Marie-Hélène Lafon
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Books en Stock :: Hey Billie Y'a quoi dans ta bibliothèque ? :: Littérature française :: Auteurs nés à partir de 1941
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Marie-Hélène Lafon
Marie-Hélène Lafon est professeur agrégé, enseigne le français, le latin et le grec, en banlieue parisienne, puis à Paris, où elle vit.
« Née dans une famille de paysans », selon ses propres mots, elle est originaire du Cantal, où elle a vécu jusqu'à ses 18 ans, élève dans un pensionnat religieux de Saint-Flour. Elle part ensuite étudier à Paris, à la Sorbonne, et est agrégée de grammaire en 1987
Son département d'origine, le Cantal, et sa rivière, la Santoire, sont le décor de la majorité de ses romans. « Quand j'écris, je rejoins mon vrai pays, c'est très intestin, très organique, comme malaxer la viande. »
« J’ai commencé à écrire tard, à 34 ans. » Son premier roman Le Soir du chien est récompensé par le Prix Renaudot des lycéens en 2001. Cet ouvrage est sa première publication, mais elle avait précédemment écrit des nouvelles — pour lesquelles elle ne trouvait pas d'éditeur — dont « Liturgie », « Alphonse » et « Jeanne », qui seront publiées l'année suivante dans le recueil Liturgie, récompensé par le Prix Renaissance de la Nouvelle en 2003.
Dans ses ouvrages, elle fait parfois référence « aux lectures qui m’ont nourrie, aux auteurs, aux langues surtout, Louis Calaferte, Gustave Flaubert, Jean Genet... ».
En 2015, le téléfilm L'Annonce est adapté de son roman éponyme de 2009, réalisé par Julie Lopes Curval, avec Alice Taglioni et Éric Caravaca, produit par Arte. L'auteur s'est rendue sur le lieu du tournage auvergnat enneigé, dans le Puy-de-Dôme
Aeriale- Messages : 11830
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Marie-Hélène Lafon
-L'annonce-
Dans ce récit très sobre Marie Hélène Lafon nous dépeint le quotidien d'une famile d'agriculteurs du Cantal, des taiseux attachés à leur terre et leurs habitudes, voués au labeur et fermés à toute incursion dans leur étroite sphère. Lorsque Annette répond à l'annonce de Paul, décidé à sortir du carcan et prendre femme, elle ne s'attend sans doute pas à autant de rigueur. Elle est du Nord, a connu la souffrance et la solitude, et ce monde reclus n'est pas enclin à l'accueillir avec son fils Eric. Mais peu à peu elle va apprendre leurs silences, apprivoiser cet univers parfois hostile, et "faire maison".
Je reconnais avoir eu des réticences au début. L'écriture très serrée, austère même, où chaque mot compte, laisse peu de place aux sentiments et crée une distance. Mais elle cadre parfaitement à l'atmosphère qui lentement nous capte. Ces deux oncles taciturnes et cette soeur Nicole, farouchement accrochée à ses fonctions (La lecture de La Montagne est un passage très drôle) apparaissent finalement touchants dans leur dignité et leur obstination à ne pas changer. Chaque personnage, y compris Lola la chienne fétiche d'Eric, prend consistance au fil du récit et on finit avec un sourire attendri, tour à tour amusés ou conquis nous aussi par le charme particulier qui se dégage de ce drôle de roman.
Marie Hélène Lafon sait de quoi elle parle, cela se sent, et sous la plume retenue beaucoup de sensibilité affleure. Il me semble qu'elle a voulu nous laisser ici un témoignage d'un monde crépusculaire, un peu en sursis, et que sous le côté rugueux de la terre se cache toute une richesse enfouie. Des vies tues ou sacrifiées, des sensibilités étouffées, des destinées à dessiner et à comprendre. Un fort joli roman qui tout comme La Fridières, le hameau qu'il décrit, vient à nous à petites foulées sans qu'on y prenne garde...
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Dans ce récit très sobre Marie Hélène Lafon nous dépeint le quotidien d'une famile d'agriculteurs du Cantal, des taiseux attachés à leur terre et leurs habitudes, voués au labeur et fermés à toute incursion dans leur étroite sphère. Lorsque Annette répond à l'annonce de Paul, décidé à sortir du carcan et prendre femme, elle ne s'attend sans doute pas à autant de rigueur. Elle est du Nord, a connu la souffrance et la solitude, et ce monde reclus n'est pas enclin à l'accueillir avec son fils Eric. Mais peu à peu elle va apprendre leurs silences, apprivoiser cet univers parfois hostile, et "faire maison".
