette musique omniprésente (certes c'est censé être un opéra revisité) amenait un côté un peu trop emphatique et au final assez redondant.
Dommage car il y a de belles choses. Les danses que j'ai beaucoup aimées, la photographie ( signée par le directeur photo de Tree of life) aussi bien des paysages à couper le souffle que celle des ballets (la caméra suivant chaque mouvement, on est placé au centre ) Pour le reste et malgré les acteurs, très beaux tous les deux, le fond est assez convenu mais ce n'est peut-être pas ce que l'on retient au final. Il faut juste être averti ;-)

Aeriale- Messages : 10735
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: A l'affiche
-Les trois mousquetaires. D'Artagnan-

J'hésitais à y aller, je ne suis plus vraiment fan des films de cape et d'épée depuis un bail, mais j'ai trouvé cette adaptation du roman d'Alexandre Dumas très réussie. Tout en souffle, en rythme et fougue. Le cinéaste a mis le paquet niveau décors costumes et casting et le résultat est à la hauteur, sans pourtant en rajouter dans le côté pompeux ou affiché.

On sent que le quatuor (Duris, Cassel, Pio Marmaï et le sympathique François Civil) a pris un plaisir évident dans cette épopée où les duels ne sont pas doublés et les acteurs entrainés pour l'occasion. La caméra bouge et suit leurs mouvements, on est vraiment au centre de l'action, c'est super. Il y a aussi dans cette première partie l'aspect romance légèrement ébauchée qui donne envie de voir la suite. Bref, un film efficace qui m'a captivée tout du long sans que je regarde une fois ma montre. Sur plus de deux heures c'est à noter!
Un bon moment de détente, allez y :-)


J'hésitais à y aller, je ne suis plus vraiment fan des films de cape et d'épée depuis un bail, mais j'ai trouvé cette adaptation du roman d'Alexandre Dumas très réussie. Tout en souffle, en rythme et fougue. Le cinéaste a mis le paquet niveau décors costumes et casting et le résultat est à la hauteur, sans pourtant en rajouter dans le côté pompeux ou affiché.

On sent que le quatuor (Duris, Cassel, Pio Marmaï et le sympathique François Civil) a pris un plaisir évident dans cette épopée où les duels ne sont pas doublés et les acteurs entrainés pour l'occasion. La caméra bouge et suit leurs mouvements, on est vraiment au centre de l'action, c'est super. Il y a aussi dans cette première partie l'aspect romance légèrement ébauchée qui donne envie de voir la suite. Bref, un film efficace qui m'a captivée tout du long sans que je regarde une fois ma montre. Sur plus de deux heures c'est à noter!
Un bon moment de détente, allez y :-)

Aeriale- Messages : 10735
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: A l'affiche
En fait, le film dure 2h09 à l'origine... et a été réduit à 1h30 pour nous autres, occidentaux (qui n'avions rien demandé). Le caractère plutôt anecdotique que tu as ressenti peut venir de là...
eXPie- Messages : 747
Date d'inscription : 04/12/2016
Re: A l'affiche
-Une nuit-

Je me demandais ce que valait ce dernier film d'Alex Lutz, après Guy que j'avais beaucoup aimé (et même vu deux fois ;-)
Ici, après une bonne accroche, je trouve, avec cette rencontre dans le métro, la suite improbable mais pleine d'humour
Et puis... Ca retombe finalement vite dans le bavardage autour des questions de couple, ça cafouille. A force de vouloir faire différent, le film en devient lourdingue, limite vulgaire, et si Alex Lutz et Karin Viard ont eux une vraie alchimie dans leur jeu et que Paris de nuit est bien rendu, j'ai commencé à trouver le temps long. Jusqu'à ce revirement à la fin, inattendu et pas vraiment indispensable.

Bref, allez y si vous êtes curieux comme moi du parcours de Lutz et fan de Viard, mais honnêtement il n'est pas incontournable. Les avis sont en tout cas, très partagés, on aime ou en déteste!

