Une citation en passant

Au lieu de hurler, j’écris des livres

Romain Gary

en exergue dans l’album Mamie perd ses mots par Rémi David et Rémi Saillard

L'imagination est plus importante que la connaissance.
Car la connaissance est limitée.

Albert Einstein dans Einstein de Torben Kuhlmann

Alvaro Guevara, Portrait of Dame Edith Sitwell, 1916


Winter is the time for comfort, for good food and warmth, for the touch of a friendly hand and for a talk beside the fire: it is the time for home.

Edith Sitwell

on est loin de l'automne, mais j'ai trouvé cette citation hier et j'aime beaucoup, envie de la partager tout de suite

L'été plein d'étouffement arrive (heureusement il n'a pas l'air pressé pour l'instant), et tu me fais rêver de l'automne...

la plus belle saison

Très bon! Je vais la retenir

Et puis Marie a un souhait : une photographie de famille. Rendez-vous est pris dans une semaine. Pour les hommes, ce sera chemise blanche, cravate, veste et gilet pour Fanny et Berthe, les plus coquettes, ce sera robe cintrée à la taille, collerette blanche, boucles d’oreille et perruques en nid d’abeille.
Dans son studio, le photographe choisit la toile de fond, opte pour un rideau à colonnades. Sur la banquette s’assoient Joseph et Marie. Gaston se tient debout entre les deux, le pouce dans la main de son père, le regard clair. Marthe prend place à côté de sa maman et pose une main sur son épaule. Marie n’a que quarante-huit ans, mais les maternités et la vie difficile font d’elle une femme vieillie. Au second rang, on voit Arthur, Louis, Fanny, Berthe, et tout à droite Alfred, l’aîné.
À propos de ces neufs visages, on pourrait chercher les signes du destin qui attend chacun d’entre eux. Mais pour que tous fixent l’objectif avec cette détermination franche, on se demande ce que le photographe a bien pu leur dire.

Michel Layaz, Les vies de Chevrolet

Souvent, j’ai regardé dans le catalogue de la rétrospective ce tableau où ton corps prenait l’exacte posture de ton futur cadavre, avachi, courbé sur une cuvette, comme si, le jour où tu as gardé devant moi cette pose, tu avais déjà installé dans tes os et tes muscles la mort que j’avais peinte pour toi, celle que tu imiteras des années plus tard à l’hôtel des Saints-Pères. Je l’avais terminé sans me douter que ce serait le dernier tableau de ton corps.

Larry Tremblay, Tableau final de l'amour

Je consulte des reproductions de cartes postales anciennes. Rue de l’Ourcq vers 1900. Sortie des écoles. Les enfants avec leurs bottines montantes et leur grande blouse. Trois d’entre eux, en traversant la rue, fixent l’objectif du photographe, à la fois fascinés et inquiets.
Au fond on aperçoit l’usine Félix Potin où l’on préparait des pâtisseries.

Célia Houdart, Villa Crimée

rien que pour cette phrase, je l'adore

That’s the mistake I made… to have wanted a story for myself, whereas life alone is enough.

Samuel Beckett


en exergue dans Chroniques des jours enfuis de Sam Shepard