Je reconnais avoir eu des réticences au début. L'écriture très serrée, austère même, où chaque mot compte, laisse peu de place aux sentiments et crée une distance. Mais elle cadre parfaitement à l'atmosphère qui lentement nous capte. Ces deux oncles taciturnes et cette soeur Nicole, farouchement accrochée à ses fonctions (La lecture de La Montagne est un passage très drôle) apparaissent finalement touchants dans leur dignité et leur obstination à ne pas changer. Chaque personnage, y compris Lola la chienne fétiche d'Eric, prend consistance au fil du récit et on finit avec un sourire attendri, tour à tour amusés ou conquis nous aussi par le charme particulier qui se dégage de ce drôle de roman.
Marie Hélène Lafon sait de quoi elle parle, cela se sent, et sous la plume retenue beaucoup de sensibilité affleure. Il me semble qu'elle a voulu nous laisser ici un témoignage d'un monde crépusculaire, un peu en sursis, et que sous le côté rugueux de la terre se cache toute une richesse enfouie. Des vies tues ou sacrifiées, des sensibilités étouffées, des destinées à dessiner et à comprendre. Un fort joli roman qui tout comme La Fridières, le hameau qu'il décrit, vient à nous à petites foulées sans qu'on y prenne garde...
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Annette avait appris les bruits de la maison. Il y avait les bruits du dessous, les bruits de Nicole et des oncles, des sifflements dans la tuyauterie quand ils ouvraient ou fermaient un robinet, ou le chuintement têtu de la Cocotte-Minute ; la machine à laver ahanait, un salmigondis d'émissions de télévision montait du sol, faisant tapis ; on reconnaissait les indicatifs, on était en haut, sur la 2 ou la 3, quand on errait, en bas, de la 1 à la 6 en passant par TV5, ou une chaîne italienne, ou LCI, ou Eurosport, les oncles ayant cédé aux charmes insoupçonnés de la télécommande et zappant avec une férocité décuplée par l'installation de la parabole au grand dam de Nicole qui n'en pouvait mais, n'étant pas maîtresse du fatidique engin. De Nicole et des oncles, on devinait tout ; on finissait par savoir, même elle, Annette, l'étrangère, comment ils tenaient autour de la table sans Paul, avec, à la droite de Nicole, cette chaise vide qui ne serait pas repoussée contre le mur. La place du frère était là, restait là, marquée, comme en attente.
Aeriale- Messages : 11830
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Marie-Hélène Lafon
J'ai eu plus de mal, une écriture serrée, distante (on peut dire austère même) qui ne laisse pas beaucoup de place au lecteur s'il n'en fait pas l'effort. J'avais déjà noté cela dans l'Annonce, mais au bout d'un moment j'étais bien rentrée dans le récit et en avais gardé une bonne impression. Ici, la construction, le rythme (des phrases longues, quelquefois emphatiques) le peu de respiration ont eu raison de moi, j'ai fini par m' y ennuyer.
Peut-être juste un manque de disponibilité, ou une overdose de lectures au moment où je l'ai lu? (Pour la sélection inter, je pense) Il faudrait que je le relise, avec plus de temps devant moi, car cette auteure a quelque chose de particulier, c'est vrai...
Aeriale- Messages : 11830
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Marie-Hélène Lafon
-Joseph-
Dans ce roman, Marie Hélène Lafon continue sa prospection de ce monde rural qu'elle connait bien. Ici l'histoire de Joseph, un ouvrier agricole entièrement voué à son travail. Un homme résigné et solitaire qui approche de la retraite et économise pour ses obsèques. Comme tout un chacun, il a connu une histoire d'amour dont il est sorti exsangue. Son quotidien se borne à observer celui des autres, car lui n'a pas de vie réelle. Un parcours marqué par la figure imposante du père et quinze années d'alcoolisme. Pas des plus joyeux, mais il assume bravement et s'accroche à cet univers en voie d'extinction, incapable d'en sortir, à l'inverse du frère qui "a réussi en ville" et a investi dans un bar-tabac.
C'est un portrait sans concessions, mais aussi sans amertume. L'écriture est directe, précise et dénuée de sentimentalisme. Très austère tout comme ce qu'elle y décrit. On sent bien que l'auteure a été imprégnée par cette culture de la terre. Mais j'avoue que ces 140 pages m'ont suffi, et que ce troisième récit clôturera pour moi cette étude que j'ai tout de même trouvée plombante assez rapidement. J'espère que le prochain sera plus "enlevé" car là, je sature un peu.