Je me demandais ce que valait ce dernier film d'Alex Lutz, après Guy que j'avais beaucoup aimé (et même vu deux fois ;-)
Ici, après une bonne accroche, je trouve, avec cette rencontre dans le métro, la suite improbable mais pleine d'humour
- Spoiler:
- dans le photomaton qui continue à déverser son disque préenregistré
Et puis... Ca retombe finalement vite dans le bavardage autour des questions de couple, ça cafouille. A force de vouloir faire différent, le film en devient lourdingue, limite vulgaire, et si Alex Lutz et Karin Viard ont eux une vraie alchimie dans leur jeu et que Paris de nuit est bien rendu, j'ai commencé à trouver le temps long. Jusqu'à ce revirement à la fin, inattendu et pas vraiment indispensable.

Bref, allez y si vous êtes curieux comme moi du parcours de Lutz et fan de Viard, mais honnêtement il n'est pas incontournable. Les avis sont en tout cas, très partagés, on aime ou en déteste!
Aeriale- Messages : 10735
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: A l'affiche
-Vers un avenir radieux-

Je ne connais pas le cinéma de Nano Moretti, je m'en méfiais un peu l'imaginant trop politisé, un peu rasoir. Je n'ai pas vraiment été surprise du coup ;-)
Le thème, ce cinéaste vieillissant et maniaque tournant un film sur le parti communiste des années 50 en Italie, rattrapé par une crise existentielle (dans son art autant que dans sa vie de couple) avait déjà de quoi me paraitre un peu pénible. Mais d'entrée, avec ce personnage du cinéaste, Moretti lui même, pérorant et donnant des leçons à tout le monde sur un ton dictatorial, j'ai eu envie de fuir. (On comprend l'épouse qui étouffe et ses visites chez lez psy)

L'ensemble se laisse pourtant voir sans trop de déplaisir, il y a quelques scènes drôles (Par exemple celle avec les Coréens de chez Netflix) d'autres qui se veulent telles et loupent le coche, je trouve (La scène de violence interrompue qui dure une plombe) Certaines surprenantes chantées et dansées, et qui apportent un peu de légèreté même si tout cela ressemble au final à un gigantesque fourre tout un peu prétentieux censé nous éclairer sur le cinéma d'auteur et sa conception.

Quant aux acteurs, on se demande ce que vient faire Almaric en producteur complètement déjanté et sans le sous. Il semble qu'il ne sait plus jouer autre chose. Et le film tout comme ce personnage part aussi dans tous les sens au point que j'ai souvent regardé ma montre.
Il a pourtant été ovationné au Festival de Cannes, donc allez y et vous me direz.. Perso ce sera mon unique et dernier de lui!

Je ne connais pas le cinéma de Nano Moretti, je m'en méfiais un peu l'imaginant trop politisé, un peu rasoir. Je n'ai pas vraiment été surprise du coup ;-)
Le thème, ce cinéaste vieillissant et maniaque tournant un film sur le parti communiste des années 50 en Italie, rattrapé par une crise existentielle (dans son art autant que dans sa vie de couple) avait déjà de quoi me paraitre un peu pénible. Mais d'entrée, avec ce personnage du cinéaste, Moretti lui même, pérorant et donnant des leçons à tout le monde sur un ton dictatorial, j'ai eu envie de fuir. (On comprend l'épouse qui étouffe et ses visites chez lez psy)

L'ensemble se laisse pourtant voir sans trop de déplaisir, il y a quelques scènes drôles (Par exemple celle avec les Coréens de chez Netflix) d'autres qui se veulent telles et loupent le coche, je trouve (La scène de violence interrompue qui dure une plombe) Certaines surprenantes chantées et dansées, et qui apportent un peu de légèreté même si tout cela ressemble au final à un gigantesque fourre tout un peu prétentieux censé nous éclairer sur le cinéma d'auteur et sa conception.

Quant aux acteurs, on se demande ce que vient faire Almaric en producteur complètement déjanté et sans le sous. Il semble qu'il ne sait plus jouer autre chose. Et le film tout comme ce personnage part aussi dans tous les sens au point que j'ai souvent regardé ma montre.
Il a pourtant été ovationné au Festival de Cannes, donc allez y et vous me direz.. Perso ce sera mon unique et dernier de lui!
Aeriale- Messages : 10735
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