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Re: A l'affiche
-Je verrai toujours vos visages-

Je ne pensais pas y aller, je craignais un côté moralisateur, avec des poncifs, un peu ch.. à vrai dire. J'ai suivi une amie qui insistait pour le voir. Et quelle belle surprise!
On découvre le fonctionnement de la Justice Restaurative. Le principe est de faire rencontrer, dans un cadre bien défini et sécurisé, des victimes et des auteurs d'agressions afin qu'ils puissent échanger, libérer la parole, et qu'enfin la reconstruction soit possible
.
Ce film m'a retournée tant il fait passer de choses. Le repentir, l'incompréhension, la colère, et puis au bout du chemin, cet apaisemernt: le pardon. Tous les acteurs sont excellents, Elodie Bouchez, qui jouait déjà dans le précédent film de la cinéaste (Jeanne Herry, Pupille, super film aussi) Gilles Lellouche, tout en tension, Leila Bekhti, Miou Miou bien sûr. Mais Adèle Exarchopoulos, que je voyais à l'écran pour la première fois, est juste incroyable. A plusieurs reprises elle m'a tiré des larmes. Un film fort, bourré d'empathie, qui donne foi en l'homme. Ne le ratez pas


Je ne pensais pas y aller, je craignais un côté moralisateur, avec des poncifs, un peu ch.. à vrai dire. J'ai suivi une amie qui insistait pour le voir. Et quelle belle surprise!
On découvre le fonctionnement de la Justice Restaurative. Le principe est de faire rencontrer, dans un cadre bien défini et sécurisé, des victimes et des auteurs d'agressions afin qu'ils puissent échanger, libérer la parole, et qu'enfin la reconstruction soit possible

Ce film m'a retournée tant il fait passer de choses. Le repentir, l'incompréhension, la colère, et puis au bout du chemin, cet apaisemernt: le pardon. Tous les acteurs sont excellents, Elodie Bouchez, qui jouait déjà dans le précédent film de la cinéaste (Jeanne Herry, Pupille, super film aussi) Gilles Lellouche, tout en tension, Leila Bekhti, Miou Miou bien sûr. Mais Adèle Exarchopoulos, que je voyais à l'écran pour la première fois, est juste incroyable. A plusieurs reprises elle m'a tiré des larmes. Un film fort, bourré d'empathie, qui donne foi en l'homme. Ne le ratez pas


Aeriale- Messages : 10415
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: A l'affiche
-Le bleu du caftan-

Dans le centre de la Médina, Halim et Mina tiennent une boutique de confection. Formé par son père, Halim perpétue la tradition des caftans faits main et tous deux forment un couple aimant malgré l'homosexualité de celui ci. Mais un jeune apprenti met peu à peu leur bel équilibre en danger.

Un beau film tout en non dits et émotions contenues. Les personnages sont perçus comme dans une bulle, dans leur intimité, presque détachés du monde extérieur. Tout est dans les regards, les gestes, et leur complicité se devine à travers eux. Lorsque l'aide s'insinue dans ce cocon, le trouble que devine Médina chez son mari ne vient pas non plus briser ce lien.
Je ne veux pas en dire plus pour ne pas gâcher le charme de ce film plein de douceur et de subtilité. Les silences sont aussi parlants que les mots et le plaisir esthétique et sensoriel a une grande place. La caméra filme au plus près des visages, mais aussi des intérieurs, des étoffes, suit le tracé des aiguilles, s'attarde sur le moindre détail, sur un plat encore fumant, la texture d'une mandarine, ou des corps sous la vapeur des hammams. Les acteurs ont un jeu très intense et le message d'amour que l'ensemble délivre nous fait monter des larmes. Un superbe film à ne pas rater, surtout!


Dans le centre de la Médina, Halim et Mina tiennent une boutique de confection. Formé par son père, Halim perpétue la tradition des caftans faits main et tous deux forment un couple aimant malgré l'homosexualité de celui ci. Mais un jeune apprenti met peu à peu leur bel équilibre en danger.

Un beau film tout en non dits et émotions contenues. Les personnages sont perçus comme dans une bulle, dans leur intimité, presque détachés du monde extérieur. Tout est dans les regards, les gestes, et leur complicité se devine à travers eux. Lorsque l'aide s'insinue dans ce cocon, le trouble que devine Médina chez son mari ne vient pas non plus briser ce lien.
Je ne veux pas en dire plus pour ne pas gâcher le charme de ce film plein de douceur et de subtilité. Les silences sont aussi parlants que les mots et le plaisir esthétique et sensoriel a une grande place. La caméra filme au plus près des visages, mais aussi des intérieurs, des étoffes, suit le tracé des aiguilles, s'attarde sur le moindre détail, sur un plat encore fumant, la texture d'une mandarine, ou des corps sous la vapeur des hammams. Les acteurs ont un jeu très intense et le message d'amour que l'ensemble délivre nous fait monter des larmes. Un superbe film à ne pas rater, surtout!