Je sais aussi qu'elle a beaucoup d'adeptes...@Darkanny, viens nous dire :-)
Dans ce roman, Marie Hélène Lafon continue sa prospection de ce monde rural qu'elle connait bien. Ici l'histoire de Joseph, un ouvrier agricole entièrement voué à son travail. Un homme résigné et solitaire qui approche de la retraite et économise pour ses obsèques. Comme tout un chacun, il a connu une histoire d'amour dont il est sorti exsangue. Son quotidien se borne à observer celui des autres, car lui n'a pas de vie réelle. Un parcours marqué par la figure imposante du père et quinze années d'alcoolisme. Pas des plus joyeux, mais il assume bravement et s'accroche à cet univers en voie d'extinction, incapable d'en sortir, à l'inverse du frère qui "a réussi en ville" et a investi dans un bar-tabac.
C'est un portrait sans concessions, mais aussi sans amertume. L'écriture est directe, précise et dénuée de sentimentalisme. Très austère tout comme ce qu'elle y décrit. On sent bien que l'auteure a été imprégnée par cette culture de la terre. Mais j'avoue que ces 140 pages m'ont suffi, et que ce troisième récit clôturera pour moi cette étude que j'ai tout de même trouvée plombante assez rapidement. J'espère que le prochain sera plus "enlevé" car là, je sature un peu.
Je sais aussi qu'elle a beaucoup d'adeptes...@Darkanny, viens nous dire :-)
Aeriale- Messages : 11830
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Marie-Hélène Lafon
Joseph
Un ouvrier agricole, plus tout jeune. Marie-Hélène Lafon nous déroule sa vie, quelques moments clés, qui l’ont amenés là où il en est. Pas grand-chose en somme et un monde à la fois. Sa route, avec ses particularités, et aussi le monde qu’il représente, un monde en train de partir tout doucement, l’air de rien, comme le personnage lui-même est en train de partir aussi.
Une façon de raconter très personnelle, statique, plus photographique que cinématographique. Mais saisir un instant, un geste, c’est saisir l’essentiel, aussi parce que le geste se répète, et finit par en dire plus sur la personne que les mots et une histoire. C’est déroutant et fascinant de dire la vérité intime d’un être sous cet angle. Sans évoquer, ou si peu, de façon indirecte, les sentiments, les émotions.
Et une écriture qui m’a happée, dont j’ai trouvé le rythme ensorcelant, dans son économie, modestie apparente, qui colle au personnage mais en même temps le transcende. Un art de découper la phrase, de la laisser s’arrêter, de la reprendre.
Une très belle rencontre.
Un ouvrier agricole, plus tout jeune. Marie-Hélène Lafon nous déroule sa vie, quelques moments clés, qui l’ont amenés là où il en est. Pas grand-chose en somme et un monde à la fois. Sa route, avec ses particularités, et aussi le monde qu’il représente, un monde en train de partir tout doucement, l’air de rien, comme le personnage lui-même est en train de partir aussi.
Une façon de raconter très personnelle, statique, plus photographique que cinématographique. Mais saisir un instant, un geste, c’est saisir l’essentiel, aussi parce que le geste se répète, et finit par en dire plus sur la personne que les mots et une histoire. C’est déroutant et fascinant de dire la vérité intime d’un être sous cet angle. Sans évoquer, ou si peu, de façon indirecte, les sentiments, les émotions.
Et une écriture qui m’a happée, dont j’ai trouvé le rythme ensorcelant, dans son économie, modestie apparente, qui colle au personnage mais en même temps le transcende. Un art de découper la phrase, de la laisser s’arrêter, de la reprendre.
Une très belle rencontre.
_________________
Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4799
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Marie-Hélène Lafon
J'ai été taguée oléééééé !
Oui cet auteur me tente, bien envie d'essayer.
Oui cet auteur me tente, bien envie d'essayer.
darkanny- Messages : 826
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Marie-Hélène Lafon
darkanny a écrit:J'ai été taguée oléééééé !
Oui cet auteur me tente, bien envie d'essayer.
Par contre, j'étais sûre que tu la connaissais. Elle pourrait te plaire, oui...
Aeriale- Messages : 11830
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Marie-Hélène Lafon
Et quel est le livre préféré de Marie-Hélene Lafon ?
Je vous laisse regarder...
http://www.france5.fr/emissions/la-grande-librairie/videos/marie-helene_lafon_vous_conseille_de_lire_louis_calaferte_26-05-2016_1162669
Je vous laisse regarder...
http://www.france5.fr/emissions/la-grande-librairie/videos/marie-helene_lafon_vous_conseille_de_lire_louis_calaferte_26-05-2016_1162669
Chrisdusud- Messages : 428
Date d'inscription : 04/12/2016
Re: Marie-Hélène Lafon
Chrisdusud a écrit:Et quel est le livre préféré de Marie-Hélene Lafon ?