Aeriale- Messages : 10415
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: A l'affiche
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 6601
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : *CabanCouette*
Re: A l'affiche
Le cours de la vie

Une scénariste réputée est invitée par le directeur d'une école de cinéma toulousaine à donner des cours lors d' une masterclass. Tous deux se sont connus autrefois dans ces mêmes lieux et ont eu une histoire d'amour...
Une histoire tirée du livre d'Alain Layrac, scénariste du film, qui donne des éclairages intéressants sur l'art d'écrire un scénario. Principalement savoir observer, les autres et soi même, pour en tirer l'essence de la vie, ce mélange de réel et de fiction dont on doit se nourrir pour créer.
La spontanéité des échanges entre les étudiants et leur prof, son histoire avec le personnage de Jonathan Zaccaï, apportent une fraicheur et pas mal de fantaisie à l'ensemble. J'ai peut -être un parti pris car j'aime beaucoup ces deux acteurs et je trouve que leur duo fonctionne parfaitement. Un bon moment donc, sensible et touchant. A vous de voir!

Une scénariste réputée est invitée par le directeur d'une école de cinéma toulousaine à donner des cours lors d' une masterclass. Tous deux se sont connus autrefois dans ces mêmes lieux et ont eu une histoire d'amour...
Une histoire tirée du livre d'Alain Layrac, scénariste du film, qui donne des éclairages intéressants sur l'art d'écrire un scénario. Principalement savoir observer, les autres et soi même, pour en tirer l'essence de la vie, ce mélange de réel et de fiction dont on doit se nourrir pour créer.
La spontanéité des échanges entre les étudiants et leur prof, son histoire avec le personnage de Jonathan Zaccaï, apportent une fraicheur et pas mal de fantaisie à l'ensemble. J'ai peut -être un parti pris car j'aime beaucoup ces deux acteurs et je trouve que leur duo fonctionne parfaitement. Un bon moment donc, sensible et touchant. A vous de voir!
Aeriale- Messages : 10415
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: A l'affiche
-Burning days-

Emre, un jeune procureur frais émoulu est nommé dans un coin reculé d'Anatolie où il découvre un univers corrompu qu'il est bien déterminé à combattre. Mais les notables auxquels il est confronté vont tout faire pour le compromettre.
La première scène est saisissante. Le héros est face à un cratère, autour le désert et la sécheresse. La pénurie d'eau a incité les élus à pomper sur les nappes phréatiques ce qui déséquilibre les sols. Un procès doit s'ouvrir mais le maire bloque certains documents. Invité par son fils à une soirée qui tourne assez vite au cauchemar, Emre va voir la situation lui échapper.
Le film est superbe sur le plan visuel. Beaucoup de jeux de lumière, de plans larges et une musique envoûtante. D'emblée on est plongé dans cette ambiance oppressante qui se ressert peu à peu. Les nombreux flashbacks ajoutent à la confusion. Comme le héros, on ne sait plus ce qui est réel ou non. Le cinéaste joue là dessus, suggérant parallèlement une homosexualité latente. Si bien que l'enquête première
Un thriller prenant, qui dénonce pas mal de choses sur la Turquie et n'a pas dû trop plaire là bas. Les images de la foule menaçante sur la fin sont vraiment impressionnantes avec cette chute bien trouvée, très symbolique et particulièrement frappante. Assez glaçant, mais réussi!


Emre, un jeune procureur frais émoulu est nommé dans un coin reculé d'Anatolie où il découvre un univers corrompu qu'il est bien déterminé à combattre. Mais les notables auxquels il est confronté vont tout faire pour le compromettre.
La première scène est saisissante. Le héros est face à un cratère, autour le désert et la sécheresse. La pénurie d'eau a incité les élus à pomper sur les nappes phréatiques ce qui déséquilibre les sols. Un procès doit s'ouvrir mais le maire bloque certains documents. Invité par son fils à une soirée qui tourne assez vite au cauchemar, Emre va voir la situation lui échapper.
Le film est superbe sur le plan visuel. Beaucoup de jeux de lumière, de plans larges et une musique envoûtante. D'emblée on est plongé dans cette ambiance oppressante qui se ressert peu à peu. Les nombreux flashbacks ajoutent à la confusion. Comme le héros, on ne sait plus ce qui est réel ou non. Le cinéaste joue là dessus, suggérant parallèlement une homosexualité latente. Si bien que l'enquête première
- Spoiler:
- Un viol lors de cette soirée
Un thriller prenant, qui dénonce pas mal de choses sur la Turquie et n'a pas dû trop plaire là bas. Les images de la foule menaçante sur la fin sont vraiment impressionnantes avec cette chute bien trouvée, très symbolique et particulièrement frappante. Assez glaçant, mais réussi!

Aeriale- Messages : 10415
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: A l'affiche
Eh bien, ça donne envie, je ne savais pas du tout ce que ce film pouvait être.
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Queenie- Messages : 6601
Date d'inscription : 29/11/2016
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Re: A l'affiche
Oui franchement c’est bien fichu! Après il y a des petits trucs qui restent dans le flou, dont on ne voit pas forcément l’utilité. Mais l’ensemble est très prenant, et surtout visuellement c’est un régal.
Vas y!
Vas y!
Aeriale- Messages : 10415
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: A l'affiche
Jeanne du Barry

La façon décomplexée d'aborder le sujet tout en voulant retranscrire les meurs de l'époque était casse pipe. Sofia Coppola l'avait fait avant et davantage réussi à mon sens. A bien réfléchir et malgré la débauche de moyens financiers (plus de 20 M d'euros j'ai vu) la splendeur des costumes, des lieux et le panel d'acteurs confirmés, j'ai eu l' impression d'être projetée à Versailles, oui, mais de façon superficielle.
En fait, et principalement, je n'ai pas accroché au jeu de Maïwenn, quelque chose m'a gênée tout du long. Trop actuel, sans distance ni nuance. Elle est sur tous les plans, éclatante et radieuse, au moins jusqu'à sa disgrâce, mais au détriment de tout le reste. Par exemple, des intrigues de la cour, des personnages qui l'expliqueraient comme le ministre Choiseul ou la jeune Marie Antoinette à peine esquissés. Ou bien trop caricaturés ( les trois filles de Louis XV :p )
L'argument c'est "Elle a voulu indirectement parler de notre époque, sa façon naturelle permet le décalage". Sans doute, mais ce côté trop affiché m'a été pénible. Dans une interview Maïwenn disait " J'ai voulu incarner moi même Jeanne car je la sentais complètement". Oui, comme quand on ramène un personnage à soi en y empruntant certains traits de caractère (pas tous) et donc en le déformant. C'est ce qui ressort de son interprétation trop désinvolte ou exaltée et qui sonne faux.
Johnny Depp parachuté au milieu m'a aussi paru presque perdu. Un peu apathique, comme sous sédatif, encore que son rôle pouvait y correspondre. Mais le léger accent anglo-saxon qu'il tente de cacher en parlant très peu n'aide pas non plus. La palme et de loin revient pour moi à Benjamin Lavernhe, le seul à transmettre de l'émotion dans ce drôle de mixage tourné autour de l'actrice réalisatrice.
Je ne me suis pourtant pas ennuyée, même amusée (les débordements d'amour de Jeanne lors des conseils de ministre, par exemple, pas trop réalistes non plus ;-) et appris malgré tout sur La Du Barry (j'aurai moins l'image des conserves, c'est déjà ça) avec de superbes images. Mais on ne peut dire qu'il soit incontournable..


La façon décomplexée d'aborder le sujet tout en voulant retranscrire les meurs de l'époque était casse pipe. Sofia Coppola l'avait fait avant et davantage réussi à mon sens. A bien réfléchir et malgré la débauche de moyens financiers (plus de 20 M d'euros j'ai vu) la splendeur des costumes, des lieux et le panel d'acteurs confirmés, j'ai eu l' impression d'être projetée à Versailles, oui, mais de façon superficielle.
En fait, et principalement, je n'ai pas accroché au jeu de Maïwenn, quelque chose m'a gênée tout du long. Trop actuel, sans distance ni nuance. Elle est sur tous les plans, éclatante et radieuse, au moins jusqu'à sa disgrâce, mais au détriment de tout le reste. Par exemple, des intrigues de la cour, des personnages qui l'expliqueraient comme le ministre Choiseul ou la jeune Marie Antoinette à peine esquissés. Ou bien trop caricaturés ( les trois filles de Louis XV :p )
L'argument c'est "Elle a voulu indirectement parler de notre époque, sa façon naturelle permet le décalage". Sans doute, mais ce côté trop affiché m'a été pénible. Dans une interview Maïwenn disait " J'ai voulu incarner moi même Jeanne car je la sentais complètement". Oui, comme quand on ramène un personnage à soi en y empruntant certains traits de caractère (pas tous) et donc en le déformant. C'est ce qui ressort de son interprétation trop désinvolte ou exaltée et qui sonne faux.
Johnny Depp parachuté au milieu m'a aussi paru presque perdu. Un peu apathique, comme sous sédatif, encore que son rôle pouvait y correspondre. Mais le léger accent anglo-saxon qu'il tente de cacher en parlant très peu n'aide pas non plus. La palme et de loin revient pour moi à Benjamin Lavernhe, le seul à transmettre de l'émotion dans ce drôle de mixage tourné autour de l'actrice réalisatrice.
Je ne me suis pourtant pas ennuyée, même amusée (les débordements d'amour de Jeanne lors des conseils de ministre, par exemple, pas trop réalistes non plus ;-) et appris malgré tout sur La Du Barry (j'aurai moins l'image des conserves, c'est déjà ça) avec de superbes images. Mais on ne peut dire qu'il soit incontournable..

Aeriale- Messages : 10415
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