Je vous laisse regarder...
http://www.france5.fr/emissions/la-grande-librairie/videos/marie-helene_lafon_vous_conseille_de_lire_louis_calaferte_26-05-2016_1162669
Il ne reste plus qu'à la lire, Chris.
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Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4799
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Marie-Hélène Lafon
Ha ha, oui!!!
Deux auteurs au style fondamentalement opposés pourtant;-)
On se l'ouvre ce fil sur Calaferte?
Deux auteurs au style fondamentalement opposés pourtant;-)
On se l'ouvre ce fil sur Calaferte?
Aeriale- Messages : 11830
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Marie-Hélène Lafon
Bien sur j'y ai déjà pensé!Arabella a écrit:Chrisdusud a écrit:Et quel est le livre préféré de Marie-Hélene Lafon ?
Je vous laisse regarder...
http://www.france5.fr/emissions/la-grande-librairie/videos/marie-helene_lafon_vous_conseille_de_lire_louis_calaferte_26-05-2016_1162669
Il ne reste plus qu'à la lire, Chris.
(trop chouette ton smiley !)
On se l'est ouvert !Aeriale a écrit:Ha ha, oui!!!
Deux auteurs au style fondamentalement opposés pourtant;-)
On se l'ouvre ce fil sur Calaferte?
Chrisdusud- Messages : 428
Date d'inscription : 04/12/2016
Re: Marie-Hélène Lafon
Yep!!!Chrisdusud a écrit:On se l'est ouvert !
J'y vais de ce clic
Aeriale- Messages : 11830
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Marie-Hélène Lafon
Joseph
Première rencontre avec cet auteur. Ce récit, sans me déplaire, ne m'a pas transportée, même si je reconnais une écriture en prise directe avec ce monde agricole, brut, austère, routinier et pourtant si cher à Joseph, dont les ressources ne sont pas infinies, la vie s'étant chargée de lui offrir une belle série de déboires.
Je ne sais pas trop quoi en penser, car le milieu rural, tel qu'il est décrit, frôle parfois la caricature, bien que je reconnaisse une attention soutenue et très précise quant au travail à la ferme.
Le récit m'a paru un peu trop linéaire, on ne respire pas, c'est difficile à exprimer, mais effectivement je n'étais pas fâchée d'arriver au bout et pourtant à aucun moment je l'aurais abandonné, c'est comme si j'avais trahi Joseph.
Première rencontre avec cet auteur. Ce récit, sans me déplaire, ne m'a pas transportée, même si je reconnais une écriture en prise directe avec ce monde agricole, brut, austère, routinier et pourtant si cher à Joseph, dont les ressources ne sont pas infinies, la vie s'étant chargée de lui offrir une belle série de déboires.
Je ne sais pas trop quoi en penser, car le milieu rural, tel qu'il est décrit, frôle parfois la caricature, bien que je reconnaisse une attention soutenue et très précise quant au travail à la ferme.
Le récit m'a paru un peu trop linéaire, on ne respire pas, c'est difficile à exprimer, mais effectivement je n'étais pas fâchée d'arriver au bout et pourtant à aucun moment je l'aurais abandonné, c'est comme si j'avais trahi Joseph.
darkanny- Messages : 826
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Marie-Hélène Lafon
Suis en train de lire l'Annonce, je ne sais pas si c'est moi, mais ça me déprime....
_________________
'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3574
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Ile de France
Re: Marie-Hélène Lafon
Oui, pour celui ci j'ai vraiment peiné jusqu'au bout, même si je l'ai fini!darkanny a écrit:Le récit m'a paru un peu trop linéaire, on ne respire pas, c'est difficile à exprimer, mais effectivement je n'étais pas fâchée d'arriver au bout et pourtant à aucun moment je l'aurais abandonné, c'est comme si j'avais trahi Joseph.
C'était mon premier et j'avais eu du mal à y rentrer, comme toi Dom!Domreader a écrit:Suis en train de lire l'Annonce, je ne sais pas si c'est moi, mais ça me déprime..
Clairement ce n'est pas un auteur joyeux, on va dire ;-) L'ambiance est très austère et les sentiments, s'il y en a, sont complètement étouffés. Mais si on se laisse prendre par ce rythme lent, on y trouve de belles choses. C'est le seul qui m'ait vraiment accrochée, au final!
Courage Dom, you can do it
Aeriale- Messages : 11830
Date d'inscription : 30/11/2016
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